vendredi 8 juin 2012

Trente-sixième charade, la charade des agissants


Du Croissant de lune:


Chers amis de l'amitié,
 
Ne vous impatientez pas, vous aurez votre charade plus bas, après des éléments de réflexion, des éléments de chronique et une prière intercallée. Patientez et lisez, chers amis de l'amitié.
 
 
Nous évoquions mercredi, la mémoire du grand débarquement de Normandie, page glorieuse, où la parole s'est tue, pour faire place à l'action des agissants. La parole n'a de valeur que quand elle enflamme l'homme du désir d'agir. On nous répète sur tous les tons, le printemps Arabe, le printemps Arabe. Non, non, ce n'est pas le printemps, mais si les mots ont un sens, c'est la tempête préparatrice et annonciatrice du printemps. C'est la tempête Arabe qui détruit, oui, car elle détruit ce qui est néfaste et inadéquat, pour faire place au nouveau, ce n'est qu'après, si Dieu veut, qu'arrivera un printemps radieux. Voilà un exemple de vraie parole, vibrante de vérité, la tempête destructrice et créatrice. Gloire et vie à ceux qui ne parlent pas en vain!
 
 
Car c'est bien de cela qu'il s'agit, une tempête, dont l'objet est bel et bien d'arracher les racines de la tyrannie. Au sens propre du mot, l'Arabe n'aplus le choix, puisqu'au sens littéral, la tyrannie est ennemie de la vie, de sa vie. Au pays de Sham, la Syrie, comme si les meurtres et destructions innombrables ne lui suffisaient pas, le tyran fait brûler les récoltes et les moissons abondantes. Car, cette terre bénie est fertile et productive. Les conditions de la vie harmonieuse seraient toutes réunies dans ce pays, n'eut été l'objection de la tyrannie. Parce que la tyrannie objecte contre la vie de l'Arabe et les moyens qu'il aurait, assurément, d'une douce prospérité. Comme on voit, la tyrannie saisit et acapare les fruits du travail des hommes, ou bien faute de s'en saisir, elle les anéantit. L'alternative est parfaitement claire, le choix se fait entre une épuisante lutte dans la voie de la liberté, laquelle est victorieuse en principe, mais coûteuse et douloureuse, tandis que l'autre choix est de gémir, résignés, la résignation étant une autre forme de la mort. Vivre libre ou mourir enchaîné, telle est l'alternative, exactement.
 
 
Dieu l'Un, le Juste, le Tout-Puissant, Seigneur des mondes, oh toi qui charge à ton gré, la parole des hommes d'efficacité ou qui la rend vaine à ton gré,
Sans Toi, il ne serait ni force ni mouvement ni vie,
Oh, Toi qui anime l'homme et lui permet de se tenir debout sans s'effondrer sur lui-même,
Tu confère la victoire à ton gré à qui Tu veux et accable qui tu veux par la défaite,
Il est assuré que tous ces peuples et masses ne se fussent pas mis en mouvement sans que tu le veuilles,
Il est assuré que ceux qui luttent pour la Justice ne sauraient se soutenir sans la force que tu mets en eux,
Oh, Seigneur des mondes, hâte la fin des tyrans,
Seigneur, prends le monstre Bachar El-Assadd et nous en délivre,
Seigneur, élève et grandis le fait et la parole des justes, ruine les oeuvres des criminels et rend leur parole inconsistante,
Seigneur, il te suffit de dire et de vouloir, rendre les peuples heureux est chose dérisoire au regard de Ta puissance,
Il te suffit de vouloir, les tyrans sont anéantis,
Il te suffit de vouloir, Bachar El-Assadd et ses complices laisseraient heureux et libre le peuple du pays de Sham,
Je t'en prie, je t'en prie, je t'en prie.
 
