dimanche 30 septembre 2012
La charade de la réalisation tranquille
Vous y croyez, vous, à la sérénité ? Vous ne trouvez pas que c'est un peu ennuyeux comme idéal ? vous êtes plutôt Sénèque ou Pessoa ? Pourquoi je vous pose la question ? Et si vous essayiez de me le dire (pour quelques points supplémentaires, ah, l'appât des points !)
Parce que moi, voyez-vous ?
Aujourd'hui, je viens vous proposer de vous réaliser. Ca paraît exiger de grands efforts, se réaliser. Une espèce de connaissance de soi-même qui supposerait je ne sais quel reniement de père et mère. En fait, se réaliser, ça ne consiste qu'à prendre conscience de ce qu'on est en puissance et à le mettre en acte. Ca vous paraît compliqué ? Tiens, réalisez-moi déjà la résolution de cette première charade.
Mon premier est greffé, obsédé ou parasité (il y a des fantômes au château...)
mon deuxième est chiadé, caressée de la langue, sauf que vous mettrez un "i" à la place de l'"é" final, histoire de m'éviter d'avoir à vous dire que la deuxième syllabe de mon deuxième défèque...
Et mon tout est l'âme réalisée selon aristote, l'âme en acte, pas en puissance, mais Balzac trouvait se mot tellement léché qu'il y a vu des idéités. Il appliquait ce mot à la Julie de Rousseau, mais pas à la jument de Michaux ?
or on peut se réaliser doucement, sans faire de bruit, sans excéder ses besoins, en ne prenant des plaisirs que les naturels et les nécessaires, pour ne pas souffrir, pour avoir la paix, bref, pour connaître :
mes deux premiers sont privatifs du tôt (décomposez ma définition, vous aurez les deux qui s'enfileront comme perles dans un collier) ;
ce qui ne dévie pas reste dans mon troisième, on dit que ma terre en a un bien planté entre les deux pôles, mais c'est un mon troisième imaginaire, la verticale de l'Equateur, fait pour que les globes terrestres tiennent ;
mon quatrième est la voyelle rouge ;
et mon tout est la tranquillité de l'âme, bornée dans ses plaisirs pour ne pas se créer de souffrances inutiles.
Je vous souhaite d'avoir le tout de ma deuxième charade pour pouvoir vous réaliser comme le tout de ma première charade, sans "volonté de puissance", mais dans la puissance de votre volonté, puisque cette réalisation tranquille est votre but.
Au fait, comment dit-on but en grec ? ...L'étau se resserre !
répondez plutôt ici (avec ou sans marteau, avec ou sans enclume) :
julien.weinzaepflen@numericable.fr
La charade fromagère
Comme la république à trous:
du félin :
voici le remue tant attendu des accros!
1 il peut être le centre du problème ou se trouver dans un sac!
ou aussi être très coulant
2 un drôle de félin
3 identique, pareil
mon tout est un fromage délicieux!!
amusez-vous
réponse ici:
alx83@orange.fr
samedi 29 septembre 2012
La charade du dompteur
De cathou:
Mon premier se sert à table.
Mon deuxième est le symbole de L'hydrure de sodium
Mon troisième est un pronom personnel
Mon quatrième est une plante céréalière appréciée des chinois
Mon tout est un Indice : Animalier.
Merci de répondre ici
catherine.doleac@sfr.fr
Bisous
vendredi 28 septembre 2012
La charade gigantesque
De Ludo:
Bonjour à toutes et tous,
Voici ma contribution au remue-méninges, peut-être déjà posé dans un autre
temps mais c'est difficile de trouver de nouveau mot à développer d'une
façon satisfaisante.
Mon premier est une note de musique.
Mon deuxième est un rongeur.
Mon troisième coule de source.
Mon quatrième est une négation répétée.
On tient la casserole par mon cinquième si on ne veut pas se brûler.
Mon tout est démesuré.
