mardi 29 mai 2012

Trente-deuxième charade, la guerre des loups

Du Croissant de lune:



Chers amis de l'amitié,
 
 
L'aurore s'est levé sur ma bouche sans sève, l'inspiration me fait défaut, les mots me manquent. Sans blague, je suis tari, pas moyen de trouver trois pauvres petits mots à décomposer, si possible ayant un ou des points commun, rien ne vient. Je ne pensais pas suffisamment d'avance à ce remue-méninges, ayant diverses tâches et préoccupations. Je propose un exercice de remplacement, veuillez me pardonner. L'esprit occupé, et le coeur, ah mon coeur est sur le pays de Sham, la Syrie, pays de bien et d'abondance, où gémit un peuple fier. Beaucoup trop de temps aura passé avant que de grandes capitales, qui vous servent la démocratie à toute heure, s'avisent de fermer les ambassades ou de réduire les représentation de la tyrannie. Je m'ennorgueillis d'énoncer que la Tunisie Verte fut la première depuis fort longtemps à prendre cette initiative. Parce que le sang humain est cher et précieux aux hommes libres, à peine le gouvernement formé, sans attendre l'exemple de personne, ma Tunisie Verte a congédié l'ambassadeur du tyran. Que je cesse de m'épancher, oh le pauvre peuple du pays de Sham.
 
 
En remplacement, chers amis de l'amitié, je vous sers une petite charade puis un poème où des mots manquent, à vous de les trouver. Le jeu consiste, ça prend du temps, à recopier le poème en entier, en y insérant les mots qui manquent. Ceux-ci seront représentés par une série de points, suivie éventuellement de la ponctuation qui succède au mot absent. Le nombre de points disposés est égal au nombre de lettres du mot manquant.
 
 
La charade.
 
Mon premier est une voyelle privative,
Mon deuxième est en excès,
Mon dernier est le lieu de la citoyenneté,
Mon tout se produit chaque jour au pays de Sham.
 
 
Le poème aux mots manquants.
 
 
de Guillaume Apolinaire,
C'est Loup qu'on la nommait.
 
Il est des loups de toute sorte,
je connais le plus ........,
Mon coeur que le diable l'emporte
et le dépose à sa .....,
n'est plus qu'un jouet dans ses mains.
 
Les loups jadis étaient fidèles
comme sont les petits .......
et les soldats amants des belles,
galamment en souvenirs d'elles,
ainsi que les loups étaient doux.
 
Mais aujourd'hui les temps sont pires,
les loups sont ...... devenus,
et les soldats et les .......,
les Césards devenus vempires,
sont aussi cruels que Vénus.
 
J'en ai pris mon partir ouvert
et monté sur mon grand ......,
je vais bientôt partir en ......,
sans pitié, chaste et l'oeil sévère,
comme ces guerriers qu'Epinal
vendait, images populaires
que Georgin gravait dans le bois.
Où sont-ils ces beaux ..........?
soldats passés, où sont les guerres?
où sont les guerres d'autrefois?
 
 
L'exercice n'est pas facile, je ne me souviens plus, il y a huit ou neuf mots manquants, restaurez-moi le poème dans son entier. Sûrement, ça va favoriser le très littéraire Torrentiel, bon, c'est tout ce que j'ai. Je crois que vous devriez pouvoir vous en sortir, moyennant un peu de patience.
 
 
Postez-moi vos réponses ici,
 

julien.weinzaepflen@numericable.fr (qui transmettra)

vendredi 25 mai 2012

Trente et unième charade, la charade des édifices

(remue-méninges 66)

Comme vous vous en êtes peut-être aperçu, j'aime bien posé plusieurs
charades avec un thème défini, alors celle ou celui qui me trouve ce thème
gagnera 2 points de plus, ça peut changer le classement.
Alors, allons-y !

Charade une

Mon premier peut-être de conscience, de guerre ou de divorce, je radote, je
devrais peut-être trouver une autre définition.
Mon deuxième est la boisson concurrente du café, pourtant, il n'y a pas
photo.
Mon troisième sont les tissus qui couvrent le lit, à deux, ils se
réchauffent plus vite.
Mon quatrième, chez le chimiste, et oui, encore lui, est le symbole du
lanthane.
Mon tout est l'église la plus grande d'une ville.

Charade deux

Mon premier est de laine pour les épargnants ou de nylon pour couvrir les
belles gambettes.
Mon deuxième est la moitié du mot qu'utilise les enfants pour désigner le
sexe.
Mon troisième est une unité de mesure chinoise.
Mon quatrième est un pronom interrogatif.
Mon tout est un antique édifice souvent terminé par un hémicycle à une de
ses extrémité.