 
 
 
 
Revenons à la France, on nous dit, le président normal, pour ainsi dire, le président tiède ou tiédasse, oui. Allez, y a-t-il vraiment une place à la tiédeur, dans la conjoncture présente? Non, tout est exclu sauf l'intensité. Pas de tiédeur qui tienne, ni de juste milieu et toutes ces choses. Les paragraphes des bons discours politiques devraient commencer par, "Parce qu'il faut! ou bien, Parce qu'il est nécessaire, ou bien, Parce que l'harmonie de la France en dépend!", voilà comment devraient commencer les bons et vrais discours. En général, quand un responsable dit, "nous allons lutter contre le chômage", ce n'est que façon de parler! ou bien, "nous allons remettre en place la valeur travail", ou autres billevesées. Le "parler vrai", fut évoqué pour recouvrir le mensonge, avoir mieux l'air de dire la vérité, affecter de parler vrai, ce qui est à des abîmes de parler en toute vérité. Or, en voilà un, pour qui les mots ont un sens, oui! Oui, n'en déplaise à tous les tricheurs, il arrive parfois que les mots aient un sens, exactement leur sens, au pied de la lettre, celui qu'on leur atribue selon les dictionnaires. Le vrai premier vizir de France, celui du redressement productif, semble croire vraiment à ce qu'il dit, à sa mission salvatrice! Celui-là ne badine pas, il veut vraiment, mais vraiment sauver des emplois menacés. A partir de maintenant, les chefs d'entreprise n'ont plus le droit de se mettre en difficulté quand bon leur semble, ça se paye, ça a un prix! Ah, on nous a promis un enfer économique, une série de plans sociaux, lesquels devaient tomber opportunément avant les Législatives, voyez-vous ça? C'était sans compter la célérité de l'action d'un gouvernant à qui on ne la fait pas, et qui entend qu'on l'entende bien, exactement comme il faut, sans erreur. Il est ainsi fait, celui dont l'évocation m'honnore, il veut vraiment redresser la France et la rendre à nouveau productive et prospère, oui, exactement ça! Il était formidable cet exemple de la grande entreprise volaillaire. Il y a encore peu de temps, c'était le numéro un d'Europe dans le secteur, en peu de temps il advint que le fleuron se trouva au bord de la ruine. On annonçait un grand plan social, des milliers d'emplois directs et indirects, et une quantité d'éleveurs fournisseurs qui attendaient depuis trois mois le paiement des factures. Qu'advint-il? Eh bien, le ministre du redressement et ses services, avec la garantie de l'état, ont apporté le montage financier nécessaire au redémarrage de l'entreprise. Le grand patron n'en a pas voulu, pourquoi? Pas trente-six raisons, il n'y en a qu'une seule de convainquante. C'est bien sûr, qu'en contre-partie de ce sauvetage, il aurait fallu montrer les comptes, tous les comptes, jouer carte sur table. Ce que manifestement, il ne pouvait pas se permettre, il préfère se débrouiller autrement, et je suis sûr qu'il y arrivera. On apprit ainsi, qu'il disposait de beaucoup d'actifs immobiliers à vendre, on apprit dans la semaine que les éleveurs ont été payés, je suis sûr qu'il redressera seul son affaire, sans que le contribuable n'en soit de son argent et c'est tant mieux! Du reste, il faut qu'il soit sûr de son coup, puisqu'en cas d'échec, le refus des sollutions apportées lui serait à charge. Poursuivi en justice, on lui mettrait son refus sous le nez. Parce que le principe de libre-entreprise n'a cours que dans les limites étroites des responsabilités et devoirs de l'entrepreneur, on ne fait pas ses affaires comme on veut. On n'est pas libre chez soi, lorsque d'autres dépendent de l'exercice de notre liberté. Le gouvernant dont je fais l'éloge, a bien prévenu, l'a répété sur tous les tons, le libéralisme c'est fini, fini, fini! Il semble bien que le message subliminal de cette expérience volaillaire ait été entendu par d'autres secteurs, puisqu'il y eut d'autres plans sociaux annulés durant la semaine. Gloire et vie à toi, Arnaud Montebourg, homme décidé, homme agissant, de l'étoffe des responsables vraiment responsables comme il s'en rencontre peu dans la vie des nations! En toi vit l'état d'esprit qu'est mon tout et le fin mot de mon histoire. Dieu dirige tes pas. Excusez la longueur de ces chroniques, elles ont à voir avec la substance de ma charade.
 
