mardi 1 janvier 2013

compte rendu de la charade involutive

Puisque nous allons entrer en débat tout à l'heure sur les concepts, penchons-nous d'abord sur les mots. L'apogée est connue, mais quid du climaxe ? CLIMAX n.m. (Rhétorique). En termes de rhétorique, gradation. (Du gr. : Echelle) / (Biologie. Botanique). Se dit de l'équilibre dans un endroit entre le climat, l'environnement et le peuplement. Et bien, si aucun autre dictionnaire ne dément l'encyclopédie de Dic, je me suis lamentablement ramassé. Mes souvenirs de cours d'éthologie (en troisième en Sciences nat) me faisaient concevoir le climaxe (mot d'origine anglo-saxonne) comme le "top", le meilleur moment d'une espèce. Dic nous le donne comme le sommet de l'équilibre au sein de l'isotope. Nous aurons à revenir sur des considérations liées au climat, au peuple et à l'environnement avec la contribution au débat du croissant de lune. A ma connaissance, les premiers à avoir lié les trois sont Montesquieu et rousseau, les philosophes des Lumières, qui ont introduit des considérations climatiques à l'appui de leurs considérations historiques et politiques. C'était bien avant "les réfugiés climatiques", que nous promet le GIEC à l'issue de son réchauffement climatique par émission de gaz à effet de serre. Mais revenons au climaxe et consultons le wiktionnaire, bien plus complet que dic, souvent laconique : Climaxe Étymologie (xviii e siècle) Du latin climax (« échelle »). (*Convention qui vaudra désormais dans mes comptes rendus et classements : J'encadre de deux astérisques chacune de mes interventions, ici interruptions du dictionnaire). : 1. Nous sommmes au XVIIIème siècle, après Linné et sans doute pendant l'activité de buffon, pendant la période où la classification des espèces occupait beaucoup nos savants et nos explorateurs, grands inventeurs de taxinomie. 2. Beaucoup de mots anglo-saxons sont d'origine latine, il n'y a pas de quoi fouetter le torrentiel ! 3. Mais je ne connaissais pour "échelle" que le mot "scala". (Sur le concept d'échelle des espèces et son lien avec le paradigme de l'arbre, consulter l'ouvrage remarquable de Laura bossi, "Histoire naturelle de l'âme", dont je dois la découverte et la lecture à l'émission "For intérieur", d'Olivier germain Thomas).* Nom commun Invariable climax /kli.maks/ (*Le wiktionnaire nous donne la transcription phonétique)* climax /kli.maks/ masculin invariable (Rhétorique) Point culminant d’une énumération progressive, d’une gradation ascendante ou descendante. *Nous sommes bien dans le sens de l'apogée.* La continuation doit non seulement poursuivre l’exposé des idées de façon cohérente mais également croître en intensité. Cette évolution contribue à l’élan et à la direction. Le climax est l’aboutissement de cet élan. (Écologie) État final d’une succession de végétations au même endroit, dans le temps, et l’état le plus stable dans les conditions de sol et de climat existantes. (*L'état final d'une succession de végétation nous place encore dans l'"apogée", l'encyclopédie de dic n'est confirmée que par la seconde partie de la définition :"Dans l'état le plus stable, les condditions de climat et de sol existantes". De même la symphytie passe par étapes successives au maximum biologique appelé climax. La forme finale et le climax correspondent évidemment pour chaque région à un stade biologique stable en harmonie avec le milieu extérieur. — (Revue des questions scientifiques, vol. 103 à 104, p. 159, Société scientifique de Bruxelles, 1933). *Qu'est-ce que la symphitie ? Nous regarderons tout à l'heure.* Le rebord sud-oriental du massif de Bugarach se trouve dans le domaine du Quercetum ilicis ; la forêt de Chêne vert y constitue le climax. — (Josias Braun-Blanquet, Jean Susplugas, Reconnaissance phytogéographique dans les Corbières, Station internationale de géobotanique méditerranéenne et alpine, Montpellier, communication nº 61, 1937) (*Nous étions soixante-quinze ans avant la connexion entre bugarach et le calendrier maia. qui nous dévoilera un jour les coulisses de cette mystification ?)