Amicalement,
Ludo
Répondre à cette adresse:
ludovic.thuin@sfr.fr
mercredi 26 septembre 2012
La charade des malportants
Dring, dring, on vous sonne, je vous sonne... les cloches.
Pourquoi ? Parce que personne ne s'est précipité sur la liste pour proposer sur ma demande une charade propre à définir le premier tout de la première charade d'avant-hier, vous savez bien, ce qu'en termes strictement internes à cette liste (car il y a un blog des charades), on appelle le "remue-méninges 26". Personne ne s'est précipité et pour cause... Jusqu'ici, un seul joueur (qui est d'ailleurs une joueuse) a résolu ces deux charades qui vous donnent du fil à retordre, voire vous découragent de les résoudre, c'est pourquoi je vous accorde un délai, je vous fais grâce d'un jour de plus : le classement de ces deux charades, ainsi que de celle d'aujourd'hui qui va vous aider sera finalement clos vendredi soir, admirez ma mansuétude !
Donc définissons le tout de ma première charade :
mon premieir est l'un des trois pas du cheval ;
un des transferts symboliques de la lutte de David contre Goliathnous fait parler de l'antagonisme entre mon deuxième de terre et mon deuxième de fer ;
dans la chanson "aux marches du palais", une rivière coulait au milieu de la couche du cordonnier et de sa belle, cette couche est mon troisième ;
mon quatrième n'est pas contre ;
mon cinquième s'oppose au néant ;
beaucoup préfèrent le vin d'ici à mon sixième de là ;
mon septième s'oppoose au brute ;
et mon tout est le tout de la première charade du 26.
"Infirmière, allez voir au 26, ça fait deux jours qu'ils sonnent!
"Non mais t'es malade, charadier?"
Moi, malade ? Ce sont plutôt les charadeurs qui sont valétudinaires.
Soignez-vous ici :
julien.weinzaepflen@numericable.fr
La charade exigeante
Bonjour à toutes et tous,
Pas évident de s'y remettre, je vous en propose une que vous n'aurez sans
doute aucun mal à trouver.
J'aime la simplicité alors voici ma charade :
Mon premier est une interjection qui sert à faire répéter.
Mon deuxième se sert à table.
Mon troisième est étudié par un avocat quand il est de divorce.
Un petit coup de chimie ? Mon quatrième est le symbole du bismuth.
On se couche dans mon cinquième.
N'en déplaise à Julien, il n’y a que les anglais pour boire mon sixième lol.
Mon tout est synonyme de dureté, d’intransigeance.
N'oubliez pas de répondre ici :
ludovic.thuin@sfr.fr
Amicalement,
Ludo
lundi 24 septembre 2012
La charade des deux politesses
Il y a des mots que l'homologie phonétique atire dans l'escarcelle des rimeurs et des assonanceurs qui voudraient prendre un ascenseur pour la poésie plutôt que pour l'échafaud, même si André chénier nous a montré que l'un n'excuait pas l'autre.
Ainsi des deux mots que je vous propose de rapprocher aujourrd'hui.
L'hypocrisie n'est-elle pas la politesse du désespoir ? Beaucoup plus que l'humour ! Dans le fond, chaque état a sa politesse. Celle de l'humilié, on dit que c'est la dignité."L'hypocrisie serait encore l'hommage que le vice (rendrait) à la vertu", C'est pourquoi la société polissée a institutionalisé l'hypocrisie telle une politesse qui serait un rempart contre la violence. Polissé, politesse, peau lissée en surface par l'onguent de l'intonation, propreté d'apparence, mais sous laquelle perce toujours l'artifice d'une peau qui vieillit vite, d'un parfum, cache-misère, qui recouvre des effluves qui n'ont rien à voir avec l'"odeur de sainteté".
Examinons cette malpropreté dépourvue d'élégance morale et qu'une expression proverbiale a défini, mais dont nous devons poser le terme en charade, pour l'opposer à celui de la politesse incarnée.