Mon premier est plus difficile que la critique,
Mon deuxième est nécessaire à la mastication,
Mon troisième est la plus commune des voyelles,
 
Un espace,
 
La première prière du jour, du croyant assidu, précède de peu mon quatrième,
Mon cinquième tient ensemble,
Mon sixième le fait d'une sauce,
Mon dernier est électriquement chargé,
Mon tout, en deux mots, est un état d'esprit Gaulliste, qui habite ou devrait habiter tout responsable et citoyen, on ne saurait se redresser sans lui.
 
 
Répondez au blogueur qui transmettra:
 

dimanche 3 juin 2012

trente-cinquième charade, la charade des deux avatars

Charadeurs, charadeuses,
 
Aujourd'hui, vous allez enfin savoir qui sont  le croissant de lune et le torrentiel. Mais qui sont ces gens-là, dont on vous rebat les oreilles à vous faire battre des cils ? Pourquoi ont-ils développé leur dialogue d'avatars ? Avatars, vous avez dit avatars ? Quézaco, et de quoi le sont-ils ? De gaulle a dit un jour à "tante Yvonne", au moment où elle le retrouvait dans un improbable domicile londonien après une interminable recherche :
"A partir de maintenant, je suis la france".
Elle a dû lui répondre, le croyant fou :
"Charles, reprenez-vous !"
A quoi il a dû lui rétorquer :
"Je ne m'appartiens plus !"
Et Yvonne de soupirer :
"Mais vous ne m'avez jamais appartenu !"
 
C'est un peu ça, un avatar, le "grand charles" se prenant pour la france et la devenant. C'est un peu ça, et beaucoup plus, et beaucoup moins. Dic va éclairer notre lanterne :
 
1. Chacune des incarnations de Vishnou, dans la religion hindoue.
 
Ah bon, le Croissant de lune serait une descente de vishnou et moi, le Torrentiel, une descente de lit, de lit de torrent, bien sûr? Non, mieux, le torrentiel est un ciel de lit, est le ciel de votre lit, mesdames, votre septième ciel, vos relations avec le torrentiel ne manquent pas de sel bien que, de même qu'une hyrondelle ne fait pas le printemps, un torrent n'annonce pas la mer... Craignez plutôt, si vous cédiez aux avances du Torrentiel, d'avoir à coucher avec sa mère, mais que raconté-je, d'autant que, si une hyrondelle ne fait pas le printemps, on a parlé de printemps arabe, de printemps, pas de téléphone, et que le Croissant de lune ne saurait être une descente de vishnou, du fait qu'il n'est pas, mais alors pas du tout, de cet hindouisme passif et pacifique dont pourrait plus valablement se réclamer le torrentiel, sauf que, derrière ce pacifisme, que se cache-t-il ?
 
Si donc un avatar est une descente de vishnou, cette notion hindoue correspond à ce qu'en christianisme, on appelle l'incarnation. L'Incarnation, ce n'est pas seulement, le verbe, c'est tout âme qui prend chair. Aimez-vous l'incarnation ? Aimez-vous votre incarnation ? Croyez-vous l'avoir choisie ? Aimez-vous votre corps ? Aimez-vous la chair ? Pourquoi la religion de l'Incarnation est-ele la plus désincarnée des religions ? Pourquoi le croissant de lune est-il chétif, autant le Torrentiel est plutôt un galet qui roule dans un torrent qu'un torrent qui court dans la montagne. Autant dire que le torrentiel est obèse tandis que le  Croissant de lune, allez, je parie qu'il baise mieux (qu'il embrasse bien, je voulais dire). Oui, je parie que c'est un meilleur coup, le Torrentiel se met à table. Le Torrentiel n'est pas un bon coup,  cela lui sera-t-il pardonné ? Pour la peine, le torrentiel va boire un coup, tandis que les femmes se disent : faut-il un croissant pour ma lune ? Le torrentiel prend peur et boit de plus belle la tasse, car il sent qu'il va être cravaché par le croissant de lune qui ne le loupera pas, qui ne lui passe jamais aucune foucade, jamais rien. Le torrentiel est-il maso et le croissant de lune sadique ? Leur relation, quoiqu'en rien sexuelle, serait-elle un peu sado maso ? Non, car le croissant de lune a mal, tandis que le Torrentiel étale ses faiblesses, comme le torrent qui charrie tout et ne déguise rien. Le torrentiel tombe le masque, ce n'est que de l'eau fuyante ou qu'un verbe qui fuit.
 