* Le climax est un concept qui ne s’applique véritablement qu’aux milieux naturels, peu ou pas modifiés par l’homme ou vers lesquels un milieu évoluerait si l’homme n’y intervenait plus. *Nous aurons à reparler de cette intervention ou non intervention de l'homme dans le cours de notre débat.* Ainsi ce sont des sols bruns plus ou moins lessivés surmontés de forêts caducifoliées de chênes et de hêtres qui constitueraient le climax observé sur la très grande majorité du territoire français de plaine ou collinéen, en climat atlantique et continental, si l’homme abandonnait ses agrosystèmes ou cessait de cultiver ses forêts. — (Pierre Davoust, Ressources et concepts en écologie et sciences de l’environnement) *Dans "UN adolescent d'autrefois", Mauriac faisait déjà semblant de vouer un culte au grand chêne, il en avait même fait une fausse confession à M. le doyen du secteur de Maltaverne)*. 3 (Spectacle) Temps final particulièrement surprenant d’un tour de prestidigitation. Pour le climax, retournez ostensiblement une allumette pour montrer deux faces identiques(vierges ou marquées). Puis exécutez le mouvement, vous montrerez ainsi que le dos des allumettes est identique à leur face. — (Notice du tour de L’Allumette voyageuse Qu'est-ce que je vous disais ? L'évolution relève de la prestidigitation. En Anglais, le climaxe est le sommet, le point culminant, le comble ou bien... l'orgasme, cette "petite mort" des femmes à laquelle contribue la découverte par l'homme du point G, présent comme mon troisième de l'apogée. Qu'est-ce que la symphytie ? Ne serait-ce pas la végétation la plus appropriée à un milieu donné ? Non, il s'agit tout simplement de ceci : symphytie (de σ υ ́ μ φ υ τ ο ς « qui croît avec »), subst. fém.,,Association de plantes poussant ensemble Et l'éthologie ?D'après mes souvenirs de cours, il s'agit de la science du comportement animal. Qu'en dit Dic ? Dic dit (je copie sur le professeur. J'ai longtemps cru que dic était un chien) : éthologie (grec êthos, mœurs, et logos, science) nom féminin Étude scientifique du comportement des animaux dans leur milieu naturel. Cette définition est parfaite. comme elle ne me contredit pas, nul besoin d'en chercher une autre, sourire ! Avec cela, nous n'avons pas encore défriché l'apogée : (grec apo, loin de, et gê, Terre) nom masculin ASTRONOMIE Point de l'orbite d'un corps gravitant autour de la Terre qui est le plus éloigné de celle-ci. CONTRAIRE : périgée. - À l'apogée de : au plus haut degré, au sommet de. Être à l'apogée de sa gloire. Nous sommes aux antipodes du climaxe, dont l'origine était si terrienne. Ici, nous sommes dans les canopés, au plus loin de l'orbite terrestre. Faites bien attention ! L'apogée est masculin, normal! C'est l'homme qui fait l'analyse spectrale du point G, mesdames. Et moi qui croyais que l'hypogée nous serait donné comme l'antonyme de l'apogée. D'après Dic, c'est le périgée. périgée (grec peri, autour, et gê, Terre) nom masculin ASTRONOMIE Point de l'orbite d'un corps gravitant autour de la Terre le plus rapproché de celle-ci. CONTRAIRE : apogée. Je sens le point G en danger : le point G existe-t-il ? Je crains le pire, Shakespear, périt "g". si je dis ça, c'est parce que "périgée" est aussi masculin. "Grandeur et décadence" de l'analyse spectrale et gynécologique de la femelle par le mâle dominant, dominé, sur l'oreiller... ? Mais nous allons revenir sur terre, ou plus exactement redescendre sous terre : hypogé, hypogée adjectif féminin BOTANIQUE Qui se développe sous terre. C'est un peu court, dic, mais pour l'instant, on s'en contentera pour dire que : 1. Paco rabanne, qui ne croyait pas à la fin du monde le 21 décembre 2012 partout,sauf à Bugarach, mais à la destruction de la station Mir à l'occasion de l'éclipse solaire du 11 août 1999, fut moqué, non seulement pour avoir dit qu'il était la réincarnation de je ne sais plus quel grand chambellan de Louis XV, mais pour s'être vanté, à douze ans, d'avoir baisé la terre. 