Dans son livre "Bien entendu, c'est off", qui ne faisait aucune confidence, mais décrivait un système que tout le monde connaissait déjà, Daniel carton disait que si "le quotidien du soir" servait de "journal de référence", mon premier, lui, propriété, non de la banque Lazare ni d'edouard de rothschild, mais de Claude Perdriel, était, lui, un "journal de révérence", non à son actionnaire, mais à son principal éditorialiste, un gérontocrate se targuant de son amitié avec camus (pas Jean-claude, mais Albert) pour qu'on ne puisse jamais le prendre en défaut de se tromper. Ayant soutenu Mendèsfrance et "la deuxième gauche" (avouée caviard), comptant Jacques Julliard parmi ses grandes consciences à plume, le journal est aujourd'hui dirigé par un rédacteur en chef, dont le nom de naissance est Laurent Mouchard et qui a pris pour pseudonyme Laurent Joffrin, ça fait plus chic ! Mon premieir est l'apocope affectueuse du substantif de ce journal. Ce substantif se place sous le patronage de ce qui devrait être la principale qualité du journaliste : l'inspection curieuse d'un regard attentif et bienveillant. La qualité de ce regard est aussi celle du scientifique, tellement que nos "leçons de chose", avant de s'appeler cours de sciences naturelles, ont vu cette activité d'éveil s'appeler simplement des leçons... Allez, quel est, en une syllabe, l'apocope de ce canard ? Car je ne voudrais pas vous faire attraper la mare que je vous noie dans un verre d'eau. Claude Perdriel, Jean Daniel, Laurent Joffrin, je vous en ai largement assez dit.
mon deuxième est la conjonction de l'adjonction juxtapositive, cherchez parmi vos conjonction de coordination ;
mon troisième est le nom d'un homme politique français prénommé Roger, ancien agrégé de grammaire, ancien secrétaire de camus, ancien maire de Clermont-Ferrand, auteur en 1982 d'une loi qui porte son nom, réputée favorable aux locataires, et dont la fin de la vie fut marquée par sa volonté d'en finir aux côtés de sa femme Claire, lui étant gravement malade. Il réussira son suicide, mais Claire étant sauvée in extrémis, récidivera et mourra par noyade en 2005.
Mon quatrième est archéologique ou cybernétique, mais prononcez-le avec un "z",
après quoi, ce sera le "tea time", laissez infuser la charade et, quand vous aurez trouvé mon tout, je vous bonifie de cinq points si vous me donnez l'expression proverbiale qui lui sert de définition et quinze point si vous m'envoyez avant jeudi (ou déposez directement sur la liste), jour vacant de charade, une formulation charadière de cette définition proverbiale de la politesse à l'envers que nous venons de voir et où je m'étonne qu'albert camus se soit trouvé par deux fois de rencontre.
Mais remettons maintenant la politesse à l'endroit :
mon premier est une "relation orale ou écrite de faits réels ou imaginaires". C'est aussi un clavier de l'orgue, opposé au grand orgue.
Si vous ajoutez mon deuxième, qui s'y connaît dans son domaine, à ce chevalier brave et vaillant dont le nom vient de "prodes", être utile, vous obtiendrez le contraire de ce qui est sale ;
mon troisième est le modèle antique du corps politique, déjà marqué par la ville. C'est aujourd'hui le lieu où sont parqués dans des cages à poule entourées d'espace vert des suburbains souvent stigmatisés ou trop mis en valeur. Serge utgé-Royo les trouve triste dans cette belle chanson :
http://www.youtube.com/watch?v=wKnnvW1RfJU
(Si vous parvenez à ouvrir automatiquement une vidéo youtube, vous avez de la chance, car pour moi, ça devient la croix et la bannière).
