dimanche 30 décembre 2012
La charade de l'usure
L'homme descend du singe et Dieu descend du signe.
Parfois, je fais l'âne pour avoir du son.
On dit que satan est le singe de dieu.
Quant à la langue des signes (ou jeu des coïncidences) qui fait moins, en ce qui me concerne, que le téléphone sonne juste au moment où j'attends un coup de fil de la personne à laquelle je pense, qu'elle ne me fait découvrir le sens d'un mot après que je viens de l'entendre pour la première fois, quant à cette langue des signes qui paraît nous promettre, si nous savions la déchiffrer, de nous trouver et de faire notre vie en suivant les coïncidences semées sur le chemin comme les cailloux du petit Poucet tandis que nous nous laissons dévorer par l'ogre aux bottes de sept lieues parce que nous ne savons pas faire le premier pas qui coûte, l'absurde est qu'à force de ne pas savoir la parler, nous croyons souvent qu'elle contribue à nous faire marcher en absurdie, jusqu'à demander à "dieu, tel que nous le concevons", comme disent les alcooliques anonymes, ou à "l'instance supérieure" pourquoi elle (ou Il) nous envoie . tant de signes, si c'est pour que nous ne les comprenions pas.
Dans le langage scientifique, dans lequel nous avons accoutumé de raisonner en répudiant le Mystère, le "signe" devient un "monument". La paléontologie moderne raisonne à partir de fosciles qui ne sont pas plus de quinze mille, et en arrive à cette conclusion impie à force d'être inesthétique que l'homme descend du singe.
Hypothèse, ce n'est qu'une hypothèse, mais la plus vraisemblable dans l'état actuel de la science, nous dit-on. Alors pourquoi ce qui n'est qu'une hypothèse devrait-il nous interdire d'enseigner l'"intelligent design", qui est une forme scientifiquement compatible de créationnisme à mi-chemin entre l'hypothèse la plus vraisemblable, fondée sur seulement quinze mille monuments et vis-à-vis de laquelle il serait interdit d'opposer un quelconque révisionnisme scientifique, et l'inerrance biblique, soit la croyance que la bible ne se trompe dans aucun détail, quand elle raconte la création du monde, le déluge et tout ce qui s'ensuit. Car quant à la création du monde, les étapes que décrit l'évolutionnisme diffèrent assez peu des "sept jours de la création", ramenés, non à une succession de jours et de nuit,, mais à une succession temporelle plus large.
La réussite onirique ou phylogénétique de l'évolutionnisme a été de faire croire avec Haeckel et sa "récapitulation ontologique" que l'homme vivrait une sorte de métempsicose intrautérine et passerait successivement par tous les états qu'a pu connaître l'évolution de l'espèce.
Mais les deux signes... de l'impiété inesthétique de l'évolutionnisme sont, l'un économique et l'autre politique.
Economiquement, Spencer, l'un des continuateurs de darwin, estimait qu'il fallait s'inspirer de "la sélection naturelle" pour donner une caution scientifique à la loi du renard libre dans le poulailler libre.
Et le même Haeckel, qui nous a plongés tout à l'heure dans le rêve métaphysique d'une métempsicose vécue dans le sein maternel, a préparé le terrain à Hitler en disant qu'il était meilleur pour l'espèce que les "tarés" soient éliminés, eux qui n'auraient pas passé la probation de la "sélection naturelle". Mais n'opérons pas une réduction ad Hitlerum à tout propos. Les gitans pensaient déjà come Haeckel, comme darwin ou comme Hitler. Ces mêmes tsiganes ou gitans qu'Hitler élimina sans vergogne.
Mais "la grande illusion" à propos de l'évolutionnisme est qu'on en fait une école de pensée optimiste. Cela vient peut-être de la manière de s'exprimer d'un bergson, qui synthétisa bien l'esprit dans lequel cette hypothèse était présentée à l'humanité à travers le titre de son ouvrage: "L'évolution créatrice".
La grande impensée de l'évolution est l'usure, la corrosion, l'érosion ou la mort.
Le P. gustave Martelet, disciple de teilhard que j'ai eu la chance de connaître et qui, plus que nonagénaire, vit encore, a consacré un livre dans lequel il tente de réconcilier la perspective chrétienne et l'évolutionnisme. Le titre de son ouvrage : "Evolution et création".
Il redonne ses lettres de noblesse à l'intuition de feuerbach selon laquelle Dieu serait une projection de toutes les qualités qui nous manquent : l'immutabilité (ou infinie permanence), l'autosuffisance, l'absence de besoin, la béatitude, la non Nécessité sans la contingence.