2. Le commencement de beaucoup d'apparitions revendiquées du christ à des mystiques (féminines) est une invitation à la prosternation : "Baise la terre", ce que faisait le prédécesseur de l'homme en blanc actuel, chaque fois qu'il mettait le pied en visiteur sur un nouveau territoire. 3. Avec l'hypogée, nous sommes loin de l'orgasme, mais au paroxysme du processus de couvaison intérieure de l'amour au féminin, dont MIlon Kundera, dans "Le livre du rire et de l'oubli", fut le premier à faire remarquer à l'innocent que j'étais, que les organes génitaux de l'homme étant extérieurs tandis que ceux de la femme sont intérieurs, sa jouissance est de tous les instants, tandis que, comme aurait dit mon père (bouchez-vous les oreilles, Mesdames, le propos est leste) : " Pour un homme, baiser, c'est comme fumer une cigarette" (et il en fumait jusqu'à cinq paquets par jour, c'est dire...) 4. Mais si l'on abandonne la bagatelle (pas "la bartavelle", l'apogée du tableau de chasse du père de Pagnol dans le récit de souvenirs écrit à la gloire de ce père - et pas de "l'oncle Jules" -par son fils), on peut se demander ce qui est le plus mystérieux et le plus digne de notre spéculation contemplative (encore le speculum), des impulsions données du ciel ou du principe qui fait germer dans le silence et souterrainement ce qui est semé. Mais je ne me tiens pas quitte pour "hypogée". Dic est trop laconique. Ouvrons son encycopédie : hypogée n. m. ARCHEOL Chambre souterraine. - ANTIQ Construction souterraine où les Anciens déposaient les morts. Les hypogées de la vallée des Rois. - Gr. hupogeion, de gê, «terre»; lat. hypogeum. SYNONYMES ET MOTS VOISINS Hypogée Tombe Au coeur d'une femme, on peut confier ses secrets comme à une tombe. Elle ne les révélera jamais. Mais tout de même, je suis mortifié, car l'adversité entre apogée et hypogée dérive de si loin... Dic nous parle à un autre endroit du premier "hypogée royal", mais je ne le retrouve pas et, en faisant une recherche sur Google, je trouve un hypogée mérovingien belge... Ca ne tient pas debout, mais je ne sais pas bien chercher. Quand j'interpelle un passant dans la rue, je ne manque jamais de lui dire : "Excusez-moi de vous demander le secours de vos yeux..." Rassurez-vous, je ne parle jamais comme ça, mais j'avais une amie qui employait systématiquement cette formule d'interpellation. Il s'agissait de Marie-véra Maixandeau, je suis sûr que certains d'entre vous la connaissent. Pour l'hypogée, le wiktionnaire n'est pas plus complet que dic. Est-ce par un effet de ma morbidité instinctive, qui n'avait jamais entendu parler du sens funéraire de ce mot, que j'en ai fait rhétoriquement le contraire de l'apogée, ce qui n'est pas faux, surtout dans une diatribe contre l'évolutionnisme, qui veut y réintégrer l'idée de la mort ? Finissons cette revue de mots par la mort cellulaire en faisant un détour par Johnny Hallyday, non qu'il soit mort ni en cellule (il a fichtrement du ressort), mais vous allez voir. Nouvelle mortification de dic qui, contre mon prof de Sciences nats (Roland Bozen-Minola, à un moment, faut balancer), définit ainsi l'apoptose : apoptose nom féminin EMBRYOLOGIE Mécanisme de mort cellulaire programmée, intervenant pendant le développement de l'embryon et permettant la différenciation des organes définitifs à partir des structures embryonnaires. Bon, la distinction cellulaire cessant d'être pluripotente est une certaine mort cellulaire, mais quand même, on est loin de la définition qu'il m'avait donnée, je m'en souviens de source non trouée, ma mémoire. Mes