Revenons à dic, qui va nous donner un nouveau sens d'"avatar". Ce sens va plaire à Ludo.
 
4. INFORMATIQUE Personnage virtuel que l'utilisateur d'un ordinateur
choisit pour le représenter graphiquement, dans un jeu électronique ou
dans un lieu virtuel de rencontre.
 
 
Je n'ai pas dit que Ludo fréquentait les lieux virtuels de rencontre, Ludo n'est pas mythique, Ludo est fidèle à Marie-Thérèse, mais Ludo aime les ordinateurs, les jeux et les avatars.
 
Pour ma part, fin 2009, j'ai commencé par créer un blog.  Quand je lui ai cherché un nom, je me suis dit: que pourrait-ce être ? Je suis un peu diariste, mais je ne vais quand même pas l'appeler "journal intime" (à l'origine, un blog se voulait un journal intime  à disposition de tous sur la toile). Non, je ne vais quand même pas commettre le pléonasme d'appeler mon blog "Journal intime", et pourquoi pas, "cher journal", pendant que j'y suis ? Ou mieux, "Chair... Journal... Je parle de chair, le croissant de lune est-il un cheick ? Peut-être est-il en bonne voie de le devenir, car il travaille à être savant, et en impose déjà par son érudition. Mais je reviens à mon avatar de diariste, pas de diarhéique verbal, qu'on ne me fasse pas dire ce que je n'ai pas dit ! La première chose qui m'est venue est d'appeler mon blog "journal torrentiel de Julien weinzaepflen", et c'est comme ça que je suis devenu le torrentiel. Comment le Croissant de lune, lui, a-t-il créé son avatar ? C'est à lui de vous le dire ?
 
Mais de quoi le torrentiel et le croissant de lune sont-ils les avatars ? Le Croissant de lune souffrirait-il que je dise que je le crois l'avatar de sa Nation comme il me croit, à un certain niveau, l'avatar de la france ? Mais qu'entend-il par là ? Me prendrait-il pour de gaulle ? Non, il me prend pour ce que je suis : un chrétien débraillé qui va bientôt se débarbouiller, car l'heure approche,  où il ira déjeuner "chez françoise", non pas le restaurant des parlementaires, mais l'amie qui l'a invité ce jour, avec sa tendre moitié, car le Torrentiel a une moitié, et elle doit être bien tendre pour supporter ce mauvais coup. Je n'ai jamais dit que le croissant de lune me prenait pour un crétin, non plus que moi, je le transformais en génie, bien que je paraisse vous faire "le tombeau du croissant de lune", ne vous énervez pas : en littérature, un "tombeau" est un "exercice d'admiration". Oui, j'admire le croissant de lune, je le respecte et le redoute. Je le redoute politiquement, je n'ai pas peur de sa cravache. S'il m'en poursuit, je n'ai qu'à prendre mes jambes de torrent à leur cou de lit, et je sèmerai le croissant sur sa lune, sans qu'il puisse me donner le coup de pied de l'âne, ce que je ne suis pas en train de faire, malgré mes coqs à l'âne, bien au contraire. Je fais un tombeau, un exercice d'admiration pour le croissant, en déversant sur moi un tombereau d'injures,  dont j'ai tellement pris plein la figure que...
 
Mais n'importe de quoi le croissant et moi sommes les avatars ; d'abord, nous vous ennuyons avec nos histoires ; et puis, ce qui est beaucoup plus important que le "de quoi", c'est le "comment". Je ne sais si c'est important en soi, mais c'est  mieux adapté à  une charade.
 
Ah oui, j'ai oublié de vous dire que sur mon blog, il n'y a pas d'avatar, je n'ai pas mis d'image, je suis donc un iconoclaste... de moi-même.
 
Voici donc une image du caractère du Croissant, à la suite de quoi vous trouverez une image de mon caractère d'avatar incarné,  dont vous verrez que l'une et l'autre peuvent se définir par opposition, mais aussi que le plus doux des deux n'est pas nécessairement celui qu'on croit. Le plus doux, ni le plus doué, enfin tranchez ce noeud gordien, décidez de cette querelle, écrivez-nous en privé qui de nous deux vous préférez, ce sera un trophée pour notre "amour-propre" ou notre "haine de soi", enfin pour l'"amour-propre" de l'un et pour "la haine de soi" de l'autre, on approche, on tient quelque chose.
 
