mercredi 5 décembre 2012
Compte rendue de la charade à l'épochè
(ou de la charade en pochade):
Je vous surprends en pleine inactivité, épochè de sommeil, où heureusement, vous n'êtes pas responsables de vos rêves...
Je ne peux pas dire que la définition de Dic sur la mystagogie me comble, mais je vous la donne par paresse faute de mieux :
mystagogie
n. f.
Didac. Initiation aux mystères.
- De mystagogue.
Où nous alons regarder :
mystagogue
n. m.
ANTIQ GR Prêtre qui initiait aux
mystères sacrés.
- Lat. mystagogus, gr. mustagôgos, de
mustês, «initié», et agein, «conduire».
Private jalk : Guy saintenoy appelait notre ami Mouss le "must" (à cause des quatre premières lettres de son adresse électronique) : nous savons maintenant que c'est un initié - et il nous l'a prouvé bien des fois-. Il se rend souvent dans la région d'Agen, ce qui ne veut pas dire qu'il soit toujours à jeun, ni moi non plus d'ailleurs, mais ne pas être à jeun, n'est-ce pas signe de bonne santé ? Ne vaut-il pas mieux mourir riche et en bonne santé que pauvre et malade ? Ayons pitié des à jeun faméliques !
Pour ce qui est de la "mystagogie", elle n'est pas ce que j'aurais voulu : une "théologie des mystères". comme le précisent d'autres dictionnaires en ligne, elle est l'étape du catéchuménat qui consiste en l'enseignement des Mystères. Point de discursivité qui accompagne les Mystères, il n'y a que moi pour désirer cela ! Tant pis ! Le Mystère ne sécrète pas de théologie, il communique au goutte à goutte son secret depuis le goulot de l'entonnoir qui le transvase et le transmet sans le filtrer, avec une humble fidélité, au fidèle qui le reçoit.
Ce n'est pas parce que Kundera a répété que "les organes génitaux de la femme sont intérieurs et tout de réceptivité" qu'il faut aller répétant que la jouissance de ces dames est constante, non d'intérioriser notre organe que rodomont appelle un sabre, mais d'être des réceptacles de l'amour.
La femme, comme le mystère, latéralise.
La latéralité ne laisse pas beaucoup de marge, de place au discours, un peu comme la joie, "les gens heureux n'ont pas d'histoire".
Assez sur le mystère ! Epanchons-nous sur l'épochè, cette suspension de jugement transitoire dont nos intellectuels, pour se rendre artistes, veulent faire un paradis artificiel de flottement perpétuel !
En cherchant à quel dictionnaire je pourrais recourir pour vous en donner une définition, je tombe sur ce site :
Cours d'esthetique: Sublime indéfinition (méfiez-vous, je serais bien capable d'avoir un peu trafiqué la référence).
Mais j'y prélève ceci pour vous :
"Sublime et épochè
Entre pensée et non pensée, il y a, quelque part, le doute. Epochè - du grec épikhein, suspendre - renvoie depuis les sceptiques grecs à la notion de suspension du jugement. L’épochè, au sens cartésien du terme, est définie de manière plus radicale, puisqu’elle consiste véritablement en une négation universelle, laquelle aboutit au cogito ergo sum. C’est ce mouvement qui nous intéresse, cette négation fondatrice du sujet, avec laquelle le sublime, notamment tel que l’entend Kant, entretient des liens privilégiés. Dans le sublime dynamique kantien, l’être ne nie pas le monde, mais se voit lui-même nié dans son existence physique, et fondé dans son existence morale. Ainsi observe-t-on à l’œuvre dans les deux notions le même mouvement de négation et de fondation du sujet.
L’épochè tolère d’autres définitions, devant moins à Descartes qu’aux sceptiques. La définition phénoménologique du terme qu’en donne par exemple Husserl, met moins l’accent sur la négation du monde, que sur sa mise entre parenthèses. L’épochè phénoménologique laisse le monde tel qu’il se donne, en suspendant néanmoins les discours s’y rapportant. Il ne le conteste ni ne l’atteste, laissant à l’expérience le soin de le découvrir réellement. L’expérience se voit légitimée, placée – comme dans le sublime – au cœur d’un processus de découverte d’un lien entre soi et le monde."