Charade trois

Mon premier est la seizième lettre de l'alphabet grec.
Mon deuxième peut-être araignée, d'égouts, des bois en autres.
Mon troisième est une note de musique.
Mon quatrième est un article partitif.
Mon tout est un antique édifice à quatre faces triangulaires.

Amusez-vous bien !
Et n'oubliez pas de répondre ici :
mhtml:{F78EB8FC-9B8F-4A7C-B797-EBAA5F35EAD3}mid://00000025/!x-usc:mailto:ludovic.thuin@sfr.fr

Amicalement,
Ludo

mardi 22 mai 2012

Trentième charade, la charade efficace


Remue-méninges 65, du croissant de lune.
Chers amis de l'amitié,
 
 
La parole efficace, il s'agit de ça, voilà le sujet du jour. Ce que j'entends par là? Il s'agit de la pensée auto-réalisatrice, comme l'exprime si bien, notre Julien le Torrentiel, qui a la tête ailleurs, depuis quelques temps. Ne vous est-il jamais arrivé, de vous dire que telle ou telle chose se produit, qu'il advient tel ou tel fait, en grande partie parce que vous l'avez pensé, voulu, auparavant? Moi, si, je ne crois pas être le seul. En politique, c'est assez flagrant, mais la pensée est plus ou moins efficace, selon le public qui la reçoit. Si le peuple rêve son avenir, il y a des chances pour que ça marche. Demain et jeudi, on votte dans l'égypte longue, patrie première et mère des patries. Parmi les candidats à cette première présidentielle libre, il en est qui promettent, ah ce n'est pas le pmot exact, qui font se projeter le peuple dans des réalisations merveilleuses. Eh bien, au risque de vous surprendre, je crois que si le candidat élu est sincère, si le peuple est sincère dans la réception de cette perspective, s'ils restent tous deux sincères dans la durée, l'égypte longue connaîtra ce qui est promis, ou plutôt projeté. Par exemple, elle sera dans les 20 premières puissances économiques, c'est dans l'ordre des possibles, c'est ce qui arrivera parce que c'est possible et parce que le peuple Arabe et libre d'égypte, en rêve et veut le faire advenir. Il en va autrement, d'un gouvernant et d'un peuple qui ne croient plus en ces choses. Si je prends le croissant de la lune et que j'y ajoute un démonstratif, ça fait "croissance", non? Alors après, ça dépend sur quel ton est prononcé le mot "croissance" sur quel ton il est entendu. Pas impossible mais il y faut de la foi, oui de la foi, ce qui manque le plus, hélas, en ce qui fut, la douce France. Je vous propose deux charades, trouvez-les bien sûr, mais pas seulement, vivez-les, pensez-les, faites-les exister, rendez ma parole et votre pensée efficace, veuillez, veuillez, veuillez! La France crève de scepticisme et de tiédeur, suffit, abjurez le sens racis, rêvez, rêvez, rêvez! Voici les deux charades, méditez bien.
 
 
Première charade.
 
Mon premier suggère la reprise,
 
Mon deuxième érige ce qui est affessé,
 
Mon troisième termine les adverbes convaincants,
 
Mon quatrième connaît bien son affaire,
 
Mon cinquième est un haut feudataire,
 
Mon troisième est sur la tête de ceux qui ne les ont pas perdus,
 
Mon tout, en deux mots, est un joli titre, un but formidable, la France est sauve s'il n'est pas lettre morte.
 
 
Deuxième charade.
 
Mon premier est un homme de l'art,
 
Mon deuxième est un bois très dur,
 
Mon troisième est au choix, ou une conjonction de condition, ou la fameuse impératrice, mère du Farahon Akénaton, que vous connaissez bien maintenant,
 
Mon quatrième est un pronom très impersonel, presqu'indéfini, tout le monde et personne,
 
Mon dernier est le rétrécissement géographique entre deux continents,
 
Mon tout, peut signifier, un ensemble de régulations commerciale, entr'autres, pour défendre le marché intérieur. On peut dire qu'il est en grande partie, la condition de réalisation de mon premier tout.
 
 
Ai-je dit que la France ne rêve pas? Si, hélas, elle fait des cauchemars. Est-elle condamnée à ne faire que des cauchemars, ou plus souvent encore à éviter de vivre dans le réel trop cruel? Non, la France sait se remettre à rêver et à créer, au dernier moment, quand elle roule au bord d'un ravin. Résolvez ces deux charades, mais de grâce, de grâce, essayez d'y joindre ne serait-ce qu'un tout petit développement.
 