L'homme perçoit ces "absolus", mais sans la capacité de les réaliser.
Gustave Martelet ne songe pas à remettre un instant en doute la pertinence du postulat évolutionniste. Mais l'originalité de sa thèse est d'admettre que cette hypothèse est désespérée, si l'homme ne trouve pas un moyen de dépasser objectivement la mort, inséparable de sa condition.
Le moyen qu'il trouve, lui, est d'imaginer que l'esprit n'est pas soumis à la mort, parce que ne faisant l'objet d'aucune localisation cérébrale. Il ne lui vient pas à l'idée que l'intuition des choses qui lui manquent et qu'il fait posséder à Dieu pourrait plaider assez efficacement dans le sens de "l'immortalité de l'esprit" (exprimée plus scientifiquement que "l'immortalité de l'âme" mais avec une caducité accrue, parce que l'immortalité n'est pas "la chose de l'esprit")
Tenons-nous-en pour ces charades à rappeler que l'usure est la grande oubliée de l'évolution et que la vie se caractérise, au départ, par le point incandescent, effervescent et comme immanent à la vie de la naissance et, à l'autre extrémité, par l'énigme de ce point d'arrivée que semble être la mort.
Première charade :
mon premier est la voyelle privative ;
mon deuxième est un fleuve qui fertilise la plaine la plus riche de l'Italie du Nord ;
mon troisième est le point anatomique de la jouissance féminine ;
mon tout est le climaxe.
Mon premier est une interjection qui, couplée à une interjection plus courante, hop (absente de cette charade et dont il ne diffère que d'une voyelle), est à l'origine du RAP qui se danse ;
mon deuxième est l'assiette des animaux ;
mon troisième est la conjonction de coordination qui appelle un complément,
au moment où mon tout s'arrête, comme l'inverse du climaxe.
Troisième charade :
Mon deuxième est la voyelle privative qui est aussi celle de l'avoir ;
mon deuxième est la musique populaire issue du rock and Roll ;
mon troisième n'est pas tard ;
mon quatrième est l'article défini anglais, qu'on ne fera pas zézayer ici et qu'on rendra plus ou moins muet, pour les besoins terminaux de notre charade.
On parle beaucoup de la mémoire cellulaire, mais rarement de mon tout, qui en est l'antonyme : la mort cellulaire, pour autant que la mort soit le contraire de la mémoire.
Usez vos méninges et souvenez-vous que vous êtes poussière ici :
julien.weinzaepflen@numericable.fr
Une charade d'avant réveillon
D'alex, le félin:
hello les amis,
pas eu trop de temps ces dernières semaines pour vous concocter quelque
chose de raffiné, mais en cette avant dernière soirée de 2012, je me dois de
vous occuper copieusement les méninges!
alors, alons-y:
mon tout:
inégalité; manque d'harmonie
1 est représenté par un "X" chez nos amis de l'autre côté des Alpes
ou par les deux chiffres binaires de base
2 on en fera des milliers sur les pistes lors de ce réveillon
3 on l'aime soufflé mais pas gonflé
on utilise aussi sa paille et sa poudre
4 une unité de poids (le symbole)
voilà,
de quoi occuper votre belle soirée d'avant réveillon
qui sera le premier ou.... la première??
vendredi 28 décembre 2012
La charade qui en sait trop long pour ne pas être tordue
De Ludo :
Voici deux petites charades qui ne devrait pas vous poser trop de problèmes.
Charade une
Babette et Vale viennent de prendre un de plus de mon premier.
Avec des mon deuxième, on mettrait Paris en bouteille.
Mon troisième est fermé.
Mon quatrième est un vent sortant du tunnel du sent-fort.
Mon cinquième à sa clairette.
Mon tout est un ouvrage où l'on traite toutes la connaissance humaine.
Charade deux
Mon premier est un amas, une pile.
Mon deuxième est un rongeur;
Mon troisième est à côté d'un numéro double dans une rue.
Mon quatrième est le pays de Dieppe, Fécamp et Etretat.
Mon cinquième se prend à quatre heure chez les anglais.
Mon tout est compliqué à l'extrême.
J'attends vos réponses ici :
ludovic.thuin@sfr.fr
Amicalement,
Luddo
dimanche 23 décembre 2012
Des charades pour bien fêter Noël!
Le dernier classement, ainsi que celui de "la charade de la poussière" vous seront envoyés dans la semaine.