enfantines, croyez-en ma mémoire éléphantesque ! J'envoie mon chien devant moi rabattre la mort cellulaire. Pourquoi dic ne nous dit-il la vérité que dans son vocabulaire médical ? Apoptose Processus physiologique qui conduit une cellule à sa mort naturelle. Le mécanisme en serait l'activation dans le noyau d'endonucléases endogènes, enzymes responsables de la destruction des acides nucléiques par fragmentation. Il est possible que ce programme, génétiquement déterminé, fasse défaut dans les tumeurs malignes, rendant les cellules " immortelles ". L'une des orientations actuelles du traitement du cancer vise à restaurer cette fonction fondamentale de la vie cellulaire. Il aura beau faire, l'homme est toujours ramené à sa condition charnelle et mortelle. Pour retarder la mort, la direction de recherche la plus prometteuse est de rendre leur mortalté aux cellules. Détruire l'immortalité malade pour retarder et rendre la mort saine. La morsure de la mort saine qui nous morcelle, mais toujours la mort. Ne croyez pas que je m'en réjouisse, mais la mort fait partie de la vie. Lapalissade? Sauf qu'on tendrait à l'oublier. On l'oublie quand on croit que la seule fonction du médecin est de guérir. Elle est aussi quelquefois, non d'aider à mourir, mais de pallier la douleur de l'agonie. Sa modestie doit s'avoir s'avouer vaincue. La médecine est un art libéral et modeste. Ce n'est pas tellement que notre société ne regarde plus "la mort en face", mais elle en fait un spectacle. Un spectacle et un fait divers. En dehors de cela, "cachez ces mourants que je ne saurais voir" ! Euthanasiez-les, hospitalisez-les, organisez une journée de solidarité pour remplir leur caisse (et leur caisson), renvoyez-les mourir à la maison où il n'y aura personne pour les assister, parce qu'ils coûtent trop cher à la Sécurité sociale, mais ne les laissez pas défier le pouvoir médical de guérir. La mort fait partie de la vie. Sauf pour un cas médical comme Johnny. Qu'est-ce qui m'a fait penser à lui ?Cette définition amusante de la musique Pop, que je cherchais pour vous donner mon deuxième de l'apoptose (rien à voir avec les rave partys et leur lot d'overdoses) : pop music pop nom féminin ou nom masculin ou pop music pluriel pop musics nom féminin (mot anglo-américain) Musique populaire d'origine anglo-saxonne, issue principalement du rock and roll, enrichie d'influences diverses (jazz, folk, musique classique, électronique, etc.) et liée au phénomène de contestation culturelle et sociale des années 1960. En matière de contestation culturelle et sociale, on ne peut pas dire que Johnny soit un "antisocial" come les membres du groupe "Trust" ou même comme bernard Lavilliers. La contestation de "l'idole des jeunes" s'est surtout bornée, de la part de ses fans, à casser des chaises lors de ses concerts. Un ami, qui le détestait, me racontait que, lors d'un de ses passages de jeune homme à clermont-Ferrand (déjà cette ville, qu'il a confondue il y a quelques jours avec Saint-Etienne), comme Johnny compromettait une fille et que cet ami lui en faisait la remarque ("Pensez à ce qu'elle deviendra quand vous serez parti"), Johnny lui aurait répondu : "J'ai de l'argent, je fais ce que je veux." On peut rêver mieux en matière de contestation sociale : "Sacré gégé", a récemment tweeté Johnny pour défendre depardieu, comme florent Pagny a chanté à la face des impôts qu'ils n'auraient pas "sa liberté de penser"... qu'il en payait trop ! J'ai pensé à Johnny parce qu'en lisant cette définition de la "pop music", je me suis dit que c'était bien ce qu'il faisait. Or, quand je m'en suis ouvert à cathou, je crois, à l'occasion d'un dépannage, elle m'a répondu avec un brin d'étonnement qu'elle n'atait pas certaine de trouver que Johnny faisait du rock and roll. Ce doit être à cause des "influences diverses" qu'il y a autour. Mais surtout, quand on