Répondez à
 

vendredi 4 mai 2012

Compte rendu de charades lointaines

Du Croissant de lune:



Que de négligences! J'ai laissé passer le temps, s'accumuler le travail, ça fait trois remue-méninges qu'il faut rattraper. Pas un mot, sur les jeux addimots, ni sur la soupe de lettres mal énoncée. Celui du 11 avril, vint après le dimanche où je relayais l'addimot de la séduction, je n'ai plus qu'un vague souvenir. Babette en était mieux sûre que moi, cette bonne joueuse, Ludo et Mousse, j'en oublie probablement.


Ma soupe de lettres, si mal posée, était à propos de ce qu'on a retenu de Sully, ministre d'Henri IV. Ce grand homme était soucieux qu'il y ait de l'abondance dans le royaume. On lui attribue cette merveille, :

"Labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France." Quand j'étais enfant, j'avais à entendre cette sentence, l'impression que le grand ministre encourageait la besogne. Le travail rural et nourricier, du laboureur et du berger, s'en trouvait justifié, annobli. Il était heureux, ce temps, où on gagnait une sommaire subsistance, en vaquant aux soins des labours et troupeaux. Ainsi, très simplement, la France connaissait, selon les années, une saine abondance. On se figurait volontiers, cette France aux mamelles bien garnies, dispensatrice de nourritures à ses enfants, à ses fils. Il n'y a que tout juste deux jours, j'ai découvert un club de réflexion politique, qui se nomme "Fils de France", lequel me va comme un gant. C'est un club animé en grande partie, de beurgeois, à tendance très souverainiste, style Chevennement, et d'un anti-Sionisme sans tâche ni complaisance. Oui, il semble bien, que le souverainisme, j'entends par là, le souverainisme Français, a des chances d'être incarné et animé, de plus en plus, par l'élément beur, ce qui n'est pas très surprenant. Donc, me voilà devenu un fils de France, maintenant!


Mais qui est la France? Par qui est-elle le mieux incarnée, notament sur cette liste? Il m'en faut une qui ait des mamelles bien rebondies. Après la soupe de lettres, j'ai fait mon choix, notre nourricière Babette est la France par excellence, elle convient à merveille aux deux charades du mercredi 11 avril, générosité et pleinitude, parce qu'elle est pleine et généreuse, n'est-ce pas? Je ne détaille pas tout, parce qu'à la fin de ce compte-rendu, je retransmets la réponse d'un ami de Julien le Torrentiel, tellement inspirée qu'elle vaut le coup d'être illustrée.


Vous aurez noté que je n'ai pas pu résister à sortir le "j'ai", de la voleyeuse, ça me démangeait depuis quelque temps. Le fait est que j'ai soigné des voleyeuse, belles et élancées à souhait. Une d'elles très mignonne, m'a fait un petit topo sur son sport. Elles sont jolies ces filles, mais elles soufrent des genoux, chevilles, parfois du dos, à force de sauter si haut. Elles ne peuvent pas toujours bien se réceptionner, et, pour éviter de se cogner dans les airs, entre co-équipières, celle qui saute crie, "J'ai!" ce qui signifie que sa voisine ne doit pas s'élancer en même temps. Sur elles, mes soins sont moyennement efficaces, ce sport est grâcieux d'apparence, mais il est à peu près impossible de le pratiquer sans lésion. Je suis vernis, je soigne de la belle jeunesse. Ces nanas, je les trouve si belles, que figurez-vous, j'en ai fait l'article, à des gars sportifs, comme un entremetteur. Le comble c'est que ça marche! J'ai branché un lycéen joueur de tennis, qui n'avait pas encore d'amie, au sujet de ces filles. Eh bien, un mercredi soir, il était tout content de m'aprendre que ça y est, c'était fait, il sortait avec une voleyeuse! Il m'a dit son nom, mais c'est un secret, je cafte pas. C'que c'est beau, un petit couple de sportifs!


Je posais mes deux charades, que j'envoyais le mardi 10 avril à 23h29 précises. Je l'ai reposté plusieurs fois dans la journée, comme devraient faire plus souvent, les autres charadeurs. Julien le Torrentiel, trouva la première, à 1h58 du matin, ce noctambule. Premier pour la première, il eut droit à je ne sais combien de repêchages, n'eut la seconde qu'à midi 7. J'ai pas compté les dépannages, mais... ça vaut rien en notation, Torrentiel! Plus je le conseillais, plus il se perdait. Pour ainsi dire, je le dépannais à chaque membre de la charade. Et encore, quand il a fini à la fin des fins, il trouvait mes définitions tarabiscotées. Ce crâne épais, eut le front de soutenir que la plaie n'est pas une solution de continuité de la peau et des tissus soujacents, mais une sollution de discontinuité, contre la lettre des anales de médecine! N'importe qui aurait dit, "alimentaire mon cher Watsone", mais pas lui, il plaide, il récrimine. Pour sa pleinitude si laborieuse, baillons-lui un zéro en forme de pleine lune.