Ce cours de philosophie est plein de confusion. L'épochè est d'origine sceptique. Puisqu'on ne sait pas, on suspend son jugement. On suspend son jugement pour en tirer le bienfait hédoniste d'une évanescence des possibles dans un onirisme pacifiant. "Suspension" hallucinatoire du jugement, dans un sommeil des facultés qui peut tout aussi bien imiter celui dans lequel la terre recueille les germes d'une affirmation). Mais l'épochè sceptique n'est pas le doute cartésien. Pour descartes, le doute n'était que provisoire. En tout cas, il demeure une étape légitime et bénéficiaire à la raison. Mais il connaît deux dérives : la plus grave est de ne pas désespérer de trouver la vérité pour se contenter d'une ignorance infatuée. La plus banale (mais le mal est banal et banalisé) est de dégénérer en suspicion. La suspicion, le soupçon, "ce soupçon d'imprévu" (Gabrielle cluzel) dans cette "ère du soupçon", ce soupçon dont je prétends qu'il est à l'origine de toute littérature jusqu'à sa rétractation dans le "nouveau roman" et l'acception qui est celle où Nathalie sarraute le met en oeuvre, où il ne s'agit plus que de ce qu'il représente en cuisine, une épice, un zeste, le soupçon est ce qui rend l'autre suspect, par l'action accusatrice du diable, qui ne cesse de dresser des réquisitoires et dont l'un des attributs est d'être l'"accusateur". En christianisme, le diable, accusateur et diviseur, qui nous rend suspicieux à l'égard du projet de divinisation de l'homme qu'avait pour nous le Créateur, et qui lui supplée un projet de divinisation par l'intelligence et la connaissance, mais qui nous rend encore plus concrètement et directement suspicieux à l'égard de ceux qui nous entourent, qui ne peuvent rien posséder que nous n'en soyons jaloux, nous fait entrer dans l'engrenage égalitariste et judiciaro-idéaliste de la "rivalité" et de l'"envie" sans satiété ni fin, jusqu'à nous rendre "hommicides", comme il est, lui, le diable, "hommicide" depuis le commencement.
Le doute doit-il bénéficier à l'accusé ? Ludo ne le pense pas. Enfin, je caricature. Je le cite :
"Bonjour, Julien,
Avant de décomposer tes deux charades, je voudrais réagir sur quelque chose
que tu dis et je m'aperçois que ça marche de plus en plus comme ça.
Tu dis qu'on recherche toujours les responsables ou les coupables. Quelque
soit le crime, on s'occupe toujours des coupables, savoir s'ils sont
responsables et je ne sais quoi d'autres, moi, je te pose une question, on
n'oublie pas quelqu'un là dedans ? Et les victimes, elles comptent pour du
beurre ? Je sais que ce n'était pas le sens de ton message mais ça me fait
toujours bondir quand on parle de chercher des responsabilités ou non à des
coupables, ils le sont ou ils ne le sont pas mais il faut arrêter de leur
trouver des excuses au détriment des victimes !"
Quant à Rodomont, il me prie de vous signaler que les "miss france" ne le font pas bander.
Mais vous avez compétité et, en bons homo erectus (phalique ou "en défaut de pennis", comme babeth, qui est femme et dont freud craint qu'elle n'ait la nostalgie de ne pas posséder le membre sur lequel Montaigne ironisait qu'on ne pouvait exercer aucun contrôle (mais Babeth n'est pas anorexique, elle n'a pas la maladie du contrôle, elle chante avec plaisir sur la voix de Brassens :
"La bandaison, papa, ça n'se commande pas",
à la barbe de rodomont qui se vante d'être un "homo erectus" et qui ne veut pas avoir un membre, mais un sabre comme je veux avoir un goupillon, le goupillon n'est pas envieux du sabre :
"branlette, Branlette n'peut pas être père,
branlette, branlette, peut être saint-père").
"ON s'en branle" (comme disait Font et val, du temps où ce dernier était anarchiste et pas encore directeur de "Charlie" ou de "france inter"). "On s'en branle (come on chante sur "radio libertaire" chaque lundi soir)", "on s'en branle" le classement, bordel !"
voilà, voilà !
Toute cette "mystagogie" pour tomber si bas !
1Ludo : 42 pts ;
2 Babeth : 41 pts ;
3 Abdel : 38 pts ;
4 Jean-Nicolas 37 pts.
Cette charade mystérieuse finit au-dessous de la ceinture !
Peut-être parce que le mystico-gélatineux est menacé de la rotation onaniste qui croit faire le tour du monde autour de soi en perdant sa semence.
Ah, comme je me répands!
Bon, ta vie, Moussaillon-Goupillon, "on s'en branle!"
Va conter fleurette aux pois cassés et n'oublie pas de demander à la luzerne si les lapins sont encore chauds, nous irons les chasser tout à l'heure !
Ne tirez pas en l'air, "je suis derrière", "soldats, ne tirez pas, ma femme est en danger !"
"Cécile, à moi, ils veulent tuer Jojo lapin "
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