lundi 14 janvier 2013

Le tombeau du mariage dans l'hallali du Mali

J'aurais voulu vous faire un : mon premier, en début de charade, comme ça, in medias res, en vous proposant une conjonction de coordination de l'ajout ; mon deuxième était le chef anglais des nobles émigrés combattant les troupes révolutionnaires d'après Victor Hugo dans 93, c'est aussi le nom d'un récent Président de la Sorbonne prénommmé Jean-robert, l'actuel se dénommant georges Moligné, époux de carmen, grand manie-tout des théories stylistiques, les plus fumeuses comme la classification entre les figures macro-structurales et les figures micro-structurales, mais ne vous égarez pas dans son verbiage ni dans le mien ; mon troisième est un forum à Paris qui contient je ne sais combien de niveaux de sous-sol et celui des images, c'est aussi plus simplement un marché couvert ; mémoire, intelligence et volonté forment les instances de ma quatrième ; et mon tout est un poème de circonstance, que le Trissotin de service peut trousser à l'occasion d'un mariage, puisque le mariage est: deuxième charade : Gérard Klein est mon premier ; certains mariages se pratiquent selon le droit coutumier, les coutumes complétant mes deuxièmes, qui désignent les pratiques les plus courantes, réglées par l'usage ; mon troisième est une particule élémentaire, en surpoids ou en perte, ce qui la fait se charger positivement ou négativement ; mon tout était, pour Montaigne, un synonyme de l'éducation, et fit l'objet d'un chapitre célèbre de ses "essais", (de mon tout des enfants), où il disait qu'on devait leur jouer de la flûte le matin au réveil et leur parler en "latin vivant". Comme quoi, si on fait le tout de ma première charade à l'occasion d'un mariage et que le mariage est le tout de ma deuxième charade, les arguments de ceux qui s'opposent à l'extension du mariage aux personnes du même sexe, selon lesquels le mariage est directement lié, sinon à la filiation, du moins à l'éducation, ces arguments ne se ramassent pas. Sauf que nous sommes dans un pays en guerre, au nom d'une autre innovation socialiste, préservant théoriquement et pour toujours de la tentation münichoise, mais favorisant en réalité la guerre de tous contre tous, l'abolition du "droit des gens" (qui est l'ensemble des règles de la diplomatie) et, finalement, réduisant à néant la souveraineté des etats, si tout pays peut en attaquer un autre, pour peu que son évolution ne lui paraisse pas démocratique (y aurait-il une démocratie totalitaire et, question subsidiaire, François Hollande serait-il aussi bête que george bush) ? Mais quel est le nom de cette innovation qui m'empêche de vous écrire le tout de ma première charade en l'honneur d'un changement du tout de ma deuxième ? Mon premier est le contraire du multiple ; mon deuxième ne porte pas l'initiale de la jouissance et n'en est pas moins le climaxe orgasmique ; mon troisième n'est pas très frais ; mon quatrième renifle ; mon cinquième brait ; mon sixième est l'onomatopée du sanglot ; mon septième enveloppe les oreilers pour les protéger contre les cheveux gras ; et mon huitième en remet une couche ; Bernard Kouchner est tout fier d'avoir inventé mon tout, lui, le "médecin sans frontières" qui circule librement dans un monde en guerre, sous la protection des armées, un monde plein de constitution, mais sans dont le tout de ma deuxième charade, puisqu'ild n'a plus de point fixe, ce qui fait que les "poèmes de circonstance" pour les mariages, on n'est plus sûr de pouvoir en écrire, sauf en répondant ici : julien.weinzaepflen@numericable.fr

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