Mustapha quant à lui, n'eut pas besoin de dépannage. Il trouva seul, mais la seconde avant la première. Il dort pas bien, notre Mousse. Sa réponse à la première, vint pendant que j'étais couché, à 4h12 du matin. Il avait précédemment répondu à la seconde charade, à 3h48 précise. Deuxième pour la première, il est premier pour la seconde, Julien s'étant embourbé. A propos de la rose de "générosité", Mustapha m'envoyait le poème de Ronsard, "A ma maîtresse", Mignonne alons voir si la rose, etc. Je lui offris plutôt Babette en guise de maîtresse, mais la distance et les alléats, quel dommage.

Ce fut au tour de Ludo à 13h52, excellent joueur, bien décomposées, les deux charades dans l'ordre, un régal , troisième position.

Puis ce fut Babette, pleine de générosité, l'objet de tous mes désirs. Elle vint à 21h44 avec les deux réponses, matinale les autres fois. Elle vint tard, n'étant que cinquième pour la première charade et la seconde, le quatrième sera cité à la fin du message, un ami de Julien, hors liste. A chaque fois, je lui demande son menu du jour. Comme j'aimerai être tout près de sa douceur Angévine, promener son chien pendant qu'elle prépare quelque chose, partager son repas, voire... Bon j'arrête là mes délires, je ne lui appliques qu'une bise, mais à travers les airs, hélas. Cinq joueurs, la première charade trouvée par tous, Julien a été sérieusement repêché pour la seconde, qu'il ne mérite qu'un zéro avec rien devant. Voici précisément, la réponse de son ami, un gars qui s'occupe, je crois, de son ordinateur, magnifique réponse, sous ma signature.


Croissant de lune.

Voici ladite réponse : 


Première charade:
1.J’ai cria Noah à Santoro pour le prévenir qu’il était en bonne position pour contenir et retourner le smash que Federer avec sa fougue renommée venait de frapper.
2.Nez c’est ce que l’on voit le mieux au milieu du visage, mais ce n'est ni un cap ni une péninsule etc...
3.Rose qui venait d’éclore et que chantait Pierre de Ronsard à sa mignonne.
4.Ite missa est, la messe est dite pour mon tout qui bien sûr est toute la légendaire générosité avec laquelle lors de son festin quelque part dans un village nordique, Babette combla ses convives.

Deuxième charade:
1. Plaie, parce que contrairement à une contusion les plaies sont une solution de continuité de la peau et des tissus sous-jacents.
2.Nid, c’est ce que font les oiseaux pur la couvaison...
3.Tu comme pronom personnel.
4.Deux comme nombre premier, le 1, qui n'a qu'un seul diviseur entier positif, étant exclu.
Et mon tout: la Plénitude.

Voilà la messe est dite  et ces charades distribuées avec tant de générosité me laisse un sentiment de plénitude....Là je m’arrête pour aujourd’hui .
Bonne soirée et à la prochaine charade..

Jean-Pierre 

vingt-neuvième charade

(Remue-méninges 60)

Chers amis de l'amitié, voilà, ça arrive, ça s'approche. Quoi, qui s'approche? Le résultat du deuxième tour? Oui, entr'autres. Mais aussi, je vous sers deux charades sur un plateau, moi qui suis tellement en retard dans mes compte-rendus. Il faut que je me dépêche, je vous la fais courte, deux charades, ça suffit pour ce qu'il y a à dire, deux mots très lourds de sens.


Première charade.

Mon premier est ce que fait Babette avant de dormir,

Mon deuxième est un étang très connu,

Mon dernier couvre l'oreiller,

Mon tout doit être organisé, c'est le bien suprême, qui justifie tous les sacrifices.


Deuxième charade.

Mon premier est une ancienne pièce de monnaie,

Mon deuxième s'échange lors des fêtes,

On baise les mains de ma troisième,

Mon dernier, Babette me le servira bien, si je vais chez elle.


Mon tout est l'aspect collectif du tout de ma première charade. Autre définition, plus simple, c'est le fait d'être vraiment maîtres chez soi, dans son pays.

Mes deux touts ne sauraient exister l'un sans l'autre, sauf dans l'esprit des faussaires.


Jouez et répondez ici,


(qui transmettra)


Le cerveau ne s'use pas quand on s'en sert, d'après notre maître à tous. Faites travailler vos méninges.


Croissant de lune.

vingt-huitième charade

Remue-méninges 61, les charades du syllabaire ne correspondent plus guère aux numéros des remue-méninges du fait d'un changement d'interface de blog G qui a perturbé la tenue de ce blog, mais je continue à les indiquer quand même, au cas où, par souci de la chronologie.


Lui répondre à :

Ludovic.thuin@sfr.fr