dimanche 25 novembre 2012

La charade de la sécurité

"Attachez vos ceintures", et clic ! sauf que, si l'accident vous vient vous surprendre, la ceinture peut devenir un étrangleur. Autrefois, pour s'assurer de la fidélité de sa dame, le "preux chevalier" qui partait en croisade, attachait à sa femme une ceinture de chasteté. Il faisait peu de confiance à la pèlerine non marcheuse. On dit que l'obésité fonctionne comme une ceinture de graisse que l'on s'attache, de part et d'autre de la taille, au niveau de la ceinture, pour se protéger du monde extérieure. L'obésité comme une forme d'autisme corporel ? Sauf qu'on en est revenu des analyses de l'autisme héritées de "La forteresse vide" de Bruno Bettelheim. Le besoin de sécurité est l'avers d'une peur d'être abandonné. Mais peut-on conjurer cette peur autrement que par de la confiance en soi (ou en dieu, à condition qu'Il ne soit pas un alibi du "moi" - ce qui est difficile à prouver -, sans quoi il serait là comme une de ces fausses sécurités multiples) ? Trois petites charades pour rendre compte de ce besoin sans fond (et j'attends vos développements sur la "sécurité intérieure") : Première charade : Mes deux premiers sont les deux articles indéfinis (masculins ou neutres), au singulier et au pluriel ; mon troisième est l'acronyme du foyer des etudiants catholiques (il existe à strasbourg, notre ami Patrick valet-bello, que, peut-être certains d'entre vous ont connu, y a vécu pendant trente ans) ; mon quatrième est la moitié du canari qui se disputait toujours avec le chat Rominet dans le dessin animé ; mon cinquième est ce qu'on se fait quand on est d'un naturel angoissé ou colérique ; mon sixième est l'envoi qui conclut la messe ; et mon tout est le caractère de ce qui ne peut faire défaut. Deuxième charade : mes deux premiers sont, respectivement, le deuxième nombre de la première série de la base dix et le premier nombre de la deuxième série (rappelez-vous que la base dix part de zéro à neuf) ; ma troisième peut être plate ou gazeuse ; ma quatrième (en deux syllabes) est une obsession qu'on ne comprend pas tant qu'on ne la partage pas : elle se termine comme la peur maladive, mais commence par le participe passé du verbe lire, donc elle est plus noble que la peur sans raison d'un objet (trouver cette peur maladive peut vous rapporter des points supplémentaires) ; mon cinquième est ma couche ; et ma sixième est sa finale ; mon tout est un des caractères du Sacrement du mariage (dans le mariage, distinguer le Sacrement de l'institution, on fait beaucoup la confusion ces temps-ci, du fait d'un certain débat). Troisième charade : mon premier est une note de musique insulaire ; mon deuxième est le petit de maman vache ; mon troisième est un berbère ; mon quatrième est la formule d'envoi de la fin de la messe ; et mon tout est le caractère de ce qui est susceptible, non d'envoi, mais de renvoi et de répudiation. Je vous rappelle le sujet de dissertation (pouvant valoir de 1 à 10) : Existe-t-il une vrai sécurité intérieure ? Rassurez-moi ici : julien.weinzaepflen@numericable.fr

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