dimanche 5 janvier 2014

"L'air dans la tête"

Ce blog, en sommeil depuis ttrop longtemps, s'enrichit de'un nouveau jeu, entièrement rédigé par MUstapha Tarabhat et dont voici la première livraison: Bonjour à tous et chacune ou à toutes et chacun. J'emprunte la formule à André Pruvot. J'essaie d'alterner, mais ne sachant plus ou j'en suis, aujourd'hui,, je livre les deux. "Il est un air pour qui je donnerais Tout Rossini, tout Mozart et tout Weber; Un air très vieux, languissant et funèbre Qui pour moi seul a des charmes secrets." (Nerval, 1808-1855). Je m'aperçois que j'ai oublié d'envoyer le programme télé. Ça s'explique par l'émotion (agréable) que j'ai éprouvée ce matin. "Avec des "si", dit-on (tonton et tontaine), on mettrait Paris en bouteille" (poil aux oreilles). Sans vouloir le mettre en bouteille, que de chansons consacrées à Paris: "Paname, on t'a chantée sur tous les tons..." (Léo Ferré). Il y a environ 25 ans, un ami apris l'initiative de consacrer une cassette de 90 minutes aux chansons sur le thème de Paris. Je ne sais plus si la chanson d'aujourd'hui y est. Certaines chansons (et c'est notre cas ici) portent plus particulièrement sur la Seine: "Moi, je m'en vais; adieu, la Seine, Et d'ici que je revienne, de l'eau coulera sous tes... (Ferré) "T'en souviens-tu, la Seine, Comme ça me revient, me revient... (Anne Sylvestre) (que j'essaierai de vous envoyer dans la journée). Brassens aussi fait intervenir la Seine dans $"les ricochets". Notre auteur a le même prénom qu'un saint du XVIIe siècle qui s'est occupé des pauvres, des prostituées et des galériens. Bien que du Midi (dont il a vanté les gens et la vie), il a chanté Paris, plus particulièrement la Seine, et encore plus particulièrement ces constructions architecturales l'enjambant et unissant les deux rives (la gauche, intellectuelle et bohème) et la droite soi-disant cossue ou bourgeoise. Dans la chanson, il est surtout question des SDF (qui ont perdu, avec le toit, le nom si évocateur de $"clochards"). Ces constructions architecturales en question leur servent de toit, de refuge pour la nuit. Vous avez trouvé quel mot se cache derrière ma périphrase "constructions architecturales enjambant..."? En arabe, c'est al-Kantara; oui, comme la ville espagnole et la revue de l'IMA (Institut du Monde Arabe), symbole de ce qui unit, relie, contrairement au mur, qui sépare, exclut, précisément "désunit". Il fut un temps où France-Culture, le samedi midi, accordait trois minutes à Raymond Devos. Un jour, celui-ci avait choisi pour thème: "je hais les murs..." Résumons-nous pour que ce ne soit pas que digressions et charabia: un chanteur méridional chante un paysage particulier de Paris, fait de ces constructions architecturales enjambant la Seine, et principalement pour personnages des clochards qui y vivent ou y survivent. Alors, vous y êtes? Prêts à le franchir? Allez-y, répondez ici: mustapha.tarabhat75@orange.fr

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire