dimanche 3 février 2013

La charade égoïste

"Fidèle, fidèle, je suis resté fidèle A des choses sans importance pour vous..." Que sont ces choses sans importance ? Les charades, pardi ! http://www.youtube.com/watch?v=Wqe7cyU0_0o L'autre jour, ma compagne Nathalie "qui vous sourit quand (elle est) bien", m'a demandé ce que j'entendais par trois mots que j'employais souvent, me disait-elle. Ces trois mots feront l'objet de mes charades du jour. Ce qui m'a étonné, c'est que Nathalie, qui corespond si bien à ce que chante Yves duteil dans la chanson que je vous ai mise en lien, chanson à laquelle je ne pensais pas du tout en "improvisant" la tirade ou le développement qui précède traditionnellement ces charades, c'est que Nathalie ait mis en relation ces trois mots de mon vocabulaire. Ils ont sans doute une relation entre eux et en dehors de moi. J'attends vos commentaires sur la relation qu'ils peuvent entretenir entre eux et avec moi, mais vous narrerai cette anecdote en attendant : Un jour, auprès d'une directrice de foyer qui m'avait renvoyé des lieux qu'elle gouvernait, comme je la rencontrai sous des auspices plus amicales, je me risquai à dire : "tu as toujours aimé le pouvoir, et tu m'as pris en grippe dès le départ, parce que tu sentais que, moi qui ne l'aimais pas, j'allais représenter face à toi un contre-pouvoir." "Oui, me répondit-elle, mais à ton tour, tu n'as pas pris garde à ceci, qu'un contre-pouvoir n'est jamais qu'un autre pouvoir, qui coalise ceux qui sont contre en risquant d'être dom quichotte." Ma première charade n'a aucun avenir politique parce que, si le pouvoir était laissé entre les mains de mon tout, il n'y aurait, ni infirmières, ni policiers. Or on a besoin des deux pour être soigné ou n'être pas tué, c'est-à-dire être sauvé et protégé. C'est qu'on tient à sa petite vie, quand même. "La liberté, y a des limites !" J'ai la mémoire de mon têtu premier, dont la comtesse de ségur a écrit les Mémoires ; le beau est l'objet de l'esthétique, qui pratique mon deuxième ; ou encore : telle se croit une science, qui n'est que mon deuxième ; la science se prend de certitude, mon deuxième, avec libéralité, s'applique... à rendre belles ses imitations, avec des moyens limités ; en Allemagne, il existe un massif rhénan de ces roches dont on espère tirer du gaz. http://www.youtube.com/watch?v=Dl4XgNrzsRE Le qatar a sa rente gazière et investit dans la science, au cas où elle s'épuiserait. Nous avons tiré abondance de la science et, si nous avions un peu de gaz de cette roche ma troisième, ça nous reposerait, mais faut chercher ! Un prêtre monarchiste de mes amis me disait que la monarchie était le système politique dont mon tout se croit l'adepte, mais ce système+un, et l'un en question, ce pourrait bien être le tout de ma troisième charade. Mais nous n'en sommes qu'à la deuxième et, tout d'abord, je vous offre un parfum très précieux, tiré du nectar de valériane, dont Marie-Madeleine oignit les pieds de Jésus ; mon deuxième, connu pour introduire une conditionnelle (pas une peine), pouvait aussi signifier "et" en ancien français ; la condition pour que vous commenciez cette partie est que vous obteniez le double deux fois trois au dé ; mon quatrième est le pronom personnel qui fait les délices de mon tout ; mon tout croit que le monde se reflète dans son nombril et est amoureux de ce reflet. Ne pas confondre l'égoïsme et mon tout. Figurez-vous que les gens qui sont atteints de mon tout procurent les plus grandes passions de bonheur non durable parce qu'à vivre auprès d'eux, on croit assister chaque matin au réveil du "centre du monde". "Messieurs, le roi" ! Et ma troisième charade couronne cet ensemble. Mon premier est berger ; si le "h" aspire à rire, il n'a qu'à s'adresser à sa voisine, la voyelle, ma deuxième ; la critique est aisée, mais mon troisième est difficile ; mon quatrième est le pronom personnel préféré de ceux qui sont atteints du tout de ma charade précédente, mais prononcé avec l'accent alsacien ; et mon tout est un chef de famille. voyez-vous un lien entre mes trois touts ? votre avis m'intéresse surtout si vous me parlez de moi à cette adresse qui est la mienne : julien.weinzaepflen@numericable.fr Lancez-moi une adresse et ne vous adressez qu'à moi, car je ne réponds que de moi, aussi, répondez-moi !

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