Mon tout est une conception des rapports humains qui consiste à traiter les autres comme on voudrait être traités, en ne leur faisant pas ce qu'on ne voudrait pas qu'ils nous fassent, mais en attendant d'eux un retour. Cette notion n'est pas unilatérale comme la charité qui, pour cette raison, dégénère souvent en condescendance. Elle n'est pas juridique comme l'égalité où l'on arrive jamais, elle est un préalable à l'amitié entre les peuples, entre les hommes, à l'amitié dans tous ses états. Elle repose sur la conviction qu'on ne peut pas recevoir sans donner ni donner sans recevoir. De fait, recevoir sans donner est égoïste et donner sans recevoir finit par être lassant. "Il y a certainement plus de joie à donner qu'à recevoir", mais il faut que celui qui reçoit soit dans des dispositions propres à lui faire savoir que les rapports assymétriques ne sont pas vivables à la longue et épuisent ceux qu'ils pressent comme des citrons.
Je ne suis pas pressé. Je fermerai cette charade au classement jeudi soir et celle d'hier demain soir. Entre temps, vous aurez eu une charade de Ludo, les vénards !J'attends vos réponses ici :
julien.weinzaepflen@numericable.fr
dimanche 23 septembre 2012
Verbe et proverbe
Du torrentiel:
En plein coeur de la nuit, après que les charades ont quelque temps été mises en sommeil, avant l'"aube" où "blanchit la campagne" et qui, paraît-il fait du bruit (à l'aube, on entend les roseaux et les corbeaux... Et les colombes ?) Je suis votre corbeau du jour, je fonds sur vous en rase campagne et j'ai papilloné pour vous un proverbe à découvrir, une fois n'est pas coutume, qui résume tout l'esprit de ce jeu.
On dit souvent de la sagesse qu'elle est proverbiale. Comme si le proverbe se mettait à la place du verbe pour tirer la meilleure des leçons, la meilleure en sa forme et sa formulation : elle est définitive, se présente souvent sous la forme thème (un peu l'équivalent du sujet de la phrase)+le verbe définitif (ici, il sera impersonnel et moral)+le prédicat (l'équivalent de l'attribut du sujet, telle s'énonce la définition : le sujet à définir+le verbe être+ la définition, ce qu'on appelle le prédicat ou l'attribut que l'on prête au sujet. On ne prête qu'aux riches, les vérités que nous recélons dans un proverbe sont le plus souvent empruntées, au fait, on ne prête qu'aux riches est-il un proverbe ou un dicton ? La leçon du proverbe semble avoir été recueillie par la sagesse millénaire. Elle semble faite pour être retenue dans un livre, cet objet rassurant qui forclot les paroles. Qu'est-ce qui distingue le proverbe du dicton ? Vous savez les distinguer, vous ? Un dicton, on ne lui prête pas grande créance, c'est un dit qui semble devoir faire ses preuves, c'est une parole de grand-mère, un peu comme une recette des mêmes vieilles dames, le dicton est un peu au proverbe ce que le rebouteux est au médecin. Mais surtout, le "dicton" ajoute toujours un peu dubitatif à ce qu'il énonce, enfin, "dict-on", forme en ancien français de notre "dit-on", tandis que le proverbe est très affirmatif et sentencieux : il ne prétend à rien de moins (le prétendant) qu'à se mettre à la place du verbe.
