De Ludo:
Bonjour à toutes et tous,
Normalement c'est le jour de Julien mais vu qu'il a bien bossé en début de
semaine et que j'aurai dû reprendre depuis mercredi mais avec plus de mille
messages à gérer, j'ai du mal à m'en sortir, alors en voici une petite pour
me faire pardonner !
Mon premier sert à avancer.
Mon deuxième n'est pas tard.
Mon troisième est le moelleux du pain.
Mon quatrième est une note de musique.
Mon tout est l'imitation des symptômes d'une maladie, mot découvert grâce au
syndrome de Münchhausen que Julien nous a posé.
Amicalement,
Ludo
Lui répondre ici:
ludovic.thuin@sfr.fr
vendredi 10 août 2012
La charade de la composition
La charade, telle que m'a appris à en rédiger notre maître 63 qui n'était pas le marquis de carabas, mais le maître tarabath, et qui exerçait en civil la fonction de professeur des lycées et collèges et non celle de "maître d'école" alors qu'on appelle aujourd'hui ces derniers des "professeurs des écoles" (allez comprendre pourquoi, tout fout le quand, Madame, tout est travesti, même le lancer du javelot, et l'équipe de france olympique qui n'a même pas à ce jour le même nombre de médailles qu'à Pékin, chine, et qui s'est de nouveau fait rattraper par l'Allemagne, cette allemagne contre laquelle notre maître 63, qui n'était pas le maître tarabath, mais le maître André Isaac (alias Pierre dac a résisté tant et plus :
"Radio Paris ment, radio Paris ment, radio Paris est allemand !"),
la charade, disais-je, est une espèce de composition française.
Je voudrais aujourd'hui vous parler d'une discipline de la composition qui est considérée à tort comme son antonyme.
Notre maître 63, qui n'était pas le marquis de carabas, avait coutume de commencer ces charades (mais peut-être en réécrira-t-il) par ces mots :
"Le cerveau ne s'use que si l'on s'en sert".
Non, je ne vous ai pas proposé un verre de Sancerre bien que le petit coup de blanc du matin fasse presque partie du "franch paradoxe".
J'ai l'habitude de dire qu'en matière humaine, les choses vont à l'inverse de ce qui se passe en matière... matérielle (même nos organes comme le cerveau ne font jamais que partie de notre matériel) : en matière humaine, les gens ne s'usent que si on ne s'en sert pas.
Et qu'est-ce qui les dessert ? La "mauvaise réputation" de Brassens ? bien possible, assez souvent. Est-ce qu'on est précédé d'une réputation qu'on se fait ou d'une réputation qu'on n'a pas méritée ? La chose importe peu, à la vérité, car on peut être préécédé d'une réputation sulfureuse que l'on s'est méritée et n'en pas moins souffrir.
Notre maître 63 m'a fait saisir la différence qu'il y avait entre "la culpabilité réelle" et "la culpabilité imaginaire". On a lieu de sentir une "culpabilité réelle" quand on a réellement posé des actes qui méritent le regret et qu'on s'en excuse auprès de qui en a souffert. En revanche, notre culpabilité devient imaginaire quand on croit avoir commis du mal que l'on n'a point fait.
Mais je m'égare. Il ne s'agissait pas pour moi de vous parler de réputation, mais de cette discipline de la composition qui en est considérée aujourd'hui de mauvais aloi comme l'antonyme.
Souvent, à une composition française, il faut une antienne qui soit comme la plume au sommet d'un chapeau.
L'antienne de notre maître 63 était :
"Le cerveau ne s'use que si l'on s'en sert".
La mienne serait préférentiellement, non pas :
"Les gens ne s'usent que si on ne s'en sert pas", mais :
"Il faut desserrer la vis de son esprit".
La discipline de la composition dont je vous entretiens est précisément ce desserrage de vis. elle n'en a pas pour autant fini avec la contrainte. Mais elle lui donne sa juste place.
