Le remue-méninges 53, vous vous souvenez ?
"Mon père avait raison" (Sacha guitry).
Ludo, dont nous allons décortiquer la "composition" (françoise) ne le pense pas. Moi non plus d'ailleurs.
Vous vous souvenez ?
D'abord : "On naît seul et on meurt seul." Quelle erreur dans cette affirmation ! Ou plutôt, où est l'errreur ?
Mais je ne vous ai pas encore présenté Ludo.
Ludo, dis bonjour à la dame !
"Bonjour, Julien,
Tu aurais du avoir ma réponse hier, mais un disfonctionnement d'Outlook
Express a fait que mon message a disparu alors que j'étais en train de le
faire et je n'ai pas eu le courage de le refaire, alors espérons que cette
fois-ci c'est la bonne."
Bon, voyez-vous ça ! Voilà qu'il me prend pour la dame et qu'il prend la dame pour le facteur.
Mais le facteur n'est pas là, Ludo, c'est Poutou qui le remplace.
Des poutous, des poutous, vous voulez des poutous ? Des petits poutous tout doux ! "C'est la lutte finale" !
En en-tête de sa profession de foi postée à tous les électeurs en 2007, Olivier Besancenot avait écrit :
"Le facteur sonne toujours deux fois !" Du fait, il n'y est pas revenu.
Mais où en étions-nous ?
Ah oui, Guitry, "mon père avait raison" (que j'ai vue jouer au théâtre Edouard VII par Claude brasseur et son fils alexandre, un régal ! Le théâtre edouard VII, dirigé par bernard Murat ; Bernard Murat, un ami de Ségolène et françois ; François qui, même si la Hollande n'est pas la France (c'est bas de pays, pardon, de plafond), cet homme plat de Hollande, c'est quasiment plié, prendra ses quartiers d'hiver au palais d'été de l'Elysée, où il invitera Bernard au salon Murat, décoré de tulipes, en l'honneur du nouveau locataire du pays, pardon, du salon, qui ne doit pas être bas de plafond !
Et donc ?
Et donc Ludo n'était pas d'accord avec mon père, ni moi non plus.
Mais d'abord Ludo (je t'en prie, passe devant, après vous, cher ami, après vous) :
"Pour moi, le problème de l'affirmation "On naît seul et on meurt seul" Vien
du fait qu'on ne peut pas naître seul puisqu'il faut une maman pour naître,
non ?"
Une maman et des sages femmes !
Une drôlerie dont vous avez dû entendre parler : en français où c'est le masculin qui l'emporte jusque dans la langue (ah, "la domination masculine"!, un salut posthume à Pierre bourdieu, "la grammaire est fasciste" (roland barthes), la profession de sage femme fait exception : un homme est sage femme s'il aide les parturiantes à mettre bas.
Passons aux auteurs :
Rousseau, au début du "Contrat social" :
"L’homme est né libre, et partout il est dans les fers. (...)
La plus ancienne de toutes les sociétés, et la seule naturelle, est celle de la famille : encore les enfants ne restent-ils liés au père qu’aussi longtemps qu’ils ont besoin de lui pour se conserver. Sitôt que ce besoin cesse, le lien naturel se dissout. Les enfants, exempts de l’obéissance qu’ils devaient au père ; le père, exempt des soins qu’il devait aux enfants, rentrent tous également dans l’indépendance. S’ils continuent de rester unis, ce n’est plus naturellement, c’est volontairement ; et la famille elle-même ne se maintient que par convention."
"La famille ne se maintient que par convention", ce qui rappelle cette définition de renan :
"La nation est un plébiscite de tous les jours".
On dit que rousseau est le père de l'individualisme occidental. Son terme est l'indépendance, le nôtre est l'autonomie. Il ne marque guère de gratitude envers ceux qui lui ont assuré les premiers secours. Ce n'est pas le cas de Maurras, qui se voulait le théoricien d'une "science politique" organique" et pour qui nous naissons tous, "débiteurs insolvables". C'est aussi l'idée de Freud, pour qui "la charge de la dette" est très importante chez l'homme et est à la racine du sentiment de culpabilité.
Mais enchaînons.
Ludo reprend la parole, je le laisse résoudre la première charade :
"Charade une
1 S, e, a, u, Tu crois vraiment qu'on passe pour un playboy avec un seau et
une pelle ?
2 L, i, t, Est-ce le pucier du puceau dont tu parles ?
3 L, o, q, u, e, Etre une loque veut dire normalement manqué d'énergie, rien
à voir avec le fait d'être une épave, engloutie ou pas d'ailleurs,
Savais-tu que c'est aussi une maladie chez certains insectes comme l'abeille
ou la fourmi ? Cette maladie fait pourrir leurs œufs.