Première charade :
 
Mon premier est la colère ;
mon deuxième est la mutualité du service que l'on rend ;
mon troisième greffe, aboute le bois, et son homonyme obsède les âmes et les châteaux;
mon quatrième est notre éternel bras de terre, on connaît celui de suez ;
mon tout est une revendication territoriale italienne à une Autriche qui s'est étalée, qui pourrait s'appliquer à la revendication palestinienne envers un Israël qui s'est créé sur cette ancienne terre mandataire occupée par ce peuple auquel il n'a pas demandé son avis.
 
Deuxième charade, caractère du torrentiel :
 
mon premier est la colère ;
mon deuxième est plus le revers de l'amour qu'à proprement parler son contraire ; mais mon deuxième associé, non seulement à mon premier, la colère, mais à mon troisième, un suffixe péjoratif des idéologies, devrait constituer un mot bien chargé de violence, or c'est tout le contraire, car mon tout met la concorde au-dessus de tout, arondit les angles religieux, tamise les doctrines et sourit béatement comme Ignace, Firmin ou Irénée, le divin enfant!
 
Allez, vu tout ce que je me suis mis et l'indice que je viens de vous donner, Irénée, ça ne devrait plus être qu'un jeu d'enfant.
 
Votre réponse à m'envoyer ici :
 

vendredi 1 juin 2012

Trente-quatrième charade, la charade de la propriété

Camarades charadiers,

Me revoilà à la manoeuvre!Le croissant de lune demandait si je renaîtrais un jour de mes cendres. Le phénix meurt plusieurs fois, mais on ne devrait pas avoir à renaître plus d'une fois, l'accouchement est trop difficile, pour l'enfant. Pour la maman, c'est un bonheur, enfin j'imagine ou je galège. L'idée vous a-t-elle souvent effleuré qu'on ne se souvient pas d'être né? Ce qui fait qu'on n'a pas la notion du temps, mais celle de l'éternité.

Aujourd'hui, je voudrais vous parler de "la destination universelle des biens", propriété collective de toutes les parcelles de la terre, dont les titres de propriété notariés des acquéreurs ne sont que des bons d'intendance.
"L'intendance suivra", disait de gaulle, dans  son souverain mépris des contingences. Seulement, une des premières choses que s'est empressée de faire "la révolution bourgeoise" de 1789, c'était d'ériger la propriété privée en droit de l'homme,  prolongeant la notion de fief et la vénalité des charges et des offices, bien que ceci entrât en contradiction directe avec les droits...  de la terre à être possédée, ou plus exactement cogérée par tous les humains, l'homme ne faisant infraction à ce droit que pour avoir son précarré, dont il pourrait jouir (l'homme est jouisseur), mais à condition de rendre compte de l'usage qu'il en fait à l'Etat comme à Dieu. Or on est loin du compte. De gaulle a eu beau rappeler le principe que "la politique ne se fait pas à la corbeille" et repousser le "comment" d'un hautain : "L'intendance suivra", ce sont les marchés qui commandent ; les clients ne sont plus les rois. Ils ont beau  gémir auprès des fournisseurs avec leurs incessantes demandes, le donneur d'ordre est celui qui offre ses services contre rétribution, qui continue à entretenir la croyance chimérique du client en sa royauté en lui disant:

"Ne craignez rien, vous serez satisfait ou remboursé".

On est rarement satisfait, mais on n'est jamais remboursé. L'intendance ne suit pas ; le propriétaire, à qui a été reconnu un droit inaliénable à la propriété privée non assujettie au bien commun,  fixe ces conditions. Passe encore si on connaissait ses propriétaires ! Quelqu'un écrivait l'autre jour, sur un blog où j'écris souvent, moi aussi, qu'on "aimerait bien que nos créanciers nous soient présentés" ; ou bien on aimerait bien être présentés à eux, pour pouvoir les remercier, bien sûr. Mais comment pourrions-nous réaliser ce rêve de gratitude du moment que nous ne connaissons souvent même plus  le propriétaire du logement que nous occupons ? Pour ma part, j'ignore jusqu'à son nom. Je suis en rapport avec son gestionnaire de biens avec qui j'ai, comme il se doit, les plus mauvais rapports ; mais je ne sais pas à qui je paie mon loyer tous les mois par prélèvement automatique, c'était une condition du bail.