En attendant, je profite de la Noële qui s'annonce pour vous envoyer deux petites charades, auxquelles je n'ajouterai pas mes développements habituels, panne d'inspiration, angoisse de la page blanche, ou sentiment de culpabilité devant le devoir non accompli !
Il y a trois formes d'amour : Eros, Philia, et celle qui devraient inspirer nos agapes de demain soir, si nous avons la chance d'en vivre :
mon deuxième devrait être une fille si la fonction privative de mon premier (une voyelle) l'émasculait comme un chapon ;
mon troisième est un vent de non guerreainsi qu'une consonne sise après la voyelle pleine de rondeur (ne vous arrondissez pas à Noël, promis ?) ;
et mon tout est un amour de charité qui faisait qu'une place était laissée vide à Noël, bien que le couvert y fût mis, au cas où un convive aurait voulu y échouer.
Pour ce banquet de la Nativité, je vous souhaite plein de :
on est toujours le (mon premier) de quelqu'un ;
tant qu'il y a de mon deuxième, il y a de l'espoir ;
(bis repetita placent), et je souhaite que mon deuxième, qu'il faut bisser, plaise, car je ne voudrais pas qu'à cette Noële, il y ait à nouveau une recrudescence de suicides, j'ai même fait prier pour cela !
je ne vous souhaite pas de passer Noël mon quatrième (en trois syllabes), couchés parce que malades, de la veille ou du lendemain.
Et mon tout est un esprit de camaraderie qui doit régner dans les banquets et que la bonne chère et le bon vin peuvent entretenir.
Prions un peu, en prenant notre souffle pour accoucher de l'enfant qui va naître :
Mon premier est la première syllabe de l'amour d'amitié ;
mon deuxième est l'auteur du "traité sur le gouvernement civil" à qui rousseau a pris sans le citer sa postulation de "l'état de nature" ;
mon troisième est la seule lettre qui suffit à conjuguer un des deux auxiliaires ;
mon quatrième est votre couche où je ne vous souhaitais pas de passer Noël ;
et mon tout est "la prière du coeur".
fêtez Noël de bon coeur et, comme le chantait Yves duteil :
"au Nom du Père et pour Noël, que la trêve soit éternelle !"
Pacifiez-vous à l''océan torrentiel :
julien.weinzaepflen@numericable.fr
samedi 22 décembre 2012
La charade des trois louvetaux
"trois anges sont venus ce soir" inspirer à Ludo de nous écrire:
"Bonjour à toutes et tous,
Trois petites charades où le tout sera toujours le même : "Petits de grands mammifères".
Charade une
Mon premier n'est pas haut
Mon deuxième est produit par les mères de mon tout.
Mon troisième est une cuvette lacustre du Soudan.
Charade deux
Mon premier sert à interpeller.
Mon deuxième n'est pas beau.
Mon troisième est le petit de la biche.
Mon quatrième peut-être d'impôts, d'intérêts ou de change.
Charade trois
Mon premier est la dixième lettre de l'alphabet.
Mon deuxième est un rongeur.
Mon troisième sert à couper les blés.
Allez-y, c'est plutôt facile, non ?
Et n'oubliez pas, la visite du zoo est par ici :
ludovic.thuin@sfr.fr
Amicalement,
Ludo
dimanche 9 décembre 2012
La charade du grattage
ce matin, je me gratte la tête. C'est mon jour de charade et... je ne suis pas inspiré. Ce n'est pas que les sujets de préoccupation dont je voudrais émailler nos discussions sensées soient taris, mais près d'une semaine à devoir faire des animations musicales dont je ne suis pas à l'origine du programme m'ont plus ou moins vidé la tête, il n'en faut pas beaucoup.
Alors j'ouvre le fichier qui me sert d'antisèche pour les jours de panne, je me crois délivré et n'en suis que plus dépité. Le mot que je veux mettre en lumière (j'ai dit "mettre en lumière" et non pas en exergue), quoique je le trouve sur Internet, quoique je me souvienne parfaitement de l'avoir entendu expliqué par Pierre Rosanvallon, impossible de le retrouver au moyen des dictionnaires habituellement disponibles sur la page d'accueil de google, dont le TLF (trésor de la Langue française ou "dictionnaire du CNRS"), dont la saisie de la désignation (comme on dit sur les bons de commande) ne m'ouvre plus la possibilité d'une libre consultation en ligne.
Voici tout d'abord le mot en question. Comme il sera complété de deux autres charades, prière de ne pas trop vite vous tenir pour quittes de résolution en considérant que le baratin qui suit est superfétatoire.
