"Je m'éveille au matin et dès que je sors de ma maison, la sagesse marche toujours devant moi", dit en substance un passage du livre de la sagesse.
La sagesse marche donc au-devant de l'intelligence, lui procure des intuitions de connaissance et de comportement adéquats.
Que dit rené descartes ? (Que fait la police ?)
"Longtemps je me suis couché de bonne heure". Ah non, ça, ce n'est pas Descartes, c'est Marcel Proust, c'est la première phrase de "La recherche... du temps perdu".
""Le travail est le fonds qui manque le moins." Ah non, ça, c'est Lafontaine, dans "Le laboureur et ses enfants". Quand j'étais enfant, j'avais joué cette "scène d'enfant" de robert schumann intitulée "Le gai laboureur", Nietzche a écrit "Le gai savoir". Y a-t-il quelque chose à savoir, y a-t-il quelque chose à voir ? Vous voulez quelque boire quelque chose ?
"Le travail est le fonds qui manque le moins", disait René Descartes. Ah non, c'était Lafontaine. Et moi, j'écrivais avant-hier que l'écriture était le don.. (sic) qui manquait le moins; Quand on écrit, on tire quelque chose de son fonds, et on essaie de le faire avec don.
Il est probable que "le pain spirituel" soit souvent du "pain perdu". Quelle perte !
"Le travail..." "Le temps perdu..." Travaillons-nous à fonds perdus ? Nous perdons-nous en paroles ? Proust a-t-il perdu son temps en écrivant "la recherche" ? Remarquez qu'on dit "La recherche" en s'abstenant d'ajouter ce qu'il cherchait :
"Des chercheurs qui cherchent, on en trouve ; des chercheurs qui trouvent, on en cherche", disait de Gaulle.
Maître Eckart disait que, quand on cherche autre chose que Dieu, ne serait-ce qu'en cherchant quelque chose, on rencontre le vide.
Les trouvailles de celui que certains n'hésitent pas à appeler "le divin Marcel" (pour le comparer au "divin marquis", cet autre écrivain qui a dépeint des pratiques sexuelles flagellantes, ces trouvailles sont-elles vides ? Marcel Proust a-t-il consacré son oeuvre à perdre son temps en écrivant du vide en phrases interminablement pleines ?
"Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée" ("longtemps je me suis couché de bonne heure", "travaillez, prenez de la peine, c'est le fonds qui manque le moins"), voilà ce que disait Descartes, dans la première phrase de son "discours de la méthode".
Il a douté de tout alors que "la sagesse (marchait) toujours devant lui".
Descartes ou "le bon sens près de chez vous", comme au crédit agricole.
C'est que "la terre ne ment pas", faisait dire Emmanuel berl (sacré Théodor) au maréchal Pétain, et que la sagesse est peut-être de "cultiver son jardin", comme on en trouve l'affirmation à la fin du "Candide" de Voltaire.
"Le bon sens près de chez vous", "la terre ne ment pas", "il faut cultiver votre jardin", est-ce que je ne ferais, par hasard, qu'enfoncer des portes ouvertes ?
Et si la sagesse était proverbiale...
Dans la Bible, la sagesse est, tantôt assimilée au verbe, tantôt assimilée à l'Esprit, que les orthodoxes appellent "le féminin de dieu".
Si la Sagesse est proverbiale, c'est comme si elle parlait à la place du Verbe.
Est-ce à dire que la sagesse suppose le langage, suppose la parole ?
"Le bon sens près de chez vous", un peu comme les proverbes.
Les moralistes ont tenté de se rapprocher d'une écriture proverbiale à travers l'art de la maxime.
La maxime, comme l'aphorisme, recherche à énoncer une phrase, qui soit tellement concise qu'elle comporte sujet, verbe et complément, pas plus.
Enfin presque! Sujet, verbe, complément, c'est censé être la formule idéale de la phrase française.
Avec la maxime, on cherche à énoncer une vérité définitive à travers une phrase prédicative.
Le sujet y devient le thème, l'attribut y prend la place du complément, et il prend le nom de prédicat.
La phrase prédicative est peut-être le contraire de la phrase prédictive. La sagesse, c'est peut-être de ne pas chercher à connaître l'avenir par la divination. Vouloir prédire l'avenir, c'était une abomination pour la Providence divine.
Entre le thème et le prédicat, le verbe idéal est le verbe être.