Du temps de bach, dans un concerto, le soliste avait sa cadence et celle-ci n'était pas écrite. Bach a changé la donne, sans doute parce qu'il voulait tout maîtriser ou qu'il avait trop de message musical à offrir ou délivrer
Mais cette discipline de la composition dépasse le cadre particulier de la musique. On la retrouve aussi au théâtre. "Le petit théâtre de bouvard" passait pour ne donner que du théâtre de ce genre. En fait, j'ai appris que beaucoup d'auteurs écrivaient par avance bon nombre des répliques que se donneraient les comédiens qui s'y sont faits connaître, et au nombre desquels on trouve des pointures telles que chevalliet et Laspales, Jean-Jacques Pérony ou le célèbre trio des "filles" rassemblant Mimie Maty, Michèle bernier (fille de georges Bernier, plus connu sous le nom de professeur chauron, fondateur d'Harakiri avec Cavana, françois, pas Antony) et Isabelle de boton.
On voit bien que cette forme de théâtre n'ignore pas la contrainte, puisqu'elle pose un cadre scénaristique "intrigant" au sein duquel il arrive que les comédiens révèlent leur personnalité. Très souvent, en effet, cette manière de faire du théâtre, qui ne suppose, ni mémoire, ni répertoire, tourne au "jeu de rôle" sans aller jusqu'au "psychodrame". c'est pourquoi elle est prisée par un grand nombre de psychiâtres, mais je crois qu'elle devrait se démocratiser, nos rapports humains s'en trouveraient meilleurs.
Cette discipline de la composition est également entrée dans la littérature sous la forme de ce que les surréalistes ont désigné du nom d'"l'écriture automatique". Je dois dire que je rédige mes charades sous le jet d'une espèce d'"écriture automatique", mais l'écriture automatique suppose beaucoup de retravail. La longueur de celui-ci ne présage pas du tout de la qualité ou du défaut du résultat.
Mais pourquoi donc cette discipline de la composition, qui est donc à son répertoire bien qu'elle n'aime guère le répertoire, en passe-t-elle pour l'antonyme ?? C'est parce qu'elle est une apologie consommée de l'oralité et que nos intellectuels de l'heure ne craignent plus tellement que nous nous américanisions, comme c'était la hantise d'un chateaubriand au soir de sa vie, mais que nous nous africanisions et que notre culture, non seulement ne renie le support livresque, pour le plus grand malheur de ceux qui en vivent en ayant acquis un monopole sur l'édition (cf la dernière contribution à la pensée française du publicitaire devenu écrivain, frédéric beigbeder), mais encore ouvre les vannes jusqu'à devenir tellement graphomane que plus personnen'écrive, chacun ayant perdu l'usage de l'orthographe et en toutes choses une aristocratie étant nécessaire, pour destrier l'ivraie et en arracher le poison de "la république des lettres", des musiciens et des autres artistes. (Les artistes, les artistes, il y a une maison pour ça, c'est une caisse d'assurance et de retraite, c'est aussi une maison de retraite, je crois !)
Un jour, au zinc d'un café appelé "le carlite", j'étais en conversation avec un camarade et nous nous demandions comment faisaient nos anciens devanciers à nous, aveugles, qui étaient obligés de disposer de plumes bénévoles à qui ils dictaient des partitions qu'ils avaient déjà dû écrire en braille, musique ô combien cérébrale, pour rendre la dictée fluide. Et mon camarade de conclure notre conversation perplexe par ces mots :
"Autrefois, les types n'avaient aucun matériel et faisaient de la musique de génie ; aujourd'hui, nous avons du matériel de génie et nous faisons de la musique de merde".
Ceci est-il un plaidoyer contre la discipline en question ? Certes, en fait de discipline, elle est aussi indisciplinée qu'il est possible).
Certes, ne sont sensibles à la grande écriture (musicale) que ceux qui la voient et pour qui savourer la musique est l'enchevêtrement d'un plaisir auditif et d'un plaisir visuel. Telle est sans doute la mélomanie, que je n'ai jamais comprise, à vrai dire, car je n'ai jamais compris les gens qui acquièrent un goût sûr en une matière précise, plutôt que de survoler toutes les matières et d'avoir assez de goût, par exemple, pour reconnaître un bon vin d'un mauvais et l'apprécier en personnes d'un goût simple et sûr. Mais peut-être serais-je accusé de :
Première charade :
mon premier est un des préfixes de la dualité ;
mon deuxième se tète au mamelles mammifères maternelles ;
mon troisième est un inverti qu'on nomme comme le "mont de piété" ;
mon quatrième est le suffixe des idéologies ;
mon tout est l'attitude de ceux qui survolent tout en ne connaissant rien.
