mercredi 4 avril 2012

Compte rendu de la treizième charade, remue-méninges 36

(du Croissant de lune)



J'en ai pris du retard, j'ai tassé de la poussière sous le tapis, j'ai négligé du travail, j'ai remis à demain, puis encore à demain. Peu s'en fallut, que je ne plante tout là, pour certaines raisons qu'on devine. Ce compte-rendu est bref, c'est rien de plus qu'un classement d'arrivée, minimum, pas plus qu'il ne faut.


Remue-méninges 36-1, la réponse est "barbarie".
Mon premier c'est l'or en barre,
Mon deuxième c'est ce dont on couvre une bête de somme avant de la charger, le bât,
Mon dernier est le riz, céréale des Chinois.

Le premier est Hocine qui décompose très bien, par le menu morceau.

Le deuxième est Chérif, juste après, bien décomposé.

Le troisième est Mustapha, pareillement, bonne décomposition.

Le quatrième est Ludo, à merveille.

La cinquième est Babette, bonne joueuse, la plus régulière, la plus assidue.

Le dernier, le sixième pour cette première charade, pourtant très simple, il n'est autre que Julien le Torrentiel, tard dans la nuit. Encore lui fallut-il une aide appuyée!


Remue-méninges 36-2 le suprématisme. A ce propos, je notes que le sens que je donnais au terme, s'emploie assez couramment dans l'univers intellectuel, sans être passé au dictionnaire dans ce même sens. Deux joueurs, Ludo et Mousse, me l'ont fait remarquer, en me suggérant une définition artistique et picturale. Or, j'assure avoir entendu le terme employé dans le sens que je lui donne, et fréquemment, encore. C'est d'ailleurs assez logique, mais le dictionnaire a du retard sur le langage, y compris intellectuel et académique.

Mon premier est connu, su,

Mon deuxième est le pré où vont les bêtes,

Mon troisième est mat, comme le roi du jeu d'échec, à la fin d'une partie. Notez bien ceci que le roi n'est jamais mort ou mat, non pas du tout, il est seulement en échec, et sans la moindre fibre d'héroïsme, vertu populaire, le roi se livre et constitue prisonnier, pour jouir sans doute, d'un traitement de faveur.

Mon dernier est l'isthme entre deux continents.

Le premier est Julien, qui ne dormait pas, semble-t-il, au milieu de la nuit.

Le deuxième est Mustapha, qui, dans un autre message, me présente la définition picturale du dictionnaire.

Le troisième est Ludo, qui émet déjà, quelques doutes sur la définition, suggérant que je me suis trompé, que je devais prendre "suprématie" au lieu de "suprématisme".

La quatrième est la bonne Babette qui est supérieure sans suprématisme, oui, cette inoffensive cuisinière, qui partage à égalité sans léser personne.


Voilà pour ce suprématisme, dont je pourrais dire, que le suprématisme eut-il forme humaine, il faudrait en débarrasser l'existence, parce qu'il fait beaucoup de mal, c'est démesuré.
Remue-méninges 36-3, "prédestination".

Mon premier est le pré,

Mon deuxième est l'article "des", indéfini pluriel,

Mon troisième est l'impératrice égyptienne Tii, mère du Farahon Akénaton, au règne peu propice.

Mon dernier est la nation, qui fait qu'un peuple n'est pas qu'un amas d'individus agrégés par intérêts, coexistants sur le même espace.

Le premier est Julien vers les quatre heures du matin, noctambule.

Le deuxième est Mustapha,

Le troisième est Ludo, mais il eut besoin d'un coup de main, je me contentais de lui rappeler que l'impératrice était déjà tombée, il la trouva seul après le déjeuner.
La quatrième, en fin d'après-midi seulement, fut notre chère Babette, qui eut du mal avec l'impératrice. Babette eut besoin d'une aide plus concrète que Ludo, un dépannage.


Le cinquième et dernier, est notre travailleur, Jean-Nicolas, qui s'excusait de n'avoir pas le temps, de résoudre les autres charades. Il préparait une A-G associative, donc, avec le travail, on ne peut lui en tenir rigueur. J'aime bien ce joueur tardif, qui fait ce qu'il peut.


Voilà, la corvée est faite. Je forme le voeu, qu'à l'avenir, les charades ne nous mettent plus autant que ça, sous tension, à l'épreuve.

Croissant de lune.

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