"La logique de Port-Royal" du grand Arnaud supposait qu'il n'existait pas de substantif, ce que nous appelons des noms.
Tout nom était un verbe supposé renfermer en substance le verbe être.
Tout nom était proféré, dans l'ellipse du verbe être.
Où suis-je, où vais-je, que deviens-je ? Pourquoi ce tryptique ne contient-il pas : "que fais-je" ?
Une autre conception de la sagesse propose qu'elle soit une entrée immédiate en action. C'est la conception que défend, entre autres, le philosophe Maurice blondel.
"La sagesse marche toujours devant moi" pour que je ne parle pas, mais que j'agisse.
Dans cette optique, la première faculté de l'homme serait l'intelligence, l'intelligence de l'action, l'intelligence qui s'adapte aux situations de l'existence, et aux accidents de ce destin si précaire de l'homme venant dans le monde.
"La Vie était la Lumière des hommes", dit le prologue de Saint-Jean, qui "éclaire tout homme venant dans le monde", ajoute le même auteur.
Mais si la sagesse est d'abord une intelligence de l'action, elle inscrit moins l'homme dans l'être que dans le devenir, ce mouvement évolutif et de croissance.
Si la sagesse est d'action, cela expliquerait qu'il y ait si peu de verbes d'état, à l'exception d'"être, paraître, "rester", "demeurer", "sembler".
"L'un reste et l'autre part".
Si la sagesse est d'action, pourquoi est-ce que je me perds en paroles ?
Je vous donne le top !
Deux charades assez simple :
Mon premier est une lettre grecque, dont l'homonyme en Français est l'interjection du mépris qui veut éloigner ;
j'ai toujours l'impression que mes discours sont clairs comme de mon deuxième de roche (ce n'est pas du cristal) ;
mon troisième est l'endroit où l'on réunit les animaux difficiles à mettre en cage (les animaux partageraient avec nous l'âme appétive et l'âme sensitive, mais seraient privés de l'âme intellectuelle, privilège de l'immortalité).
Mon quatrième est la même lettre grecque que mon premier, le mot à trouver se construit donc sur ce qu'en stylistique, on appelle une inclusion.
Il est heureux que mon premier et mon quatrième soient des lettres grecques, car les grecs seraient les premiers à avoir mis mon tout en honneur, que les uns définissent comme un amour de la sagesse et les autres comme une masturbation de l'esprit, ou encore "un roman conceptuel", qui veut toujours trouver la vérité ou le propre de l'homme.
Si mon tout est l'amour de la sagesse ou la recherche de la vérité, pourquoi les enfants ne l'apprennent-ils pas dès la sixième ?Peut-on déduire la vérité des "idéalités mathématique" ? Pourquoi n'enseigne-t-on pas mon tout à partir des Maths modernes ?
Si les hommes n'aiment souvent pas mon tout, c'est peut-être à cause de ma seconde charade :
mon premier est le préfixe qui tourne autour... du pot ;
Les mon deuxième et les couleurs ne se discutent pas ; pourquoi n'avons-nous pas tous les mêmes ? Pourquoi, dès l'enfance, avons-nous de certains dégoûts ? Même Freud détestait les épinards... Moi aussi, mais je me suis rattrapé sur le pinard. Mon premier tout aime bien les "mots d'enfant". Il paraît, d'après Karl Jaspers, que, dans mon premier tout, "les questions sont plus essentielles que les réponses". Brel disait dans la chanson des "Vieux amants" que Madame avait perdu le mon troisième de l'eau et Monsieur celui de la conquête :
"Oh mon amour !"
Mon quatrième est la nourriture des chinois, relativement sans saveur, comme mon deuxième de la première charade, je vous embrouille
Mon tout est une propension rhétorique à être obscur jusqu'au burlesque, en paraissant tourner en rond.
On dit que le torrentiel a cette propension à mon tout.
Mais voilà que je tourne en boucle.
Répondez-moi plutôt ici :
julien.weinzaepflen@numericable.fr
Ca y est, le marchand de sable est passé.
La sagesse, ça consiste peut-être à écrire simplement sur le sable.
Mais le temps tourne dans le sablier, et je tourne en boucle et vous fais tourner en bouriques !
Répondez plutôt, je vous attends !
La sagesse est une longue patience.
La patience est l'autre nom de la réussite... aux cartes.
Ai-je fait une patience ?
Répondez-moi, je vous en prie ! Répondez, ne vous faites pas prier !
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