Deuxième charade (ou charade principale), de quoi ai-je donc parlé dans cette composition ?)
mon premier est le premier département français ;
mon deuxième connaît son métier ;
il faut desserrer ma troisième de mon esprit;
mon quatrième est un champion ou une carte ;
mon cinquième est aux atomes ce que l'anode et la cathode sont à l'électrolyse. Souvent ils s'y déposent, comme des alluvions ;
enfin mon tout est cette discipline de la composition qui passe pour son antonyme.
Charade intercalaire :
il faut desserrer la troisième de ma principale de son esprit sous peine de tomber dans :
la voiture, qui est mon premier ;
je n'aimerais jamais avoir de mon deuxième sur les mains ;
ça j'en suis certain, j'en suis mon troisième,
mon tout étant les chaînes qu'on se met à l'esprit.
"La liberté est à la laisse", la liberté est au bout de la chaîne. Mais s'il y a un bon usage de la liberté...
Je vous contrains à me répondre ici
tout en vous laissant libre de ne pas le faire.
mardi 7 août 2012
La charade de la Péricole
Bon, tout d'abord, une petite révision s'impose. Les charades vont vous remettre vos idées philosophiques en place, après quoi, on ira batifoler comme il se doit. Il se doit que l'on batifole, c'est bien ainsi que vous l'entendez, n'est-ce pas ?
Première charade :
mon premier est la première lettre de l'alphabet ;
mon deuxième fait le bonheur des casuistes ;
pierre qui roule n'amasse pas mousse ; mais si mon troisième qui roule n'amasse pas six, vous n'avancerez pas des masses ;
mon quatrième est la manière substantive dont ces messieurs de la Pléiade désignaient la "dame de leurs pensées" en ne l'appelant pas grand-mère ;
et mon tout est l'école philosophique du plus grand des philosophes idéalistes ;
deuxième charade :
on aime bien aujourd'hui pratiquer les activités (mon premier-scolaires (en deux syllabes, c'est-à-dire qui ont lieu autour de l'école, bien qu'on n'en soit pas encore à adopter le modèle allemand, qui a toujours parié, non seulement sur les activités d'éveil et sur les sorties hors du sanctuaire de l'école, mais sur l'idée que le matin devait être consacréaux activités purement scolaires et que l'après-midi devait ouvrir les enfants aux activités du corps et de la sensibilité, moyennant quoi il n'est pas rare qu'en allemagne, on voie une fanfare d'enfants animer la ville en plein après-midi ; mais surtout faute d'imiter ce modèle, nos enfants, dont on a théoriquement aboli le travail dans nos pays, travaillent peut-être plus d'heures que nous, à part moi, bien sûr et Alex, peut-être, car quant au croissant de lune, il dort dans son cabinet, c'est bien connu ;
mon deuxième est ce que va me donner le Croissant de lune pour avoir osé imaginer qu'il dormait dans son cabinet ; pour une fois, il n'usera pas de sa cravache, mais de ce porc que Babeth donne à son chien Austral et dont alex appâte son beau Bobo (je n'suis pas un bobo, mes faux pas me collent à la peau, ça durera moins longtemps que les impôts, mais le croissant n'est pas un héros, c'est balavoine qui le dit, ne mangez jamais un croissant avec de mon deuxième, je ne vous dis pas le sandwiche que ça ferait !
mon troisième (en deux syllabes) est un célèbre peintre de l'école vénitienne dont le nom est toujours précédé en france de l'article défini ;
mon tout est une école philosophique dont le principal représentant était le contraire d'un idéaliste, qui eut pour disciple alexandre le grand avant que ce maître ne le plaque, école philosophique dont l'enseignement se caractérisait par le fait qu'il se donnait en marchant, comme il paraît qu'on n'apprend riein en restant chez soi, idée quie st à la bae des pèlerinages ;
la première école philosophique a donné naissance aux nom des organisations centrales régionales de l'education Nationale, dont les rectorats sont ce que les préfectures sont au ministère de l'intérieur de la place beauveau ;
quant à notre seconde école philosophique, l'activité marcheuse incessante de ceux qui discouraient du monde en se mouvant sur la place, à la fois avait un autre nom, le lycée, mais a surtout curieusement évolué, puisque des femmes qui raccolent le client en l'attendant en piétinant sont appelées du même nom que ces philosophes qui n'arrêtaient pas de tourner autour de l'acropole ou du forum, enfin d'où ils voulaient pourvu qu'ils tournassent, sans habiter tournus en bourgogne.
est-ce parce qu'il la prenait pour une de ces dames que le vice-roi s'amouracha de la Péricole, qui écrivit une lettre célèbre à son souteneur, qui ne devait pas être si souteneur que ça, puisque, devant son refus de laisser le vice-roi prendre sa femme pour amante, on l'enferma dans le cachot réservé aux maris...