écoute Johnny depuis les années quatre vingts ("cinquante ans de carrière, ça use les Harley"), c'est fou, ce qu'il geint. Conquérant avec "Gabrielle" ou "Sara", il pleurniche quand il parle à sa fille Laura ou quand il dit à son amour qu'elle "l'oublie". D'ailleurs, il en a mare de Laetitia, Miossec le lui fait dire. Il rappelle sylvie, Nathalie ou Babeth : "Pourquoi ne reviendrais-tu pas, Le ciel est plus clément. Pourquoi ne reviendrais-tu pas Puisque je t'atends." Ben voyons, je fais ce que je veux, j'ai de l'argent, Laetitia et son père me le piquent, délivre-moi de cette galère, je t'attends, je paye et tu reviens." Notre société aime les faits divers, sauf quand ils concernent Johnny. On a supposé que Johnny avait violé. tandis que son beau-père témoignait à charge ("il avait tellement bu, ce soir-là, avant même d'arriver sur le bateau, qu'il ne savait plus ce qu'il faisait", le Tribunal a demandé que l'on jette le manteau de Noé, un voile pudique et qu'on "lui cache ce viol qu'il ne voulait pas voir" au cas où il aurait eu lieu : "selon que vous serez puissant ou misérable"... Rien n'évolue vraiment depuis la fontaine. voilà qui me fournit une habile transition pour nous jeter dans le débat. Le premeir à tirer est Ludo : Allons-y pour tes charades en précisant que je suis plus du côté de Darwin que de la religion. Sans vouloir froisser personne, tous les écrits religieux ressemblent plus à des contes et légendes alors que la science même si elle n'explique pas tout, c'est qu'on est encore ignorant mais un jour, ça s'expliquera ! Ma réponse à Ludo : Quant à ta remarque de fond, je pense que l'évolution est une hypothèse... religieuse, en ce sens que, si elle n'était pas cela, si elle n'avait pas voulu prendre le contre-pied de l'explication par la Création, elle n'en aurait pas reproduit les étapes. Il faut savoir que darwin a perdu la foi suite à la mort de sa fille Anny. Mais concernant la recherche, je suis d'avis qu'il faut, ou bien assumer qu'on s'aide d'un texte sacré pour chercher, ou bien opérer une recherche purement scientifique, mais je ne crois pas que puisse se faire passer pour scientifique une hypothèse qui repose sur si peu de "documents", de "monuments" ou bien de "signes", selon ta préférence. Il y a autre chose qui me fait douter qu'une telle recherche soit possible : c'est que j'ai l'impression qu'il n'y a pas un chercheur qui réussisse à ne pas partir avec un axiome dans la tête, un a priori, une chose qu'il a envie de découvrir pour confirmer son intuition de départ. J'hésite à reproduire la contribution du croissant de lune, mais tous les charadeurs doivent savoir que, sauf s'ils me demandent expressément de ne pas les publier, leurs commentaires et réactions sont publics, par principe. donc je prends le risque, même si ce qu'écrit le croissant de lune peut faire l'objet de mésinterprétations ou peut choquer. J'en prends le risque en "aggravant mon cas" par cette remarque, que cette réaction peut aggraver les préjugés de certains d'entre nous quant à une certaine parenté idéologique de l'islam politique avec certains totalitarismes du vingtième siècle. Mais il faut reconnaître au croissant de lune d'examiner les hypothèses sans idée préconçue, et donc également l'hypothèse racialiste, ce qui est devenu un tabou parmi nous, bien que cette hypothèse dérive immédiatement de l'évolutionnisme, qu'il est également devenu tabou de contester, cherchez la cohérence, la conséquence de nos tabous ! Je cite le croissant de lune, je me permettrai de le commenter à la marge : " Bien vu, la théorie de l'évolution n'est pas optimiste, elle est indifférente", (*c'est justement ce qui me gêne)* "la science ne doit pas avoir de sentiments." (*Mais le peut-elle? Gide disait déjà qu'on ne fait pas de la littérature avec de bons sentiments, tu dis plus carrément qu'il ne saurait y avoir de