Que manque-t-il donc au proverbe pour être sage ? C'est quelque chose d'assez subtile. Il lui manque l'activité dans la sagesse. Le proverbe est donné là, leçon prête à l'emploi tout commme à la lecture, puisque le mot "leçon" désignait à l'origine une séance de lecture et est (et est resté) le mot savant de la lecture ; le plus souvent, les proverbes, avec leur construction prédicative (pas loin des dictons avec leur superstition prédictive, mais le proverbe est prescripteur...), le proverbe, dis-je, est construit avec un verbe d'état. Tous les verbes sont réputés d'action sauf être, paraître,
sembler, demeurer, rester, avoir l'air, passer pour, nous dit ce site qui a rafraîchi ma mémoire grammaticale :
http://la-conjugaison.nouvelobs.com/regles/grammaire/les-verbes-d-etat-162.php
Comme traditionnellement, la liste ajoute "devenir", ce qui est un contresens incroyable, car quoi de plus actif que le "devenir" ? Pour la Bible hébraïque, Dieu Est à la fois "toujours le même" et "celui qui devient". Un bel exemple de l'"union des contraires" par quoi les définitions se complètes dans le paradoxe. C'est bien là où les proverbes manquent de sagesse : ils ne donnent pas dans le paradoxe et ne le cherchent pas. J'aime écrire qu'entre le paradis et le paradoxe, il y a même parenté... de radical, mais de radical grammatical. Or le radical grammatical est tout sauf radical, il vient du mot "radix" qui signifie "racine". Le radical grammatical, c'est la racine du mot et son enracinement dans le sens. La racine est "miroir des sens". De la racine du mot se ramifie le sens. C'est pourquoi le paradoxe, l'opinion d'à côté l'orthodoxe, émane toujours de la racine, qui est loin d'être ce pour quoi elle passe et se donne, comme la pus définitivement enfouie. Encore faut-il se mettre dans une disposition à connaître pur désocculter ce sens caché (Jean cocteau disait que les critiques sont toujours publiques, seules les compliments sont confidentiels, le secret est sacré...) Il faut se disposer à connaître pour naître avec ce qu'on apprend, et ne pas recevoir la sagesse toute crue dans un esprit recuit, replet. Qu'est-ce que la réplétion ? Il faut se mettre en quête de la sagesse pour que, selon le beau mot du siracide (qu'est-ce que le siracide ?) "la sagesse vienne marcher au-devant du sage et le précéder." Voilà bien un chapeau de charade qui signe son charadier chancel :
"Et dieu dans tout ça ?" Dieu, le paradis, le paradoxe, le verbe, les proverbes, "le cru et le cuit" (de qui, ce livre ?) l'être et le devenir, le paradis et le paradoxe... "Le style, c'est l'homme." Il ne faut pas chercher pour chercher, vous connaissez le mot gaullien :
"Des chercheurs qui cherchent, on en trouve, mais des chercheurs qui trouvent, on en cherche".
Mon maître Jean-Louis chrétien, lecteur occasionnel de Maître Eckhart, était attentif à ce que, lorsque Jésus énonça :
"Qui cherche trouve", cette trouvaille était sans complément. Il en inférait que chercher autre chose que Dieu, mais surtout quelque chose avant Dieu, c'était se condamner à ne rien chercher et donc à ne rien trouver. Il faut laisser la connaissance rester (verbe d'état) intransitive, et néanmoins livrée tout entière à l'éctivité de connaître. Le mouvement se prouve en marchant (proverbe) et la connaissance est une démarche. Du mouvement seul, peut jaillir la sagesse, pas de la méditation ou, si d'elle, moins du silence qui la produit de ce que ce silence cache, qui est mouvement des pensées, distraction. La connaissance est mouvement, la définition est inamovible comme une geôle. Le proverbe est une espèce de préjugé, de "jugé d'avance", d'a priori, d'axiome. La sagesse est d'action sans être axiomatique.
