samedi 14 avril 2012

Compte rendu de la vingt-deuxième charade

(Remue-méninges 47, par le Croissant de lune)


Chers amis de l'amitié.


Nous sommes le tout dernier jour du carême. A sept heures du soir, ma femme ira remettre en marche les sonneries de l'église. Les cloches étaient dit-on, parties à Rome depuis quelques jours. Je m'en suis rendu compte, le jeudi après-midi, faisant une courte sieste. Je n'entendis pas les coups de trois heures, arrivé à douze, j'étais encore couché. Ce soir et demain, les cloches sonneront à nouveau, joyeuse fête de Pâques à tous et toutes. Notre Julien le Torrentiel, fait vraiment ses pâques, en homme de foi et de tradition. Nous n'avons rien de lui, ces jours-ci. Quand il nous reviendra, si Dieu veut, il me trouvera réconcilié.


Je n'eus rien d'autre qu'une parcimonie parcimonieuse à vous servir. Jour maigre, pauvre rente, comme chantait Rutboeuf.

Mon premier pare les coups, les évite, les esquive,

Mon deuxième est la note "si", entre le "la" et le "do",

Mon troisième ce sont les maux dont on se plaint et non pas les "mots", comme me l'écrit Babette, bien que ça puisse se tenir, au fond,

Mon dernier est l'incrédule qui nie, qui ne veut pas croire, il veut voire puis il veut toucher, et quand bien même, il nierait encore,

Mon tout est la parcimonie, comportement économe. Julien suggérait la frugalité mais celle-ci ne concerne que les repas. Molière dans l'avare s'interroge sur la question de savoir, si on peut faire bonne chère avec peu d'argent. Notez qu'à l'heure actuelle, les pauvres ont tendance à l'obésité autant ou plus que les nantis, soucieux de leur forme et apparence.


Le premier à trouver, fut Mustapha, avec un certain dépannage,à 7h39, dépanné une seule fois.


Le deuxième fut Julien le Torrentiel, nous étions encore en bysbye, je ne retransmets pas. Il y eut besoin d'une bonne dépanneuse pour le désembourber, je le fis de mauvaise grâce. Il y parvint, à 15h53, seulement! Je ne jugeais pas à propos, de mettre autant d'énergie que nécessaire à résoudre sa propre charade qui dattait de la veille, sollution que je ne trouve toujours pas. Allez, faisons la paix, c'est Pâques!...

La troisième fut Babette, mais elle proposa coussicoussat, mais pas de couscous. Puis il y eut un dépannage dont elle n'eut pas besoin, puisque les mails se sont croisés dans les airs. A 17h44, j'eus ddroit à la bonne réponse, et j'apris le nom de son chien, Austral. Elle m'assure, qu'à sa table, elle ne me traiterait pas avec parcimonie, mais bien avec la générosité que je lui suppose. Bonne douceur Angévine.


Le quatrième est Jean-Nicolas qui trouva sans dépanneuse, à 18h55, parfaitement décomposé. Il faut dire qu'en début d'après-midi, je lançais une version corrigée du remue-méninges, pensant que les premières définitions étaient aproximatives ou insuffisamment claires.


Le cinquième et dernier, fut l'amical Ludo, à 19h52, ce qui n'est pas dans ses habitudes. A l'ordinaire, il est dans un mouchoir de poche avec Babette, sauf quand le Torrentiel ne dort pas de la nuit.


Participation moyenne, parcimonieuse, deux seulement, Ludo et Jean-Nicolas n'eurent pas besoin d'un coup de main. Bientôt sept heures, il faut que ma femme y aille. C'est une dame d'oeuvre et non pas une dame patronesse, comme me l'a appris le Torrentiel, connaisseur de ces choses.


Bonne fête à tous, dans l'amitié sans limite.


Croissant de lune.

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