Mon premier est l'exclamation des "poètes" qui ont trouvé par elle le moyen de rendre la contemplation lyrique et théâtrale ; cette exclamation peut être quelquefois remplacée par une lettre à l'accent circonflex. qui me dira la différence entre les deux?
Mon deuxième est ce qu'on gagne à la tombola (hier, une amie (véridique) a gagné un rouleau de p...) ;
les associations tiphlophiles ou caritatives offraient souvent des gants de toilette à leurs affidés, les pauvres et les aveugles ("ayez pitié d'un pauvre aveugle", disais-je sur les manèges pour qu'on me lance le pompon et le pompon, c'est qu'on me le lançait), craignant que ces derniers aient une hygiène de vie peu nettoyée et que leur corps ne soit plein de ma troisième ;
ma quatrième est la demoiselle du pavement ou la voyelle du sourire ;
mon tout est le régime politique où la désignation des hommes en charge du gouvernement ou de la fonction judiciaire se fait par tirage au sort.
En cherchant ce mot, j'ai vu qu'était mieux référencé un autre régime, qui m'a donné à comprendre que le "populisme" était une vieille insulte et qu'il n'y avait donc pas opposition, pour peu qu'on ait une certaine connaissance des pseudo-dégénérescences des régimes politiques en pire (toujours, cette vieille crainte du pire, qui nous fait abdiquer notre souveraineté pour un empire...), entre l'accusation de populisme et le régime politique sous lequel nous sommes censés vivre... indirectement.
Mon premier est un "hic" qui boirait de l'"o" ;
mon deuxième est un philosophe empiriste et contractuualiste qui a écrit un "traité sur le gouvernement civil" qui a beaucoup influencé rousseau, qui l'a souvent critiqué sans jamais le citer au point d'avouer que c'est lui qui lui a soufflé l'idée d'"état de nature" (je trouve de plus en plus manichéenne et stérile la controverse qui s'élève pour savoir si l'homme est "naturellement bon" ou "naturellement mauvais" ;
mon troisième est l'ancienne désignation de l'ethnie, un mot fort malsonnant dont la suffixation en "isme" a donné l'un de nos seuls délits d'opinion, et la véritable origine de la "discrimination" au sens contemporain alors que discriminer, avant cette contamination du suffixe, c'était exercer l'art de différencier par lequel la raison distingue et se distingue ;
on met des points sur mes quatrièmes ;
mon tout est le gouvernement par la foule". Que dis-je, la foule ? D'autres traduisent la rue, "la populace"...
Essai à écrire : qu'est-ce qui distingue un peuple d'une foule ? Pourquoi le premieir est réputé seul digne de détenir la souveraineté tandis que la versatilité de la seconde rendrait son exercice incompatible avec sa juridiction ?
Quant au tout de ma première charade (ou à mon premier tout), beaucoup sont tellement exaspéré de notre "logique des appareils" ou "gouvernement des partis", qu'ils préféreraient lui voir substituer le "gouvernement par le tirage au sort", qu'ils jugent en outre plus égalitaire que ce système où :
mon premier est le Molière latin auquel il faudrait enlever son "au" pour le prononcer "ou" ;
mon deuxième est une couleur jaune rouge mêlée de brun ;
mon troisième est une excellence ;
je ne sais pas pourquoi (c'est une invitation à me renseigner) ma quatrième désigne, des mails au book, tout ce qui emprunte le canal du web ;
mon tout est en quelque sorte le synonyme de l'oligarchie, le gouvernement de l'"aristocratie", non de la naissance ni du mérite, mais de l'argent, on dirait aujourd'hui de "la finance" ou du "capital". C'est le gouvernement des héritiers ou des parvenus.
Ouf ! J'en ai fini. Venez et soulagez-vous ici :
julien.weinzaepflen@numericable.fr
La charade du juron bien né
Du félin:
Mes chères et mes chers co-listiers,
bonjour!
je vous diffuse tous en choeur
le remue qui me tient à coeur!!
en espérant que celui-ci ne vous.... écoeure!!
si vous rencontrez des difficultés, je peux toutefois vous accorder
quelques... faveur!
alors, voilà le travail:
mon tout: juron agréable et rétro
1 ce n'est pas la tienne
2 on verra bientôt celui de Noël
3 en été, j'aime beaucoup traverser celui de la rivière
4 il peut être pour la poule, pour la chambre ou pour... les roses
5 il peut le faire dans la soie, au nez, des flammes ou du feu
voilà l'enigme posée
pendant que vous vous tracassez
moi, je vais me reposer
dans mon lit délicatement drappé
hi hi hi
beaucoup de subtilité encore dans ce remue, comme le félin aime bien
on verra bien, à la fin, qui est le plus malin!!
hi hi hi
le Var vous salue!