Mon premier est une île chère à Lionel Jospin, où le simple fait de posséder une bicoque vous assujettit à l'ISF ;
je vous mets en fond de mon deuxième si vous vous déclarez en galère à cause de mes charades ;
mon troisième n'est pas le citron, mais les deux syllabes dont est composé ce mot qui n'existe pas a le nombre maximum de points que peut vous octroyer un dé et pour deuxième syllabe la moitié du transit;
et mon tout est l'attitude de quelqu'un qui ne veut pas obéir à un ordre du vice-roi.
Le vice-roi, c'est moi comme l'Etat, c'était Louis XIV !
"Il grandira, il grandira, il grandira car il est espagnol !"
Hollé !
Je vous attends ici :
lundi 6 août 2012
La charade des cycles
De Ludo
Bonjour à toutes et tous,
Tout d'abord, je m'excuse d'avoir oublié certains remue-méninges.
Puis je vous en dépose un aujourd'hui et vous dit à mercredi car je pars
quelques jours. Julien a bien voulu prendre la relève en attendant et je lui
en suis reconnaissant.
Donc voici la charade tant attendue.
Avoir les de mon premier, c’est avoir l’estomac dans les talons.
Mon deuxième est ce drame lyrique japonais que vous devais connaître
maintenant.
Mon troisième est le symbole du bismuth chez qui ? Mais le chimiste bien sur
!
Mon quatrième coule de source.
Mon cinquième en deux syllabes est l’ancienne demeure qui possède sa fée.
Mon tout est la partie de la biologie qui étudie les phénomènes cycliques et
leurs causes, et oui, j’ai recopié la définition du dico.
Bon week-end à toutes et tous avec toute mon amitié.
Ludo
Lui répondre à:
ludovic.thuin@sfr.fr
Bonjour à toutes et tous,
Tout d'abord, je m'excuse d'avoir oublié certains remue-méninges.
Puis je vous en dépose un aujourd'hui et vous dit à mercredi car je pars
quelques jours. Julien a bien voulu prendre la relève en attendant et je lui
en suis reconnaissant.
Donc voici la charade tant attendue.
Avoir les de mon premier, c’est avoir l’estomac dans les talons.
Mon deuxième est ce drame lyrique japonais que vous devais connaître
maintenant.
Mon troisième est le symbole du bismuth chez qui ? Mais le chimiste bien sur
!
Mon quatrième coule de source.
Mon cinquième en deux syllabes est l’ancienne demeure qui possède sa fée.
Mon tout est la partie de la biologie qui étudie les phénomènes cycliques et
leurs causes, et oui, j’ai recopié la définition du dico.
Bon week-end à toutes et tous avec toute mon amitié.
Ludo
Lui répondre à:
ludovic.thuin@sfr.fr
La charade inconditionnelle
Aujourd'hui, je vais vous proposer un mot très simple, mais dont je trouve que l'adjectif est une des plus belles preuves d'amour ou d'amitié qu'un homme puisse donner à un autre hommme qui est perdu, tombé, se trouve dans une impasse et n'en voit pas immédiatement le bout.
J'avais un ami qui, quoique se trouvant souvent dans ce genre de situations, avait l'habitude de signer ses messages par l'adjectif qu'il tirait de ce nom et qu'l accollait à l'amitié.
La plus belle carte de voeux qu'il m'eut envoyée portait ces mots :
"Je te pardonne par avance tout le mal que tu me feras cette année et te demande pardon par avance de celui que je te ferai
Pour ma part, histoire de faire plus long et bienque tout le monde n'ait pas encore résolu mes deux charades précédentes, je vais néanmoins vous délivrer le substantif de cet adjectif.
