dimanche 11 novembre 2012
La charade du logement
Qu'on se le dise, les écologistes me font rire et cela ne date pas d'hier.
voilà cécile Duflot nommée au gouvernement. Elle est ministre du logement. et que s'empresse-t-elle de faire ? Construire cinq cent mille logements sociaux, alors que les politiques de "grands travaux" déforestent la terre, épuisent les ressources de la planète et qu'il y a je ne sais combien de logements vides. L'association Droit Au Logement, le collectif du "jeudi noir" attirent son attention là-dessus, lui rappellent ces vérités toutes simples qu'elle connaît depuis longtemps, elle saute dessus comme un cabri et milite vent debout pour qu'on se serve de ces logements vides pour y héberger les "sans abri" (bon, on se dit qu'elle découvre l'eau chaude, que, cinquante-huit ans après la loi qu'a déclenchée l'appel de l'abbé Pierre, rien n'a vraiment changé), mais ce ne sera valable qu'en hiver... ah bon, mais pourquoi seulement en hiver ?
A propos d'hiver, avez-vous remarqué cette ineptie qui consiste à reculer d'une heure au moment précis où les jours raccourcissent ? sous prétexte, paraît-il, qu'on ferait des économies. Ah bon, mais comment pourait-on faire des économies s'il faut allumer la lumière une heure plus tôt pour lutter contre la nuit qui tombe à cinq heures ?
J'avais une amie (que devient-elle ?) qui ne supportait pas l'heure d'été. Comme, à l'époque, je ne m'étais pas rendu compte de cette donnée ubuesque, je compatissais aux troubles de son "horloge biologique" qu'elle disait que provoquait l'heure d'été. Si je m'étais avisé que l'heure d'été nous faisait vivre une heure de plus de jour, je n'aurais pas été aussi complaisant à ses plaintes. Mais cette amie avait l'habitude de lancer, comme cécile duflot, quand elle n'était pas d'accord avec un argument qui tombait dans une conversation:
"Mais pas du tout, criquet, ou alors en été !"
Mais revenons à cécile duflot.
Première charade :
Sur cet île, ma première, il y a beaucoup de logements vides, mais l'etat ne les préemptera pas pour l'hiver, car Jospin y prend ses quartiers d'été, et beaucoup de "people" font comme lui.
mon deuxième est un questionnaire ;
mon troisième est un adverbe de lieu, qui sert de titre à un des livres de Nathalie Sarraute, un des derniers, mais pas un des meilleurs ;
mon quatrième est le pronom du neutre ;
et mon tout est ce que fait cécile duflot en paroles et partout, sauf sur l'île, ma première, mais seulement en hiver.
deuxième charade :
1 Mon premier a planté la petite graine, mais est toujours présumé, ce qui fait qu'on se demande (pronom interrogatif, mon deuxième) est mon premier ;
mon troisième est la désinence finale du nom de l'ancien Président de la république ;
ma quatrième est circulaire, sauteuse ou musicale ;
mon cinquième est le pronom du neutre ;
et mon tout est souvent confondu avec ce que fait cécile duflot, alors que c'est un acte de police qui consiste à mettre une maisons sensdessus-dessous, un peu comme un cambriolage, et sans la ranger après, pour trouver quelque chose qu'on a souvent caché ailleurs.
Troisième charade :
lors de la dernière élection présidentielle américaine, il y avait les (mon premier) Obama et les (mon premier) romnay ;
mon deuxième est l'onomatopée qui imite les pleurs ;
mon troisième est le rappel que l'on fait aux chanteurs, aux musiciens et aux charadiers ;
mon quatrième est l'agrégat de matière chargée positivement ou négativement ;
et mon tout fut une expérience américaine d'interdiction des boissons désinhibantes, mais peut s'étendre à toute interdiction en général.
Ne vous interdisez pas de m'apporter vos clefs ici :
julien.weinzaepflen@numericable.fr
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