Faites passer vos réponses ici:
julien.weinzaepflen@numericable.fr
vendredi 7 décembre 2012
La charade antiraciste
De Ludo:
Bonjour à toutes et tous,
Voyons ce que je vais vous trouvez aujourd'hui, j'ai plutôt le cerveau
embrumé, comme le temps !
Essayons de vous en faire deux petites.
Charade une
Mon premier est la valeur de la carte se trouvant avant le valet.
Mon deuxième peut être d'horreur, de peur, de joie ou de surprise.
Mon troisième est une note de musique.
Mon quatrième est le symbole du sodium chez le chimiste.
Mon cinquième est un chef-lieu de canton des deux-sèvres.
Mon tout est le genre de mesures qui font que certains se sentent mis à
l'écart ou stigmatisé.
Charade deux
Mon premier sert à avancer.
Mon deuxième peut-être des bois, des champs, araignée, à crête, de
bibliothèque, de l'opéra, d'hôtel et bien sur, d'égouts.
Mon troisième n'est pas laid.
Mon quatrième se gagne à la tombola.
Mon cinquième est un poisson rouge.
J'espère que vous avez trouvé car mon tout n'est pas simple à exprimer.
Mon tout est en géométrie, une révolution engendrée par la rotation d'une
courbe autour de son axe.
Envoyez ce qui reste de vos méninges ici :
ludovic.thuin@sfr.fr
Amicalement,
Ludo
mercredi 5 décembre 2012
Compte rendue de la charade à l'épochè
(ou de la charade en pochade):
Je vous surprends en pleine inactivité, épochè de sommeil, où heureusement, vous n'êtes pas responsables de vos rêves...
Je ne peux pas dire que la définition de Dic sur la mystagogie me comble, mais je vous la donne par paresse faute de mieux :
mystagogie
n. f.
Didac. Initiation aux mystères.
- De mystagogue.
Où nous alons regarder :
mystagogue
n. m.
ANTIQ GR Prêtre qui initiait aux
mystères sacrés.
- Lat. mystagogus, gr. mustagôgos, de
mustês, «initié», et agein, «conduire».
Private jalk : Guy saintenoy appelait notre ami Mouss le "must" (à cause des quatre premières lettres de son adresse électronique) : nous savons maintenant que c'est un initié - et il nous l'a prouvé bien des fois-. Il se rend souvent dans la région d'Agen, ce qui ne veut pas dire qu'il soit toujours à jeun, ni moi non plus d'ailleurs, mais ne pas être à jeun, n'est-ce pas signe de bonne santé ? Ne vaut-il pas mieux mourir riche et en bonne santé que pauvre et malade ? Ayons pitié des à jeun faméliques !
Pour ce qui est de la "mystagogie", elle n'est pas ce que j'aurais voulu : une "théologie des mystères". comme le précisent d'autres dictionnaires en ligne, elle est l'étape du catéchuménat qui consiste en l'enseignement des Mystères. Point de discursivité qui accompagne les Mystères, il n'y a que moi pour désirer cela ! Tant pis ! Le Mystère ne sécrète pas de théologie, il communique au goutte à goutte son secret depuis le goulot de l'entonnoir qui le transvase et le transmet sans le filtrer, avec une humble fidélité, au fidèle qui le reçoit.
Ce n'est pas parce que Kundera a répété que "les organes génitaux de la femme sont intérieurs et tout de réceptivité" qu'il faut aller répétant que la jouissance de ces dames est constante, non d'intérioriser notre organe que rodomont appelle un sabre, mais d'être des réceptacles de l'amour.
La femme, comme le mystère, latéralise.
La latéralité ne laisse pas beaucoup de marge, de place au discours, un peu comme la joie, "les gens heureux n'ont pas d'histoire".
Assez sur le mystère ! Epanchons-nous sur l'épochè, cette suspension de jugement transitoire dont nos intellectuels, pour se rendre artistes, veulent faire un paradis artificiel de flottement perpétuel !
En cherchant à quel dictionnaire je pourrais recourir pour vous en donner une définition, je tombe sur ce site :
Cours d'esthetique: Sublime indéfinition (méfiez-vous, je serais bien capable d'avoir un peu trafiqué la référence).
