Aujourd'hui, je vais vous proposer un mot très simple, mais dont je trouve que l'adjectif est une des plus belles preuves d'amour ou d'amitié qu'un homme puisse donner à un autre hommme qui est perdu, tombé, se trouve dans une impasse et n'en voit pas immédiatement le bout.
J'avais un ami qui, quoique se trouvant souvent dans ce genre de situations, avait l'habitude de signer ses messages par l'adjectif qu'il tirait de ce nom et qu'l accollait à l'amitié.
La plus belle carte de voeux qu'il m'eut envoyée portait ces mots :
"Je te pardonne par avance tout le mal que tu me feras cette année et te demande pardon par avance de celui que je te ferai
Pour ma part, histoire de faire plus long et bienque tout le monde n'ait pas encore résolu mes deux charades précédentes, je vais néanmoins vous délivrer le substantif de cet adjectif.
Mon premier est un article indéfini masculin singulier ;
mon deuxième est son pluriel tout aussi indéfini, comme sa forme, pour laquelle j'avais demandé des renseignements : je ne parle pas de son genre et son nombre, mais de la forme de ses six faces, qui servent au "trivial poursuite", abondance d'informations finit par donner la réponse ;
mon troisième est l'acronyme du foyer des etudiants catholiques de strasbourg et pourrait presque être une fac dont on n'aurait qu'une voyelle à changer ;
mon quatrième veut dire "à toi", mais en latin (deux syllabes, formes du pronom personnel "te" en latin, la palme à celui qui m'en donnera la déclinaison) ;
mon cinquième est l'endroit où je me vautre pour caresser mes rêves et mes angoisses et que je quitte quand mes nuits, qui ne sont pas plus belles que vos jours, sont trop blanches ;je ne vous parlerai pas de la chambre nuptiale ;
mon sixième est la finale de ce meuble où l'on ne vit pas assis ;
et mon tout est le caractère de ce qui ne peut jamais faire défaut.
Il est puérile de chercher l'amour inconditionnel, et pourtant ç'aura été le rêve et parfois jusqu'à la provocation, la revendication de toute ma vie, à la fois impossible à satisfaire mais si l'on y croit... On y accède peut-être par-delà la souffrance.
Même le détenu, se regardant chaque matin dans le miroir qu'on lui tend, doit pouvoir se dire que quelqu'un lui porte cette forme d'amour.
Merci de répondre ici:
julien.weinzaepflen@numericable.fr
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