mercredi 24 octobre 2012
La charade irréversible
Du Croissant de lune:
Chers amis de l'amitié,
Je vous ferai quelque-chose de court, les soucis me dévorent, le temps me manque, hélas.
Tous ceux qui pensent rigoureusement, s'accorderont à dire que l'homme s'efforce et lutte pour sa vie, son bien, son devenir. Quiconque refuse cet effort, convenons-en sans discussion, ne mérite pas sa part de vie. C'est encore plus vrai, à l'échelle des peuples et des nations, puisque ces entités-là, ne vivent pas sous la protection supérieure d'une véritable loi, d'une vraie règle du jeu. La loi éternelle, semble bien être de prouver son droit à l'existence en combattant pour exister. La liberté se gagne, elle n'est pas un droit, à cette échelle, mais une conquête, le fruit d'un combat. Refuser de payer le prix de la liberté, ou fléchir dans cet effort, c'est bien n'être pas digne de la liberté. Qu'on ne vienne pas objecter un quelconque droit international, une loi qui aurait cours entre les nations. Si cette loi existe, il faudra admettre, que ce sont les plus forts qui l'écrivent. La véritable loi, qui a cours entre les nations, d'une manière ou d'une autre, c'est la loi du plus fort. Loi du plus fort et en tout cas, la loi de ceux qui sont le plus prêts à lutter pour leur préservation. Il s'en suit qu'une nation faible, doit et se doit à elle-même, de lutter afin de croître en force, parce qu'en définitive, à cette échelle, la force et la liberté sont une seule et même chose. Croître en force est le devoir de toute entité politique, soucieuse du peuple qu'elle représente. Ce devoir est de loin supérieur à toute considération oiseuse, telle qu'un supposé droit international, largement fictif ou ambiguë. Il en va de la nation des Musulmans comme de toute autre, la loi éternelle s'impose à elle. Au service de ses peuples, elle se doit de croître en force ou si on veut, en liberté, en souveraineté. Ce n'est qu'ainsi que les nations préservent leurs subsistances, autrement, elle leur est disputée jusque sur leur sol et précaret. Qui ne veut gravir les montagnes vivra au fond des trous, dit un poète. A la forme poétique, manque encore cette lucidité insupportable qui s'impose dans ces affaires, parce que le poète suppose que celui qui ne gravit pas les montagnes, vivra misérablement mais qu'il vivra quand-même. Or, nul n'a plus besoin de misérables ni d'esclaves. Renoncer à la lutte éternelle pour la vie, c'est abruptement perdre la vie. Si vous vous demandez quelle mouche m'a piqué, d'où je sors ça? La réalité concrète objective, pour peu qu'on l'examine, l'enseigne parfaitement. Si j'ai lu un auteur? Oui, un très désagréable, pas un livre de chevet, le manifest du combat. C'est un livre désagréable, mais hélas, il contient des vérités irréfutables. L'auteur est d'un matérialisme presqu'insensé, brutal, au point que l'Arabo-Musulman à la pensée douce et nuancée, a du mal à concevoir que pareille oeuvre fut aussi populaire, elle le fut, incontestablement. Si ce livre contient une vérité, c'est une vérité qui pouvait se découvrir sans le livre, la vérité de la lutte éternelle pour la vie. Cette loi éternelle implacable, s'impose à la nation des Musulmans et à ceux qu'elle groupe, comme à toute autre entité, hélas.
Or, il arrive qu'au moment où les hôtes du Miséricordieux remplissent les terres saintes, venus de tous les continents et couleurs, toute langues et climats, il arrive que la tyrannie au pays de Sham, tergiverse au sujet de la trêve proposée, j'ignore à cette heure si l'accord est conclu et s'il y aura une pause dans les violences. Quoi qu'il arrive, rien ne sera plus jamais comme avant. Quand un peuple sort contre un gouvernant, celui-ci, bafoué, devient aussi dangereux qu'un monstre blessé. C'est alors une lutte dont la seule issue décente est la défaite du gouvernant, la victoire du peuple. Pas plus que l'eau d'un fleuve ne revient à sa source, le soulèvement ne peut cesser et les masses regagner leurs foyers et occupations régulières, sans la concrétisation de l'heureuse victoire. Pourquoi arbitrer en faveur des peuples quand ils se heurtent à leurs gouvernants? C'est en vertu du simple fait, que le peuple crée le gouvernant, il en est la matrice, et non pas l'inverse. Souvenez-vous de cette phrase qui valait la pendaison, aux temps où l'usurpateur Plantagenet, s'était saisi de la majeure partie des terres du royaume de France. On murmurait, "Un peuple fait un roi, un roi ne fait pas un peuple".
Voici donc une charade illustrative, une seule, le temps me fait défaut.
Mon premier finit les phrases,
Espace,
Mon deuxième est un nombre premier très particulier,
Espace,
Mon troisième afflige de la part d'une femme, comme il est beau, dans la bouche d'un résistant!
Espace,
Mon dernier, en deux syllabes se fait vers la terre ou vers Dieu, selon chacun, croyant ou incrédule,
Mon tout est une expression qui suggère qu'on a atteint un seuil décisif.
Très bonne fête du sacrifice, elle arrive les prochains jours, vendredi peut-être.
Vos réponses ici,
julien.weinzaepflen@numericable.fr
(qui transmettra)!
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