Mais j'y prélève ceci pour vous :
"Sublime et épochè
Entre pensée et non pensée, il y a, quelque part, le doute. Epochè - du grec épikhein, suspendre - renvoie depuis les sceptiques grecs à la notion de suspension du jugement. L’épochè, au sens cartésien du terme, est définie de manière plus radicale, puisqu’elle consiste véritablement en une négation universelle, laquelle aboutit au cogito ergo sum. C’est ce mouvement qui nous intéresse, cette négation fondatrice du sujet, avec laquelle le sublime, notamment tel que l’entend Kant, entretient des liens privilégiés. Dans le sublime dynamique kantien, l’être ne nie pas le monde, mais se voit lui-même nié dans son existence physique, et fondé dans son existence morale. Ainsi observe-t-on à l’œuvre dans les deux notions le même mouvement de négation et de fondation du sujet.
L’épochè tolère d’autres définitions, devant moins à Descartes qu’aux sceptiques. La définition phénoménologique du terme qu’en donne par exemple Husserl, met moins l’accent sur la négation du monde, que sur sa mise entre parenthèses. L’épochè phénoménologique laisse le monde tel qu’il se donne, en suspendant néanmoins les discours s’y rapportant. Il ne le conteste ni ne l’atteste, laissant à l’expérience le soin de le découvrir réellement. L’expérience se voit légitimée, placée – comme dans le sublime – au cœur d’un processus de découverte d’un lien entre soi et le monde."
Ce cours de philosophie est plein de confusion. L'épochè est d'origine sceptique. Puisqu'on ne sait pas, on suspend son jugement. On suspend son jugement pour en tirer le bienfait hédoniste d'une évanescence des possibles dans un onirisme pacifiant. "Suspension" hallucinatoire du jugement, dans un sommeil des facultés qui peut tout aussi bien imiter celui dans lequel la terre recueille les germes d'une affirmation). Mais l'épochè sceptique n'est pas le doute cartésien. Pour descartes, le doute n'était que provisoire. En tout cas, il demeure une étape légitime et bénéficiaire à la raison. Mais il connaît deux dérives : la plus grave est de ne pas désespérer de trouver la vérité pour se contenter d'une ignorance infatuée. La plus banale (mais le mal est banal et banalisé) est de dégénérer en suspicion. La suspicion, le soupçon, "ce soupçon d'imprévu" (Gabrielle cluzel) dans cette "ère du soupçon", ce soupçon dont je prétends qu'il est à l'origine de toute littérature jusqu'à sa rétractation dans le "nouveau roman" et l'acception qui est celle où Nathalie sarraute le met en oeuvre, où il ne s'agit plus que de ce qu'il représente en cuisine, une épice, un zeste, le soupçon est ce qui rend l'autre suspect, par l'action accusatrice du diable, qui ne cesse de dresser des réquisitoires et dont l'un des attributs est d'être l'"accusateur". En christianisme, le diable, accusateur et diviseur, qui nous rend suspicieux à l'égard du projet de divinisation de l'homme qu'avait pour nous le Créateur, et qui lui supplée un projet de divinisation par l'intelligence et la connaissance, mais qui nous rend encore plus concrètement et directement suspicieux à l'égard de ceux qui nous entourent, qui ne peuvent rien posséder que nous n'en soyons jaloux, nous fait entrer dans l'engrenage égalitariste et judiciaro-idéaliste de la "rivalité" et de l'"envie" sans satiété ni fin, jusqu'à nous rendre "hommicides", comme il est, lui, le diable, "hommicide" depuis le commencement.
Le doute doit-il bénéficier à l'accusé ? Ludo ne le pense pas. Enfin, je caricature. Je le cite :
"Bonjour, Julien,
Avant de décomposer tes deux charades, je voudrais réagir sur quelque chose
que tu dis et je m'aperçois que ça marche de plus en plus comme ça.
Tu dis qu'on recherche toujours les responsables ou les coupables. Quelque
soit le crime, on s'occupe toujours des coupables, savoir s'ils sont
responsables et je ne sais quoi d'autres, moi, je te pose une question, on
n'oublie pas quelqu'un là dedans ? Et les victimes, elles comptent pour du
beurre ? Je sais que ce n'était pas le sens de ton message mais ça me fait
toujours bondir quand on parle de chercher des responsabilités ou non à des
coupables, ils le sont ou ils ne le sont pas mais il faut arrêter de leur
trouver des excuses au détriment des victimes !"
Quant à Rodomont, il me prie de vous signaler que les "miss france" ne le font pas bander.