Mon premier est un article indéfini masculin singulier ;
mon deuxième est son pluriel tout aussi indéfini, comme sa forme, pour laquelle j'avais demandé des renseignements : je ne parle pas de son genre et son nombre, mais de la forme de ses six faces, qui servent au "trivial poursuite", abondance d'informations finit par donner la réponse ;
mon troisième est l'acronyme du foyer des etudiants catholiques de strasbourg et pourrait presque être une fac dont on n'aurait qu'une voyelle à changer ;
mon quatrième veut dire "à toi", mais en latin (deux syllabes, formes du pronom personnel "te" en latin, la palme à celui qui m'en donnera la déclinaison) ;
mon cinquième est l'endroit où je me vautre pour caresser mes rêves et mes angoisses et que je quitte quand mes nuits, qui ne sont pas plus belles que vos jours, sont trop blanches ;je ne vous parlerai pas de la chambre nuptiale ;
mon sixième est la finale de ce meuble où l'on ne vit pas assis ;
et mon tout est le caractère de ce qui ne peut jamais faire défaut.
Il est puérile de chercher l'amour inconditionnel, et pourtant ç'aura été le rêve et parfois jusqu'à la provocation, la revendication de toute ma vie, à la fois impossible à satisfaire mais si l'on y croit... On y accède peut-être par-delà la souffrance.
Même le détenu, se regardant chaque matin dans le miroir qu'on lui tend, doit pouvoir se dire que quelqu'un lui porte cette forme d'amour.
Merci de répondre ici:
julien.weinzaepflen@numericable.fr
vendredi 3 août 2012
La charade paraolympique e
"Mens sana in corpore sano".
Autrefois, le handicap était synonyme de difformité ; et jamais, on n'aurait songé à faire concourir des "monstres", car c'est ainsi qu'on percevait les handicapés. Je veux dire que jamais, on n'aurait songé à organiser des jeux paraolympiques dans la mesure où on se contentait de considérer les "monstres" comme des "phénomènes de foire".
Maupassant a abordé ce phénomène dans une nouvelle intitulée "La mère aux monstres", dans laquelle il met en scène deux prototypes de ces mères : l'une, une "campagnarde" rude, surnommée "la diable" et marchandant ses "phénomènes" qu'elle avait été obligée de comprimer pendant ses grossesses pour cacher celles-ci, d'abord, à l'heure où les "enfants naturels"attiraient l'insulte de bâtardise sur eux et sur leur mère le qualificatif public de "traînée" ; l'autre "mère aux monstres" de Maupassant étant une "poupée parisienne", qui accouchait d'enfants difformes à force de corseter sa taille, pour la garder fine. Mais je vous laisse découvrire cette nouvelle par vous-mêmes :
La nouvelle, dont je ne crois pas avoir retrouvé l'intégralité sous ce lien, est suivie d'une critique sociale que je ne reprends pas tout à fait à mon compte, sinon pour énoncer qu'on a baffoué la maternité bien avant que la mère ne se déclare propriétaire de son corps, et que ce second excès, qui relève davantage de l'abus de langage que d'une inappropriation de la revendication féministe au sens strict, tire son origine de ces siècles d'opprobre, où les pires sévisses pouvaient être pratiqués impunément contre les "filles-mères", et souvent par celles-là mêmes qui n'avaient pas le bonheur de connaître d'hommes, qui n'avaient jamais vu le loup, par les bonnes soeurs.
Faut-il pousser jusqu'au "tout sociologique", au "tout est habitus" d'une Elisabeth Badinter, qui considère que l'instinct maternel n'existe pas, ou à affirmer, avec chloé delaume (c'est la raison d'être du titre de son dernier livre, "Une femme avec personne dedans") qu'il faut aujourd'hui porter la revendication de ne pas se reproduire, en partie pour des raisons de sauvegarde écologique ? Ce qui me paraît vrai, c'est que la maternité est une relation fusionnelle avec l'enfant qu'elle met au monde et qu'il peut en résulter des transferts de souffrance du vécu douloureux d'une mère sur tel enfant qu'elle met au monde, ce transfert pouvant devenir pathologique.