Pour traiter à fond la question, il faudrait faire un développement sur le rôle que joue, dans la propriété, "le droit du premier occupant", pour éviter qu'on parte dans des conquêtes illégitimes. Mais je sens que vous vous impatientez, je prends sur votre temps, je vous lèse, je vous spolie, alors je vous présente mes charades avec mes respects et mes hommages du matin :

1 Mais c'est tellement plus mignon de se faire traiter de mon premier en chanson.
Mon deuxième est la première partie du nom de la ministre de la réussite  éducative qui n'est pas sourde, mais s'appelle georges.
Une flèche ne doit jamais rater mon troisième.  
Mon tout, mot peu connu, désigne tous les biens immatériels dont nous pouvons partager la propriété, comme les connaissances, par exemple. J'ai apris ce mot hier en écoutant daniel Mermet et un universitaire québécois qui faisait la promotion de cette notion, en marge du printemps d'érâble, révolution où les étudiants, pour ne pas payer des droits universitaires en hausse, qui sont pourtant parmi les plus bas au monde, sortent tous les soirs, une casserole dans une main et une cuillère dans l'autre, en les faisant teinter, alors que le gouvernement de ce pays est accusé de corruption, donc d'avoir des casseroles, mais on dirait que les étudiants n'y pensent même pas.
"Tout pouvoir corrompt, tout pouvoir absolu corrompt absolument."
La corruption n'est-elle pas  en relation intrinsèque avec la politique ? De même qu'elle est cette dégénérescence inséparablement liée à notre condition humaine.  L'optimisme affiché de nos gouvernants voudrait qu'on ne fasse cas que de la création. Peut-être s'en servent-ils comme d'un cache-sexe de leur corruption, mais c'est réducteur. Par exemple, on a dépensé beaucoup d'argent dans l'aide à la création d'entreprises, mais on n'en dépense guère pour le soutien de leur activité. Continuons.

Deuxième charade :

L'amour est dans mon premier, autant dire que "l'infini mis à la portée des caniches" (céline) est dans "le restaurant des vaches" (Mouss) ;
mon deuxième n'est pas de lancement, mais vient du mot lance et est 1 Manche en bois qui supporte un drapeau, une arme d'hast, etc ;
mon troisième est le bout très fin d'une canne à pêche, merci, Ludo, j'ai aimé, donc je copie, bien que ce soit une atteinte caractérisée à la propriété intellectuelle.  Mais toutes les idées ne sont-eles pas le tout de ma première charade ?

Finissons-en, ne pas confondre le tout de ma deuxième charade avec le tout de celle qui suit, comme on le fait trop souvent :

mon premier est la lettre qu'on attribuait généralement aux points géométriques ;
mon deuxième est de lancement, mais ne vient pas de la lance ;
mon troisième est un suffixe qui ressemble au bout d'une canne à pêche et à un mont qui divise le monde, car "Jérusalem sera une cause d'étourdissement pour toutes les nations", déclarait le prophète Isaïe.
Ne soyez jamais étourdis au point de ne pas chercher à connaître la date de mon tout, si vous voulez éviter les intoxications alimentaires (je ne parle évidemment pas du 21 décembre, veille du jour de naissance de deux de mes amis qui ne se connaissent pas).

Et, sans indiscrétion, puis-je vous demander de  me répondre ici ?


en m'excusant de vous avoir dérangés en ce samedi matin.

Trente-quatrième charade, la charade de la propriété

Camarades charadiers,

Me revoilà à la manoeuvre!Le croissant de lune demandait si je renaîtrais un jour de mes cendres. Le phénix meurt plusieurs fois, mais on ne devrait pas avoir à renaître plus d'une fois, l'accouchement est trop difficile, pour l'enfant. Pour la maman, c'est un bonheur, enfin j'imagine ou je galège. L'idée vous a-t-elle souvent effleuré qu'on ne se souvient pas d'être né? Ce qui fait qu'on n'a pas la notion du temps, mais celle de l'éternité.