Mon tout est donc Soliloque S, o, l, i, l, o, q, u, e, Doit-on considérer
que le fait de parler tout seul est un soliloque ?"
Voici ma réponse, et nous irons tout au long comme ça jusqu'au classement (d'où il appairera que, pour cette charade, les charadiers ont joué entre eux :
"Charade une :
L'expression "play boy de bacs à sable" a été inventée (ou popularisée) par
Renaud dans sa chanson "Morgane de toi". Tiens, à propos, d'où vient ce mot
"morgane" ?
3 Si, une loque est un synonyme d'une épave, dans la mesure où il existe un
mot pour qualifier ainsi les "loques humaines", mot pas très élogieux ni
respectueux d'ailleurs.
Décidément, aujourd'hui, pour moi, c'est le jour des insectes. Ma mère m'a dit tout à l'heure qu'elle avait regardé une émission dans laquelle on se félicitait de la perspective de manger bientôt des sauterelles comme en
Indonésie ou je ne sais plus dans quel autre pays. Je lui ai demandé si
elle s'entendait parler, car elle s'en réjouissait aussi. Ca ne suffit plus
aux médias de nous faire avaler des couleuvres, il faut maintenant qu'ils
nous fassent avaler des sauterelles, cette "plaie d'Egypte" avant l'exode. Nous nous nourrirons de "sauterelles et
de miel sauvage" comme Saint-Jean-Baptiste, ça nous change du lait et du miel des mielleux grands soirs et des "lendemains qui chantent" ! c'est sans doute pour se faire la voix qu'on mange un peu de miel avant, comme les ours ! Quand on écoute sans broncher de
telles fadaises, je me dis qu'on est tombé bien bas.
Ta décomposition ne me fait pas assez kifer, je parle comme les jeunes, je
ne te donne que 4 points pour elle, auxquels s'ajoutent les 6 points dont tu
es gratifié pour avoir trouvé la charade : tu es le deuxième à l'avoir fait après Abdel.
Bon, je ne voudrais pas soliloquer sans te répondre que, oui, parler tout
seul, c'est faire un soliloque, mais qu'un soliloque a une connotation plus
intérieure que le fait de parler tout seul.
Nous en sommes à 11 points."
Vous avez vu comme j'ai soigneusement gardé le lit ! C'est-à-dire que je n'ai pas fait entrer Ludo dans ma chambre. Du coup, il nous attend, les doigts sur la couture du pantalon, pour la deuxième charade. Mettons-nous au "garde-à-vous", voici Ludo qui fixe sa réponse en réclamant notre attention :
"Vottre attention s'il vous plaît !"
Non, Ludo ne s'appelle pas Simonne. Ce n'est pas lui qui parle dans les halls de gare. "En voiture simonne, c'est Ludo qui conduit. Il a le permis ? pour les voitures du futur."
"Charade deux
1 M, o, n, o, abréviation de monophonique, quant-on a goûté au son stéréo,
c'est difficile de revenir au mono.
2 L, o, g, i, n, Login, pseudo ou identifiant, tout ça c'est fait pour nous
embrouiller car en fin de compte, il nous demande simplement un nom, non ?
3 T, h, é, Il infuse sans avoir la science ? La science infuse bien sur lol,
en cherchant dans Dic, je viens d'apprendre qu'on le dit pour la
transfusion, infuser du sang dans les veines, je ne l'ai jamais entendu dire
et toi ?
3 R, i e, u, r, Tout bon railleur vit au dépend des rieurs qui l'écoutent,
ça ferait une bonne morale pour une fable, non ?
Mon tout est donc le monologue intérieur d'Edouard Dujardin."
Ma réponse : :
"Superbe décomposition, je te réponds au fil de la lecture,
donc je ne suis pas influencé par ce que je peux avoir pensé de la
précédente. D'ores et déjà, tout ce que tu me dis te vaut dix points+les 6
points de la charade trouvée le deuxième. Tu en es à 27 points, voyons à te
répondre.
Je n'avais même pas pensé à me demander de quoi "mono" était l'apocope, tu
m'apprends que c'est de monophonie.
2 Je ne vois pas l'embrouille du login, elle ne prend pas avec moi, tu n'as
pas eu de points pour celle-là.
Mais tu en as eu 3 pour le thé. (Je n'ai pas été chic, je n'ai pas infusé mon sang à Ludo.C'est peut-être parce que, par ailleurs, je dois faire une étude pour un ami, dans laquelle les croyances des témoins de Jéhovah, qui sont contre les transfusions sanguines, est sur la sellette).