Deux charades à partir de ces énoncés plus brefs que de coutume :
mon premier (deux syllabes) est le nom biblique du père d'Abraham ;
mon deuxième sert au calcul des intérêts d'un emprunt ;
les abonnés les plus prestigieux ont mon troisième à l'opéra, d'où ils regardent le spectacle... par la fenêtre ;
ci mon quatrième habite, est couché ou est mort ;
mon tout est la science qui étudie les malformations ;
Deuxième charade :
mon premier est ce vieux loup que nous écrirons dans le français ancien pour ne pas faire l'article ;
mon deuxième est l'action de nouer une ceinture ;
mon troisième est le casque porté par les soldats au Moyen age et toujours par les chevaliers ;
mon quatrième est le deuxième des nombres premiers, dont je rappelle qu'ils regroupent tous les nombres qui sont seulement divisibles par un ou par eux-mêmes ;
mon cinquième signifie "moine" en allemand ;
mon sixième est la préposition allemande qui signifie"hors de" ; c'est la dernière syllabe que prononçaient les soldats allemands quand ils vous demandaient vigoureusement de sortir ;
mon sixième est la terminaison de la plupart des verbes en allemand ;
et mon tout est cette pathologie de la maternité qui fait que, plus son enfant souffre, plus sa mère l'aime et plus cet amour paraît démonstratif.
Simili compte rendu de la charade olympique
Réponses attendues à ce remue-méninges : Olympio, chauvinisme, hygiénisme.
On peut dire que ces charades vous auront donné du fil à retordre.
Nous allons les décomposer en compagnie de Ludo et du croissant de lune, qui a quelques points à faire valoir sur le chauvinisme, les jeux olympiques et le Ramadan.
Mais commençons par le début. C'est Ludo qui ouvre les hostilités (ce n'est qu'après, longtemps après aujourd'hui pour tout dire, mais...) :
"Bonjour, Julien,
Tout d'abord, revenons à notre première charade.
Il est vrai que le surnom du narguilé est la pipe à eau.
Pour le deuxième, avec le lien on sait tout de suite que les cheveux sont de
lin.
Mon troisième est donc pio, il y a un truc de bizarre dans Dic, quand on met
pieu dans le dictionnaire Français italien, on ne trouve pas pio mais quand
on met pio dans le dictionnaire italien français, on trouve bien pieu, va
comprendre !
Ce qui nous donne "Olympio.
Tout d'abord, revenons à notre première charade.
Il est vrai que le surnom du narguilé est la pipe à eau.
Pour le deuxième, avec le lien on sait tout de suite que les cheveux sont de
lin.
Mon troisième est donc pio, il y a un truc de bizarre dans Dic, quand on met
pieu dans le dictionnaire Français italien, on ne trouve pas pio mais quand
on met pio dans le dictionnaire italien français, on trouve bien pieu, va
comprendre !
Ce qui nous donne "Olympio.
Pour vous dépanner, je vous ai parlé aussi souvent que j'ai pu de "la tristesse d'Olympio". Je vous incitais à chercher "tristesse d'" de victor Hugo, mais rien n'y faisait : vous ne trouviez pas. Il n'y a que babeth qui, dans un éclair de génie, avant d'aller dormir et après m'avoir donné "Olympia", corrigea son erreur et changea sa voyelle.
Cela me rappelle une anecdote, qui m'est arrivée avec une maison de disques domiciliée au royaume-Uni et qui prétendait faire la promotion de la chanson française. Le 1er décembre, dans le cadre de la journée de lutte contre le SIDA, la chapelle de Lariboisière était tenue d'accueillir des artistes, et ceux-ci faisaient d'autant plus l'affaire que l'une d'elles, parmi les plus douées, une certaine Zora, souffrait de cette maladie. La directrice artistique de cette maison de disques m'appâta :
"tu as un talent à faire connaître dans la france entière et le monde entier."
J'avais beau trouvé la chose un peu grandiloquente, le coq qui a sa crête en moi la montra et je ne pu me retenir de m'exclamer à part moi :
"Et si c'était vrai !"
Comme Victor Hugo se promettait :
"Je serai Chateaubriand ou rien", je me disais :
"Je serai victor Hugo ou rien."
En fait, je ne me le disais pas, mais c'est pour ne pas vous faire perdre le fil !
La directrice artistique de cette maison de disque avait un ami (dont il semblait qu'il était la raison principale de son activité) nommé bernard Manille, et qui était présenté comme la vedette de la troupe. Il avait fait un tube :
"Olympio, Olypia !"