Aujourd'hui, je voudrais vous parler de "la destination universelle des biens", propriété collective de toutes les parcelles de la terre, dont les titres de propriété notariés des acquéreurs ne sont que des bons d'intendance.
"L'intendance suivra", disait de gaulle, dans  son souverain mépris des contingences. Seulement, une des premières choses que s'est empressée de faire "la révolution bourgeoise" de 1789, c'était d'ériger la propriété privée en droit de l'homme,  prolongeant la notion de fief et la vénalité des charges et des offices, bien que ceci entrât en contradiction directe avec les droits...  de la terre à être possédée, ou plus exactement cogérée par tous les humains, l'homme ne faisant infraction à ce droit que pour avoir son précarré, dont il pourrait jouir (l'homme est jouisseur), mais à condition de rendre compte de l'usage qu'il en fait à l'Etat comme à Dieu. Or on est loin du compte. De gaulle a eu beau rappeler le principe que "la politique ne se fait pas à la corbeille" et repousser le "comment" d'un hautain : "L'intendance suivra", ce sont les marchés qui commandent ; les clients ne sont plus les rois. Ils ont beau  gémir auprès des fournisseurs avec leurs incessantes demandes, le donneur d'ordre est celui qui offre ses services contre rétribution, qui continue à entretenir la croyance chimérique du client en sa royauté en lui disant:

"Ne craignez rien, vous serez satisfait ou remboursé".

On est rarement satisfait, mais on n'est jamais remboursé. L'intendance ne suit pas ; le propriétaire, à qui a été reconnu un droit inaliénable à la propriété privée non assujettie au bien commun,  fixe ces conditions. Passe encore si on connaissait ses propriétaires ! Quelqu'un écrivait l'autre jour, sur un blog où j'écris souvent, moi aussi, qu'on "aimerait bien que nos créanciers nous soient présentés" ; ou bien on aimerait bien être présentés à eux, pour pouvoir les remercier, bien sûr. Mais comment pourrions-nous réaliser ce rêve de gratitude du moment que nous ne connaissons souvent même plus  le propriétaire du logement que nous occupons ? Pour ma part, j'ignore jusqu'à son nom. Je suis en rapport avec son gestionnaire de biens avec qui j'ai, comme il se doit, les plus mauvais rapports ; mais je ne sais pas à qui je paie mon loyer tous les mois par prélèvement automatique, c'était une condition du bail.

Pour traiter à fond la question, il faudrait faire un développement sur le rôle que joue, dans la propriété, "le droit du premier occupant", pour éviter qu'on parte dans des conquêtes illégitimes. Mais je sens que vous vous impatientez, je prends sur votre temps, je vous lèse, je vous spolie, alors je vous présente mes charades avec mes respects et mes hommages du matin :

1 Mais c'est tellement plus mignon de se faire traiter de mon premier en chanson.
Mon deuxième est la première partie du nom de la ministre de la réussite  éducative qui n'est pas sourde, mais s'appelle georges.
Une flèche ne doit jamais rater mon troisième.  
Mon tout, mot peu connu, désigne tous les biens immatériels dont nous pouvons partager la propriété, comme les connaissances, par exemple. J'ai apris ce mot hier en écoutant daniel Mermet et un universitaire québécois qui faisait la promotion de cette notion, en marge du printemps d'érâble, révolution où les étudiants, pour ne pas payer des droits universitaires en hausse, qui sont pourtant parmi les plus bas au monde, sortent tous les soirs, une casserole dans une main et une cuillère dans l'autre, en les faisant teinter, alors que le gouvernement de ce pays est accusé de corruption, donc d'avoir des casseroles, mais on dirait que les étudiants n'y pensent même pas.
"Tout pouvoir corrompt, tout pouvoir absolu corrompt absolument."
La corruption n'est-elle pas  en relation intrinsèque avec la politique ? De même qu'elle est cette dégénérescence inséparablement liée à notre condition humaine.  L'optimisme affiché de nos gouvernants voudrait qu'on ne fasse cas que de la création. Peut-être s'en servent-ils comme d'un cache-sexe de leur corruption, mais c'est réducteur. Par exemple, on a dépensé beaucoup d'argent dans l'aide à la création d'entreprises, mais on n'en dépense guère pour le soutien de leur activité. Continuons.