Mais vous avez compétité et, en bons homo erectus (phalique ou "en défaut de pennis", comme babeth, qui est femme et dont freud craint qu'elle n'ait la nostalgie de ne pas posséder le membre sur lequel Montaigne ironisait qu'on ne pouvait exercer aucun contrôle (mais Babeth n'est pas anorexique, elle n'a pas la maladie du contrôle, elle chante avec plaisir sur la voix de Brassens :
"La bandaison, papa, ça n'se commande pas",
à la barbe de rodomont qui se vante d'être un "homo erectus" et qui ne veut pas avoir un membre, mais un sabre comme je veux avoir un goupillon, le goupillon n'est pas envieux du sabre :
"branlette, Branlette n'peut pas être père,
branlette, branlette, peut être saint-père").
"ON s'en branle" (comme disait Font et val, du temps où ce dernier était anarchiste et pas encore directeur de "Charlie" ou de "france inter"). "On s'en branle (come on chante sur "radio libertaire" chaque lundi soir)", "on s'en branle" le classement, bordel !"
voilà, voilà !
Toute cette "mystagogie" pour tomber si bas !
1Ludo : 42 pts ;
2 Babeth : 41 pts ;
3 Abdel : 38 pts ;
4 Jean-Nicolas 37 pts.
Cette charade mystérieuse finit au-dessous de la ceinture !
Peut-être parce que le mystico-gélatineux est menacé de la rotation onaniste qui croit faire le tour du monde autour de soi en perdant sa semence.
Ah, comme je me répands!
Bon, ta vie, Moussaillon-Goupillon, "on s'en branle!"
Va conter fleurette aux pois cassés et n'oublie pas de demander à la luzerne si les lapins sont encore chauds, nous irons les chasser tout à l'heure !
Ne tirez pas en l'air, "je suis derrière", "soldats, ne tirez pas, ma femme est en danger !"
"Cécile, à moi, ils veulent tuer Jojo lapin "
dimanche 2 décembre 2012
La charade de la neutralité
"La neutralité bienveillante." Longtemps je me suis moqué de cette disposition d'esprit qui doit être celle du psychanalyste à l'égard de son patient. En bonne llogique, cette disposition devrait conduire le "soignant", l'"écoutant", le thérapeute, à ne pas non plus prendre position vis-à-vis du discours de celui qui vient le consulter et à ne pas lui donner raison dans ses allégations de souffrance imputables, selon lui, à tel de ses ascendants ou moins souvent ses amoures qui, en l'offensant, en est responsable. "Responsable, mais pas coupable", tu parles ! L'homme cherche toujours des responsables et des coupables. Pourtant, il y a une différence de taille entre le responsable et le coupable : le responsable doit répondre de l'action commise sous sa juridiction et vigilance ; mais l'action fautive ou criminelle peut très bien avoir été commise par l'un de ses employés, sans que le responsable (étymologiquement qui doit "répondre de") en ait jamais été informé. A chaque accident qui survient, on cherche un responsable. Quelqu'un a glissé par temps de neige ? Ce n'est pas la faute du mauvais temps, mai la faute du maire qui n'a pas déneigé, ou qui a construit des trottoirs sur lesquels la toison neigeuse aime tomber à foison encore plus blanche que dans les forêts vierges. Les blanches mains sont immaculées, Le coupable, ce maculé, responsable de tout le sang versé, quand le christ, affirme Pascal, murmure à notre coeur :
"J'ai versé telle goutte de sang pour toi."
Le chrétien est-il un irresponsable ? "responsable, mais pas coupable." En principe, il refuse de tenir une comptabilité macabre puisqu'"un Homme est Mort une fois pour toutes". Cela peut faire qu'on le croie indifférent, mais son indifférence est un refus de l'implacable logique de vengeance, qui fait que l'on n'en finira jamais.
Le chrétien est-il donc un terrain neutre ? Y a-t-il seulement des pays neutres ? qu'est-ce que la neutralité en matière politique ? La neutralité, ne serait-ce pas laisser chacun régler ses affaires en ne s'interposant qu'en cas de disproportion majeure des forces ou de lynchage, comme il m'est arrivé, en pleine nuit, avec Nathalie, d'avoir à téléphoner à la police parce que nous entendions, sous nos fenêtres, un gars se faire lyncher par cinq ou six de ses anciens camarades, à qui il avait dû faire une crasse.