Il y disait son rêve de faire l'Olympia. Seulement, je ne dirai jamais de mal de Bernard Manille, car à quelque temps de là, il m'a invité chez lui et m'a fait enregistrer ma première maquette en studio.
Lorsque je bus un verre après le spectacle avec les artistes (la directrice artistique et la vedette principale ne s'étaient pas jointes au pot), je m'aperçus que la plupart de mes confrères chanteurs étaient allés consulter voyantes et devins, qui leur avaient prédit qu'ils feraient une carrière magnifique.
Savez-vous pourquoi les voyants prédisent toujours à leurs clients ce qu'ils veulent entendre ? Je ne crois pas que ce soit seulement pour attirer le chaland, ni pour remplir leur escarcelle, car un client insatisfait a toutes les chances de dénoncer en vous l'escroc. Il y a bien sûr un ressort de confiance qu'ils activent, mais j'avoue ne pas parvenir à me contenter de cette explication.
Comme autre lien entre cette anecdote et notre Olympio-Olympia, il y a que lui aussi, après la mort de Léopoldine, consultait les "tables tournantes" et qu'il a même écrit un livre de ses conversations avec les plus grands personnages de l'histoire.
Mais que je me contente pour aujourd'hui de vous faire découvrir la "Tristesse d'Olympio" ! Vous pouvez la lire ici :
et vous ne trouverez pas que le croissant de lune aura été ridicule de donner à victor Hugo le surnom de Mélancolie.
Que je poursuive un peu plus rapidement avec les deux autres charades, il me suffit pour cela de laisser la parole au croissant de lune qui plaide en faveur du chauvinisme et veut que l'on change la date des jeux olympiques au gré des phases de la lune, faute de quoi vous verrez bien ce qu'il organisera :
"
Salut Torrentiel, je ne trouve que ton chauvinisme.
Ta première charade,
Ton premier n'est-il pas du tabac,
Et ton deuxième du lin,
Quant à ton troisième, je connais pas l'italien,
Ton tout fait donc quelque chose comme tabalin... Allez, de grâce.
Deuxième charade,
Ton premier est chaud comme le coeur d'un militant,
Ton deuxième est la vie qui l'anime,
Ton troisième serait la ville de Nice, je ne l'aime pas (nous sommes deux, Croissant de lune, je préfère Antibes, très différente, quoi qu'on en pense),
Ton dernier est ce qui me fait quelque chose,
Ton tout est le chauvinisme, on peut se permettre de le définir comme du patriotisme à la petite semaine. En même temps, il n'y a pas de mal à se réjouir quand une nageuse Française rapporte une médaille, parce qu'elle est nageuse et Française.
Notes bien ceci, concernant le Ramadan, c'est à proprement parler un scandale, il y a rupture de l'égalité des chances, entorse à l'esprit sportif et olympique. Que l'athlète Musulman s'autorise ou qu'on l'autorise à reporter le jeûne à plus tard, n'empêche pas la contrainte psychologique, en principe peu favorable au succès. Mais si Dieu veut, nous aurons des médailles. Bon dieu, ça concerne le cinquième de l'humanité, c'est pas qu'un petit scandale! Ce n'est pas la seule entorse, loin de là. Le coût de l'organisation suppose que certains pays ne sauraient en rêver, hors course dès le départ. Et les olympiades d'hiver, par définition, ne peuvent concerner qu'un nombre limité de nations. Les pays chauds devraient inventer ou promouvoir des jeux désertiques, par exemple...
Ta troisième charade, je sèche.
J'ai ton "i" du rire de ton premier,
Ton deuxième n'est même pas défini, ou je n'ai rien compris, à moins que ce ne soit la lettre "j",
Après tu la remets avec ta ville de Nice,
Ton dernier doit être encore un "me", ça change quoi du moi? "En ce qui me concerne", avec le ton d'intello qui s'impose.
Ouais, ton tout, ça doit être hygiénisme, rapport avec l'hygiène.
Dépannes-moi, de grâce, d'ici ce soir. Ton énoncé n'est pas parfait, alors, pas de peinalité de retard, c'est olympique.
Croissant de lune."
Inscription à :
Articles (Atom)