Dans "Les mots et les choses", Michel foucauld fait un long développementpour expliquer que, selon "La logique de Port-Royal", les noms contenaient toujours implicitement le verbe être, c'est pourquoi cette grammaire ne reconnaissait pas la catégorie des noms, et les rangeait parmi les verbes. De même que le judaïsme comme l'islam répugnent à nommer dieu : le judaïsme l'appelle Ashem tandis que l'islam n'en donne que des "dénoms", comme dirait le croissant de lune, c'est-à-dire des attributs qui essaient de le cerner avec le respect qui Lui est dû. Seul, le christianisme prétend opposer à ces deux religions de la loi une religion du Nom, en faisant consister le salut dans le Nom de Jésus, Nom qui guérit l'homme malade de ses lois, ou plus exactement de ne jamais parvenir à être mis en équation, à résoudre ses équations, ni à ce que le signe "égal" ne soit plus que l'idéal d'un droit pris dans l'absolu. Mais voici qu'à présent, j'ai convoqué la "connaissance" et les trois "religions du Livre", ainsi définies par l'Islam (dont j'aimerais bien savoir pourquoi les Français, même cultivés, continuent à appeler son prophète Mahomed, alors qu'ils savent très bien qu'il a Nom Mohamed.) Or le christianisme ne se reconnaît pas comme "religion du livre". Il est religion du Nom, c'est-à-dire d'une Loi qui se fait personnelle, et religion du verbe, moins de la connaissance que de la cognition, et de la sagesse créatrice en tant que telle et créative en tant qu'activité humaine. La sagesse en effet est par lui tour à tour assimilée au "féminin de dieu" qu'est le Saint-Esprit pour l'orthodoxie, et à un enfant joueur et créatif, à un enfant qui crée en jouant (n'est-ce pas, Ludo ?. La sagesse est assimilée à une femme et à un enfant, mais surtout à celui qui crée et c'est le verbe. Le verbe peut même y avoir la vertu performative (ou autoréalisatrice) de la parole guérisseuse. C'est-à-dire qu'Il suffit à justifier. Vous le dire me justifie, le croyez-vous ?
Bon, il est temps que je mette un frein à mon incontinence verbale, afin qu'après l'effort, vienne le réconfort (proverbe ou dicton ?)
Voyons la chose de près :
mon premier est loin du continent ;
la mort nous est souvent présentée munie de ma deuxième, ustensile qui sert aussi aux paysans fourchus ;
mon troisième ressemble à s'y méprendre et phonétiquement à ce gendre idéal qui n'est tel que s'il sait changer le radical de culasse de mon troisième ("ah, que c'est bien d'avoir un mari bricoleur"), mais non pas en fumer un qui l'exalte de ses vapeurs hallucinées. Que je n'entende personne dire que votre charadier a trop fumé la moquette !
mon quatrième est un biscuit, donnez-moi du biscuit, petit, petit, petit !
mon cinquième est le nom d'un ancien juge antiterroriste prénommé Gilbert, parti à la retraite assez amer, et qui n'a pas fini, comme les autres, dans la politique ;
mon sixième est une des vocalisations possibles de "le en Arabe" ; il est aussi le srevne'l de "la", qu'est-ce que le srevne'l ? Parlez-vous srevne'l ?
mon septième est, au choix, une discipline de l'athlétisme ou un verbe placé dans les formules de politesse de nos correspondances officielles et qui fait plus que bénir : Il assume, soutient, reprend à son compte ;
mon huitième et dernier est un suffixe qui va faire de mon septième un adjectif et qui est tel que, si vous buvez la boisson préféréee des Anglais sur ce suffixe devenu support, vous obtiendrez une table.
Mettez-vous à table ici
julien.weinzaepflen@numericable.fr
Vous obtiendrez des bonifications si vous me faites une belle décomposition, si vous arrivez parmi les trois premiers et si vous répondez à mes questions (un point par questions !)
Bon courage et... à vos méninges ! Mais ne les remuez pas jusqu'à en avoir des marques sur le sillon de vos visages aux yeux cernés. Je rappelle que l'aube vous discerne !
La charade des oiseaux
D'Alex, le Félin, dont c'est la première participation sur ce blog qui reprend du service:
par pur plaisir personnel, et nullement pour sucomber à maintes pressions,
ni autre dépression, voici le fruit tant désiré par plusieurs!
régalez-vous, puisque dans 7 jours seulement, vous aurez le suivant
1 pas dedans
2 se refuse à accepter de dire la vérité
3 un étang proche de Sète
4 peut être celui de la fée ou du maréchahl
mon tout: vous êtes de drôles d'oiseaux, ça m'intéresse
et ne me dites pas que ça vole bas!
hi hi hi
allez, hop!!
rapidos avant la sieste!!
répondez dans l'objet, à :
alx83@orange.fr
Inscription à :
Articles (Atom)