Chers amis de l'amitié,
L'aurore s'est levé sur ma bouche sans sève, l'inspiration me fait défaut, les mots me manquent. Sans blague, je suis tari, pas moyen de trouver trois pauvres petits mots à décomposer, si possible ayant un ou des points commun, rien ne vient. Je ne pensais pas suffisamment d'avance à ce remue-méninges, ayant diverses tâches et préoccupations. Je propose un exercice de remplacement, veuillez me pardonner. L'esprit occupé, et le coeur, ah mon coeur est sur le pays de Sham, la Syrie, pays de bien et d'abondance, où gémit un peuple fier. Beaucoup trop de temps aura passé avant que de grandes capitales, qui vous servent la démocratie à toute heure, s'avisent de fermer les ambassades ou de réduire les représentation de la tyrannie. Je m'ennorgueillis d'énoncer que la Tunisie Verte fut la première depuis fort longtemps à prendre cette initiative. Parce que le sang humain est cher et précieux aux hommes libres, à peine le gouvernement formé, sans attendre l'exemple de personne, ma Tunisie Verte a congédié l'ambassadeur du tyran. Que je cesse de m'épancher, oh le pauvre peuple du pays de Sham.
En remplacement, chers amis de l'amitié, je vous sers une petite charade puis un poème où des mots manquent, à vous de les trouver. Le jeu consiste, ça prend du temps, à recopier le poème en entier, en y insérant les mots qui manquent. Ceux-ci seront représentés par une série de points, suivie éventuellement de la ponctuation qui succède au mot absent. Le nombre de points disposés est égal au nombre de lettres du mot manquant.
La charade.
Mon premier est une voyelle privative,
Mon deuxième est en excès,
Mon dernier est le lieu de la citoyenneté,
Mon tout se produit chaque jour au pays de Sham.
Le poème aux mots manquants.
de Guillaume Apolinaire,
C'est Loup qu'on la nommait.
Il est des loups de toute sorte,
je connais le plus ........,
Mon coeur que le diable l'emporte
et le dépose à sa .....,
n'est plus qu'un jouet dans ses mains.
Les loups jadis étaient fidèles
comme sont les petits .......
et les soldats amants des belles,
galamment en souvenirs d'elles,
ainsi que les loups étaient doux.
Mais aujourd'hui les temps sont pires,
les loups sont ...... devenus,
et les soldats et les .......,
les Césards devenus vempires,
sont aussi cruels que Vénus.
J'en ai pris mon partir ouvert
et monté sur mon grand ......,
je vais bientôt partir en ......,
sans pitié, chaste et l'oeil sévère,
comme ces guerriers qu'Epinal
vendait, images populaires
que Georgin gravait dans le bois.
Où sont-ils ces beaux ..........?
soldats passés, où sont les guerres?
où sont les guerres d'autrefois?
L'exercice n'est pas facile, je ne me souviens plus, il y a huit ou neuf mots manquants, restaurez-moi le poème dans son entier. Sûrement, ça va favoriser le très littéraire Torrentiel, bon, c'est tout ce que j'ai. Je crois que vous devriez pouvoir vous en sortir, moyennant un peu de patience.
Postez-moi vos réponses ici,
julien.weinzaepflen@numericable.fr (qui transmettra)
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