La "neutralité bienveillante", cela consiste à laisser chacun s'exprimer, en tenant ce qu'il dit pour vrai a priori et en perdant ses oeillaires, du fait qu'on a été éclairé sur une situation de différents points de vue. C'est une forme de "bienveillance" vis-à-vis de la personne d'autrui, qui s'étend jusqu'à son propos. Mais c'est aussi une "neutralité", par laquelle on s'interdit de faire ce qu'un chrétien a tendance à prendre pour la manière la plus christique de réagir : de l'autre, "prendre la douleur", comme le chante si ingénieusement la très virtuose et pétillante Camille. Le chrétien n'est ni le "parent sauveur" de l'analyse transactionnelle, ni le saint-bernard dom quichotesque qui ne vient jamais à point nommé, se dépense beaucoup et ne règle rien, un chrétien n'est pas le christ. Ce qu'il écoute avec une neutralité bienveillante, le chrétien le dépose aux pieds du christ.
Mais il ne s'agit pas de confondre neutralité et neutralisme. Le neutralisme, c'est l'exemption diplomatique de position. Mais cela peut aller encore beaucoup plus loin, dégénérer en une espèce de culte de la neutralité. Dans son "Cours sur le neutre" que j'ai commencé de lire, Roland barthes supplie qu'on le laisse ne pas avoir une opinion. Il plaide ppour la "suspension du jugement", mais il va plus loin (trop loin) : il déclare que :
"Je ne sais pas" est une position dogmatique. Le neutralisme est un relativisme sublimé. Il y a sans doute un relativisme nécessaire. Il y a sans doute même, au plan métaphysique, une vérité du relativisme en tant que le relativisme est ce qui met en relation. La fameuse citation que l'on prête à einstein:
"Tout est relatif et cela seulest absolu"
n'est pas dénuée de vérité, en ce sens que tout est en relation. Tout est en relation, mais tout ne peut pas être vrai, au point d'abolir la vérité. La suspension du jugement n'abolit pas la seule polarité vraiment rationnelle : la polarité entre le "oui" et le "non". Elle ne rend pas obsolète le commandement évangélique :
"Que votre oui soit oui, que votre non soit non, car tout le reste vient du diable." Roland Dubillard ne s'y était pas trompé, qui avait intitulé une de ses pièces : "Diablogues." Le dialogue, c'est toujours une "lutte avec l'ange". A la fin du combat qui l'a rendu boîteux au passage du gué du Yaboq (Félin, fais-tu le gué ?), Jacob aura été déclaré "fort contre Dieu" parce qu'il Lui aura présenté des arguments forts et ne Lui aura pas opposé une résistance de pleutre. Mieux, Jacob l'aura emporté contre dieu. Dieu aura été vaincu, non sans que Jacob en perde son besoin d'être béni :
"Je ne te laisserai pas que tu ne m'aies béni."
La bienveillance, c'est cette aptitude à bénir. Le neutralisme, c'est l'idée que la finalité du jugement, c'est le doute, l'exemption d'un prononciamento, l'évitement du choix, le flottement comme commencement de la mystique, comme commencement, mais aussi comme "état vaseux". ce n'est pas pour rien que Roland Barthes prend pour exemple, dans ce qui relève plus d'un "éloge du neutre" que d'un "cours sur le neutre", l'état flottant des "hashishins", bien que ce soit de "la secte des fumeurs de chanvre" que soit venu le qualificatif d'"assassin". Ne pas prendre position pour l'autre,c'est, quand on a pesé le pour et le contre, l'assassiner beaucoup plus efficacement qu'en voulant lui éviter la mort. Moi qui n'aime pas l'intransigeance, je sais bien qu'il faut transiger. Le neutralisme substitue l'adogmatisme de la complexité à la dogmatique des Mystères.
Première charade :
mon premier est une reine de beauté ;
mon deuxième est un amas ou une pile ;
mon troisième sont les grandes Ondes ;
mon quatrième est la lettre initiale de mon prénom ;
et mon tout est la théologie des Mystères.
Deuxième charade :
Mon premier est le préfixe de l'"hors de" ;
les nourrissons mangent souvent de petits mon deuxième : Blédina, blédina ;
mon troisième est le lieu destiné à la vinification ou à la conservation des vins et des eaux de vie ;
et mon tout est la "suspension du jugement", en grec.
Ne vous déjugez pas en répondant ici :
julien.weinzaepflen@numericable.fr
La charade ablative
D'alex, notre ami le Félin:
"bonjour,
il fait froid sur la France, il est temps de réchauffer vos méninges!!
mon tout:
ablation chirurgicale
1 interpellation
2 très utile à l'assemblage de deux pièces de bois ou de métal
3 compressa
4 dernière phase d'une exportation
bon apéro et bon appéti"t
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