Que de négligences! J'ai laissé passer le temps, s'accumuler le travail, ça fait trois remue-méninges qu'il faut rattraper. Pas un mot, sur les jeux addimots, ni sur la soupe de lettres mal énoncée. Celui du 11 avril, vint après le dimanche où je relayais l'addimot de la séduction, je n'ai plus qu'un vague souvenir. Babette en était mieux sûre que moi, cette bonne joueuse, Ludo et Mousse, j'en oublie probablement.
Ma soupe de lettres, si mal posée, était à propos de ce qu'on a retenu de Sully, ministre d'Henri IV. Ce grand homme était soucieux qu'il y ait de l'abondance dans le royaume. On lui attribue cette merveille, :
"Labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France." Quand j'étais enfant, j'avais à entendre cette sentence, l'impression que le grand ministre encourageait la besogne. Le travail rural et nourricier, du laboureur et du berger, s'en trouvait justifié, annobli. Il était heureux, ce temps, où on gagnait une sommaire subsistance, en vaquant aux soins des labours et troupeaux. Ainsi, très simplement, la France connaissait, selon les années, une saine abondance. On se figurait volontiers, cette France aux mamelles bien garnies, dispensatrice de nourritures à ses enfants, à ses fils. Il n'y a que tout juste deux jours, j'ai découvert un club de réflexion politique, qui se nomme "Fils de France", lequel me va comme un gant. C'est un club animé en grande partie, de beurgeois, à tendance très souverainiste, style Chevennement, et d'un anti-Sionisme sans tâche ni complaisance. Oui, il semble bien, que le souverainisme, j'entends par là, le souverainisme Français, a des chances d'être incarné et animé, de plus en plus, par l'élément beur, ce qui n'est pas très surprenant. Donc, me voilà devenu un fils de France, maintenant!
Mais qui est la France? Par qui est-elle le mieux incarnée, notament sur cette liste? Il m'en faut une qui ait des mamelles bien rebondies. Après la soupe de lettres, j'ai fait mon choix, notre nourricière Babette est la France par excellence, elle convient à merveille aux deux charades du mercredi 11 avril, générosité et pleinitude, parce qu'elle est pleine et généreuse, n'est-ce pas? Je ne détaille pas tout, parce qu'à la fin de ce compte-rendu, je retransmets la réponse d'un ami de Julien le Torrentiel, tellement inspirée qu'elle vaut le coup d'être illustrée.
Vous aurez noté que je n'ai pas pu résister à sortir le "j'ai", de la voleyeuse, ça me démangeait depuis quelque temps. Le fait est que j'ai soigné des voleyeuse, belles et élancées à souhait. Une d'elles très mignonne, m'a fait un petit topo sur son sport. Elles sont jolies ces filles, mais elles soufrent des genoux, chevilles, parfois du dos, à force de sauter si haut. Elles ne peuvent pas toujours bien se réceptionner, et, pour éviter de se cogner dans les airs, entre co-équipières, celle qui saute crie, "J'ai!" ce qui signifie que sa voisine ne doit pas s'élancer en même temps. Sur elles, mes soins sont moyennement efficaces, ce sport est grâcieux d'apparence, mais il est à peu près impossible de le pratiquer sans lésion. Je suis vernis, je soigne de la belle jeunesse. Ces nanas, je les trouve si belles, que figurez-vous, j'en ai fait l'article, à des gars sportifs, comme un entremetteur. Le comble c'est que ça marche! J'ai branché un lycéen joueur de tennis, qui n'avait pas encore d'amie, au sujet de ces filles. Eh bien, un mercredi soir, il était tout content de m'aprendre que ça y est, c'était fait, il sortait avec une voleyeuse! Il m'a dit son nom, mais c'est un secret, je cafte pas. C'que c'est beau, un petit couple de sportifs!