science sentimentale. La différence entre littérature et science se trouverait donc dans la présence ou non de sentiments. Mais ma conviction de la recherche qui n'est pas neutre est en contradiction avec la possibilité qu'on puisse évacuer le sentiment de la science, certes pas jusqu'à rendre la "science" "humaine", ce qui relève manifestement d'une dérive sentimentale de la science revendiquant son inexactitude, par un effet d'antithèse)* "En effet, les individus et les espèces, sont soumis à une sélection, non pas vers la perfection ou l'imperfection, le bien et le mal n'ont rien à voire là-dedans. Cette sélection, porte plus objectivement, sur l'adaptation, l'apropriation, la capacité de mieux vivre ou survivre au gré des changements du milieu. Il est vrai, qu'on observe des tendances dans certains cas, vers une moindre aptitude, vers l'acquisition de tarhes, mais la tendance globale est bien que ce qui survit est le mieux adapté. Ce n'est qu'une hypothèse, assez logique tout de même, une masse d'observations, qui ne prescrivent absolument rien, surtout pas dans le domaine humain, qui n'est plus aussi régi par les lois naturelles. Hitler joue sur tous les tableaux. J'eus bien peur que sa théorie raciste ne soit un peu fondée, j'eus des doutes. Or, il montre quelques faiblesses, tout juste dissimulées dans le développement. Ce n'est pas une théorie raciste authentique, mais une théorie nationaliste et politique quelconque, bonne à balayer sans respect, d'un revers de main. Elle n'eut que la force de ceux qui y ont cru, ou qui se la sont laissé imposer. Il pose que la race Aryenne, et par extension, tout le contenu Européen et Blanc, aurait le monopole de la création civilisatrice, et qu'en tant que tel, sa domination sur le reste du monde est légitime. Parfois, j'en viens moi-même à supposer pareille chose, devant le spectacle de l'Arabe qui a tant de mal à s'organiser, ou de l'Africain, qui à première vue, semble n'avoir aucun désir d'organisation. Le prophète Mohamed, paix et bénédictions, est diversement décrit, quant au physique. Certains le donnent pour négroïde, grand de taille, plutôt brun et de peau plus sombre que la moyenne Arabe du temps. D'autres le décrivent comme blanc, blond, à peau lisse et rosée, taille moyenne selon l'ordinaire Arabe du temps. Voilà ce qui m'a fait douter. Je me suis dit, "peste, si encore ils l'emportent jusqu'à compter le prophète parmi les leurs"! C'est Hitler lui-même qui m'a rassuré, la faiblesse de son énoncé, ses failles. Il pose que l'Aryen est la matrice de la civilisation. Ailleurs, il pose que le nomade, c'est-à-dire l'Arabe, vit de cette façon, parce qu'il ne fut pas capable de trouver les techniques idoines, pour rendre le désert fructueux et cultivable. Entre nous, je me disais, j'aimerais bien l'y voire, ce beau parleur, fleurir le désert, s'il en avait le secret, qu'à cela ne tienne. Mais dans un autre passage, il se récrie contre l'injustice, selon lui, qui qualifie le Germain antique de Barbare, au motif qu'il n'eut pas la chance de jouir d'un climat favorable..., ce qui vaut aux uns ne vaut pas pour les autres, quelle compréhension, quelle mansuétude s'agissant des siens! Si on s'en tient au ton implacable et exigeant du reste de l'exposé, il est conséquent de conclure à la ruine de l'exposé tout entier, la théorie raciste se ramasse, puisque telle excuse ne peut pas valoir du point de vue du Germain, dans la mesure où elle ne vaut pas s'agissant du nomade des déserts chauds. Si son cher Germain des temps antiques n'a pas développé une civilisation remarquable, c'est qu'il ne fut pas capable de créer les techniques idoines à mettre en valeur les terres où il séjournait, quel qu'en soit le climat. Mieux, il agrave son cas, en énonçant que si le Germain se fût trouvé en climat meilleur, il l'eût emporté en perfection sur les Hellennes, avec des si, on mettrait Paris en bouteille, a dit notre cher Ludo. Or, si les Grecs disposaient d'un climat assez charitable, leur sol était avare et caillouteux, ce qui annule la faveur toute relative du climat. Le Grec sut vivre de peu, par esprit d'organisation, en s'imposant des contraintes, de la discipline, chose de civilisation. Dans le même temps, les Germains étaient dans le cahos, ce n'est qu'à présent que nous y voyons le peuple de l'ordre." (*Tu es un redoutable chasseur d'assymétries.)