Deuxième charade :

L'amour est dans mon premier, autant dire que "l'infini mis à la portée des caniches" (céline) est dans "le restaurant des vaches" (Mouss) ;
mon deuxième n'est pas de lancement, mais vient du mot lance et est 1 Manche en bois qui supporte un drapeau, une arme d'hast, etc ;
mon troisième est le bout très fin d'une canne à pêche, merci, Ludo, j'ai aimé, donc je copie, bien que ce soit une atteinte caractérisée à la propriété intellectuelle.  Mais toutes les idées ne sont-eles pas le tout de ma première charade ?

Finissons-en, ne pas confondre le tout de ma deuxième charade avec le tout de celle qui suit, comme on le fait trop souvent :

mon premier est la lettre qu'on attribuait généralement aux points géométriques ;
mon deuxième est de lancement, mais ne vient pas de la lance ;
mon troisième est un suffixe qui ressemble au bout d'une canne à pêche et à un mont qui divise le monde, car "Jérusalem sera une cause d'étourdissement pour toutes les nations", déclarait le prophète Isaïe.
Ne soyez jamais étourdis au point de ne pas chercher à connaître la date de mon tout, si vous voulez éviter les intoxications alimentaires (je ne parle évidemment pas du 21 décembre, veille du jour de naissance de deux de mes amis qui ne se connaissent pas).

Et, sans indiscrétion, puis-je vous demander de  me répondre ici ?


en m'excusant de vous avoir dérangés en ce samedi matin.

Trente-troisième charade, la charade qualificative

Bonjour à toutes et tous,

Voici de quoi vous triturer les méninges quelques instants.

Bon jeu !



Charade une



Mon premier est le premier nombre.

Mon deuxième est un as dans son domaine.

Mon troisième est un abri naturel ou artificiel sur le littoral.

Mon quatrième est le brin très fin qui termine une canne à pêche.

Mon cinquième se trouve au milieu de la figure.

Mon tout est mal foutu, ses différents éléments n’ont aucune symétrie – Une
définition pas évidente à faire, j’espère ne pas vous induire en erreur.



Charade deux



Mon premier est un petit cervidé.

Mon deuxième sert à boire le café ou le thé.

Mon troisième est une habitude, une manie.

Mon tout est le genre de roman qu’écrit Stephen King.



Charade trois



Mon premier sert à faire des phrases.

Mon deuxième est sans vêtements.

Mon troisième ne dit pas la vérité.

Un petit coup de chimie pour mon quatrième, il est le symbole du Tantale.

Mon cinquième est un article défini.

Mon tout est très imposant.



Et pour deux points de plus, trouvez-moi l’adjectif qui est défini par ces
trois charades.



Répondez ici :

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Amicalement,

Lumailto:Ludovic.thuin@sfr.fr

Trente-troisième charade, la charade qualificative


De Ludo,
Bonjour à toutes et tous,

Voici de quoi vous triturer les méninges quelques instants.

Bon jeu !



Charade une



Mon premier est le premier nombre.

Mon deuxième est un as dans son domaine.

Mon troisième est un abri naturel ou artificiel sur le littoral.

Mon quatrième est le brin très fin qui termine une canne à pêche.

Mon cinquième se trouve au milieu de la figure.

Mon tout est mal foutu, ses différents éléments n’ont aucune symétrie – Une
définition pas évidente à faire, j’espère ne pas vous induire en erreur.



Charade deux



Mon premier est un petit cervidé.

Mon deuxième sert à boire le café ou le thé.

Mon troisième est une habitude, une manie.

Mon tout est le genre de roman qu’écrit Stephen King.



Charade trois



Mon premier sert à faire des phrases.

Mon deuxième est sans vêtements.

Mon troisième ne dit pas la vérité.

Un petit coup de chimie pour mon quatrième, il est le symbole du Tantale.

Mon cinquième est un article défini.

Mon tout est très imposant.



Et pour deux points de plus, trouvez-moi l’adjectif qui est défini par ces
trois charades.



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Amicalement,

Lumailto:Ludoevic.thuin@sfr.fr