Je posais mes deux charades, que j'envoyais le mardi 10 avril à 23h29 précises. Je l'ai reposté plusieurs fois dans la journée, comme devraient faire plus souvent, les autres charadeurs. Julien le Torrentiel, trouva la première, à 1h58 du matin, ce noctambule. Premier pour la première, il eut droit à je ne sais combien de repêchages, n'eut la seconde qu'à midi 7. J'ai pas compté les dépannages, mais... ça vaut rien en notation, Torrentiel! Plus je le conseillais, plus il se perdait. Pour ainsi dire, je le dépannais à chaque membre de la charade. Et encore, quand il a fini à la fin des fins, il trouvait mes définitions tarabiscotées. Ce crâne épais, eut le front de soutenir que la plaie n'est pas une solution de continuité de la peau et des tissus soujacents, mais une sollution de discontinuité, contre la lettre des anales de médecine! N'importe qui aurait dit, "alimentaire mon cher Watsone", mais pas lui, il plaide, il récrimine. Pour sa pleinitude si laborieuse, baillons-lui un zéro en forme de pleine lune.
Mustapha quant à lui, n'eut pas besoin de dépannage. Il trouva seul, mais la seconde avant la première. Il dort pas bien, notre Mousse. Sa réponse à la première, vint pendant que j'étais couché, à 4h12 du matin. Il avait précédemment répondu à la seconde charade, à 3h48 précise. Deuxième pour la première, il est premier pour la seconde, Julien s'étant embourbé. A propos de la rose de "générosité", Mustapha m'envoyait le poème de Ronsard, "A ma maîtresse", Mignonne alons voir si la rose, etc. Je lui offris plutôt Babette en guise de maîtresse, mais la distance et les alléats, quel dommage.
Ce fut au tour de Ludo à 13h52, excellent joueur, bien décomposées, les deux charades dans l'ordre, un régal , troisième position.
Puis ce fut Babette, pleine de générosité, l'objet de tous mes désirs. Elle vint à 21h44 avec les deux réponses, matinale les autres fois. Elle vint tard, n'étant que cinquième pour la première charade et la seconde, le quatrième sera cité à la fin du message, un ami de Julien, hors liste. A chaque fois, je lui demande son menu du jour. Comme j'aimerai être tout près de sa douceur Angévine, promener son chien pendant qu'elle prépare quelque chose, partager son repas, voire... Bon j'arrête là mes délires, je ne lui appliques qu'une bise, mais à travers les airs, hélas. Cinq joueurs, la première charade trouvée par tous, Julien a été sérieusement repêché pour la seconde, qu'il ne mérite qu'un zéro avec rien devant. Voici précisément, la réponse de son ami, un gars qui s'occupe, je crois, de son ordinateur, magnifique réponse, sous ma signature.
Croissant de lune.
Voici ladite réponse :
Première charade:
1.J’ai cria Noah à Santoro pour le prévenir qu’il était en bonne position pour contenir et retourner le smash que Federer avec sa fougue renommée venait de frapper.
2.Nez c’est ce que l’on voit le mieux au milieu du visage, mais ce n'est ni un cap ni une péninsule etc...
3.Rose qui venait d’éclore et que chantait Pierre de Ronsard à sa mignonne.
4.Ite missa est, la messe est dite pour mon tout qui bien sûr est toute la légendaire générosité avec laquelle lors de son festin quelque part dans un village nordique, Babette combla ses convives.
Deuxième charade:
1. Plaie, parce que contrairement à une contusion les plaies sont une solution de continuité de la peau et des tissus sous-jacents.
2.Nid, c’est ce que font les oiseaux pur la couvaison...
3.Tu comme pronom personnel.
4.Deux comme nombre premier, le 1, qui n'a qu'un seul diviseur entier positif, étant exclu.
Et mon tout: la Plénitude.
Voilà la messe est dite et ces charades distribuées avec tant de générosité me laisse un sentiment de plénitude....Là je m’arrête pour aujourd’hui .
Bonne soirée et à la prochaine charade..
Jean-Pierre
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