* Hitler apporte lui-même la démonstration que la race n'est pas le seul élément, mais savoir ce qui fait que la roue tourne, comment Dieu distribue l'heur de chacun, à son tour. D'ailleurs, il agravait son cas, puisqu'il affirme péremptoire, que la qualité d'une race supérieure, n'est pas son adaptation et apropriation précise à son sol et climat, mais bien sa capacité d'adaptation à toutes les terres et climats. Il fait comme si son projet tirait ses racines de la science, observation de la nature." (*C'est un trait commun à tous les nationalistes racistes que de se vouloir naturalistes. Le maurrassisme définissait positivement (Maurras était disciple d'auguste compte) "la science politique" comme "une science naturelle".)* Or, il (Hitler) ne se contente pas de laisser faire la sélection, il veut la forcer, l'accélérer, au moyen d'artifices. (*En soi, "forcer la nature" et ici la sélection est plutôt une marque d'humanité, c'est le propre de l'animal de se contenter de "laisser faire la nature").* Il répudie le métissage, qui est pourtant naturel, moyen de diversification, précisément, pour diversifier les aptitudes." (*Hitler répudie le métissage parce qu'il a la diversité en horreur. Je ne crois pas qu'il croie à la distribution des aptitudes dans l'espèce humaine.)* "D'ailleurs, jusqu'à un certain point, il en est du désir de métissage, entre deux peuples donnés, comme il en est d'autres instincts, ils semblent répondre à des besoins précis et spécifiques. Tel peuple est plus accessibles aux métissage et le désire avec tel autre, moins avec d'autres encore, ça ne doit pas venir du simple hasard, la recherche d'un complément et d'un enrichissement précis. C'est hors de propos qu'il cite la sélection des élevages d'animaux de race, qui exclut les mélanges. En pratique, elle ne l'exclue pas toujours, pas au point qu'il se l'imagine . Puis, les peuples d'hommes sont-ils des troupeaux? Il est curieux, que dans l'immensité du peuple Allemand, avant que le tyran ne soit à l'abri du pouvoir, il est étrange qu'aucun brave homme n'ait exercé sur sa personne, une violence salvatrice." (*Il est vrai que les attentats contre Hitler ne sont intervenus qu'après son arrivée au pouvoir, et pendantla guerre encore. Je ne sache pas qu'il ait été commis d'attentat contre Hitler avant que celui-ci n'ait entraîné l'allemagne dans la guerre, mais il est possible que mon ignorance me trompe.)* "Puisqu'il martelait et affirmait porter le débat sur le terrain du concret, ce chien devait trouver un héros qui le prenne au pied de la lettre, interrompant ses bavardages. L'arrogance Germanique eût mérité une gifle flétrissante, si Rodomont avait été là... il eût osé l'asséner, cette giffle. Croissant de lune." En bonus, la décomposition de Ludo pour les trois charades : Charade une 1 A 2 Pô, P, ô, 3 G C'est vraiment la recherche de cette zone érogène qui rend le sexe si attrayant ! Et ton tout va bien avec la lettre précédemment nommée, car la jouissance et vraiment l'apogée du rapport sexuel ! Charade deux 1 Hip, h, i, p, pour le hip-hop. 2 Auge, a, u, g, e, 3 Et, e, t, Ton tout est donc hypogé, un mot que je connaissais pas ! Charade trois 1 A encore lui. 2 Pop, p, o, p, je ne savais pas que c'était un dérivé du Rock roll. 3 Tôt, t, ô, t, 4 The, t, h, e, Et donc ton tout est l'Apoptose.

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