4 "tout railleur vit aux dépends des rieurs qui l'écoutent", Tu viens de
faire un dicton en pastichant une morale de fable fromagère. On dit que la
république l'est aussi, d'autres fois on la dit bananière, on dit même qu'il y a une "République bananière des lettres", je ne voudrais pas glisser sur cette peau de banane, c'est l'etat qui a des trous ou bien
le lien social qui est par terre avec ces élections ?
Comme je suis un questionneur insatiable, j'avais demandé la différence qu'il y avait entre le soliloque et le monologue intérieur, et j'avais mis sur la voie en proposant de trouver que c'était la même qui existait entre l'exclamation et la déclamation. Ludo relève le défi de la dissertation :
"L'exclamation est un cri et la déclamation une récitation. La déclamation
est d'actualité en ce moment avec tous ces candidats qui nous promettent
monts et merveilles.
Je ne comprends pas trop la comparaison avec tes charades, le monologue et
la déclamation, ça, ça va mais le soliloque et l'exclamation me pose
problème, l'exclamation est brève et forte tandis que le soliloque reste un
discours, non ?"
Ma réponse (assez ponctuelle et pédantesque, comme vous allez voir, mais encore erronnée, je vous le signalerai):
""Je ne t'ai donné qu'un point pour la différence entre déclamation et
exclamation. Elle n'est pas tout à fait ce que tu dis : la déclamation n'est
pas que celle d'une récitation, elle se fait toujours dans un but oratoire,
de même que le monologue intérieur cultive cette différence avec le
soliloque qu'il est une construction artificielle, la restitution d'une
intériorité dans une visée extérieure, pour toucher un public, des lecteurs.
Le discours exclamatif qu'est le soliloque, au contraire, est vraiment
introverti, il n'a pas d'autre fin que l'expression de celui qui l'énonce
pour lui-même, pour se purifier, dans un but cathartique. Si la liberté
d'expression est si importante, c'est qu'elle a un but de purification. Le
tribun de la plèbe assumait en partie de purger la plèbe de ses mauvais
penchants en les reprenant à son compte et les exprimant en son nom. Le Pen
a un jour assumé ouvertement d'être un "tribun de la plèbe", ce qui l'a
définitivement discrédité à mes yeux. car ou on croit à ce qu'on dit, ou
bien on n'y croit pas, et on a si peu de respect pour soi-même et pour son
auditoire que ça ne nous dérange pas d'être une purge, un lavement, c'est
misérable et misérabiliste !
IL y a, à considérer cela, toute la différence
que l'on doit faire entre la liberté d'expression, qui est une purge
nécessaire, et la liberté de parole, qui se veut d'une efficacité
constructive.
En fait (et c'est là que je me mets le doigt dans l'oeil, je m'enfonce, je m'enfonce, pardon Ludo !), je crois que ta réponse n'avait pas cerné que ma comparaison croisait et opposait le soliloque et l'exclamation d'un côté, à
la déclamation et au monologue intérieur de l'autre, dont le paradoxe est
qu'il a une visée extérieure, et n'est stylisé que pour faire sens auprès
d'un public. (Ludo l'avait si parfaitement cerné qu'il ne voyait pas le parallèle, mais savait que c'était là que je l'attendais). C'est vrai qu'un soliloque exclamatif peut être considéré
comme un discours, à un double titre : d'abord l'exclamation crie, et le ton
du discours est celui du cri ; et puis, en stylistique ou en linguistique,
on appelle "discours" n'importe quel énoncé."
Mais rentrons encore plus avant dans "la République bananière des lettres" !
Ludo : "Sur la question : pourquoi les écrivains parlent de travail et non pas d'œuvre,
je pense que c'est parce que c'est leur moyen de gagner leur vie et qu'ils
ont des comptes à rendre à leur maison d'édition, tandis qu'une œuvre est le
résultat d'un artiste qui, lui, n'a pas de compte à rendre et qui n'a pas
d'honoraires fixes ; pour la plupart, leurs œuvres ne deviennent célèbres
qu'après leur mort, j'espère avoir réussi à traduire ma pensée."
Moi (toujours ponctuel, sauf pour les comptes rendus que je ne fais pas dans l'heure) :
"Je t'ai accordé un point pour ton hypothèse sur "le travail" et "l'oeuvre",
mais le mouvement est plus profond qu'une simple affaire d'à valoir. Les écrivains ne veulent plus faire
oeuvre. Dans le processus régressif qui est le nôtre, ils réfractent leur
ambition à ne plus vouloir faire sens, mais seulement signe. C'est à la
fois un aveu d'humilité et de modestie, mais aussi d'impuissance. C'est
l'aveu qu'on ne croit plus en la puissance de ce qu'on fait ni en l'utilité
de son art, c'est l'aveu qu'on travaille comme un dandy, en se pourléchant d'être décadent, c'est-à-dire de ne plus travailler pour la postérité, de ne plus croire en elle, de ne plus aimer que l'éphémère. Encore pourrait-on comprendre qu'on trouve cela "tellement plus beau lorsque c'est inutile", mais le beau n'est même
plus en question, l'esthétique n'est plus une valeur. Ces considérations me
pressent de poser sous peu une charade que j'avais envisagé pour plus tard."
Si l'on veut creuser plus avant cette distinction, entre "travail", "oeuvre" et... "action, je conseille la lecture de "La condition de l'homme moderne" d'Hannah arendt, où cette philosophe hiérarchise les trois termes de façon assez traditionnelle, mais tire les bénéfices de la réflexion marxiste sur "la division du travail".
Mais revoici Ludo qui tire notre char en me demandant de vous lâcher la grappe, car il est fier (c'est la Ludopride !) de vous présenter sa solution de la troisième chharade :
"Charade trois
1 C, o, n, Détrôner le roi des cons ? Pas possible, être plus con que le
roi, ça pourrait nous faire perdre la tête.
2 P, a, r, t, chacun a sa part des choses à faire, son quote-part à donner,
par exemple, toi avec ta charade et moi avec ma réponse.
3 T, i, y, i, Cette fois je l'ai retenu, pas besoin de la dépanneuse comme
la dernière fois.
4 M, e, n, t, je ne ments jamais car je ne voudrais pas que mon nez
s'allonge comme Pinocchio.
5 T, la lettre final de ment ou de la règle de l'architecte.
Mon tout est donc compartimenter C, o, m, p, a, r, t, i, m, e, n, t, e, r,
c'est aussi un bon moyen d'avoir une vie bien organisée, ne pas mélanger le
travail et la vie de famille par exemple."
Ma réponse :
"1 Détrôner le roi des cons, ça nous ferait décapiter avant lui, dis donc !
Le croissant me dit que les cons n'ont que faire d'un roi. Serait-il un peu
royaliste pour trouver attentatoire à la dignité royale que les cons
veuillent sacrer Ubu, l'aventurier antidom quichotesque qui n'a pas pour
cheval Rossinante, sa rosse s'appelle finance !
2 Jolie, cette invention du quote-part. De loin, je croyais que tu avais
confondu avec le code-barre, mais pas du tout. Et tu vois, les coïncidences
!
Ce matin, je lisais du rousseau. J'aime cet auteur et sa langue son lyrisme
introverti comme le plus sombre de ma personnalité, je suis plus partagé
sur ses idées pédagogiques et politiques, trop englobantes de l'individu
dans la société, aux dépends de la cité et de la vraie souveraineté de
l'Etat, à mon goût, mais qu'importe à mon récit, ou plutôt à mon anecdote,
pour que ça rime avec quote et, tu vas voir, avec "aliquote"! Tout à coup,
je tombe sur ce dernier mot. Je me dis :
"Qu'est-ce que c'est que cette bête-là, aliquote ?"
Je regarde dans dic, sans succès. Je me résigne et, me rabattant sur les
lauriers de mes connaissances endormies, je me rappelle le peu de latin que
je sais et que j'étale, comme si je le savais de science infuse ou exacte.
Et là, il me revient que "aliquote" ne peut que faire référence au pronom
indéfini "aliquod", quelque chose. Je me dis quand même :
"Ca alors, un mot pareil !" Sûr que, ne l'ayant jamais entendu jusqu'à ce matin, je le retrouverai dans la journée, et te voilà ! Qu'est-ce que tu dis de ça ? Il n'y a pas de rencontre minuscule, il n'y a que des émerveillements majuscules.
Dans les quote-parts que tu établis (ta quote tient en plus de la quantité,
c'est génial !), tu oublies que j'ai une troisième quote à verser pour payer
mon écot : celle de répondre à ta réponse. Je "chiade" un peu celle-ci, car
comme tu es un charadeur modèle, je prémédite de donner notre échange en compte rendu de ce remue-méninges.
Je voyais mon tout en participe, tu me le donnes en infinitif, pourquoi pas ?
7 points pour cette décomposition. J'ai beaucoup aimé le début, la fin m'a
un peu laissé sur ma faim. Voyons la suite.
Le problème de "compartimenter sa vie", c'est qu'on peut vite se cloisonner,
ce qui n'est pas très bon pour soi, et que les cloisons ne sont jamais aussi
étanches qu'on le croit, ce qui n'est pas très bon pour les autres."
Classement du remue-méninges 53 : soliloque, monologue intérieur, compartimenté :
1 Ludo (le 15 avril à 13h11) : 44 points ;
2 Croissant de lune (le 14 avril à 18h59) 32 points
lundi 16 avril 2012
Vingt-septième charade, la charade de la sagesse
"Je m'éveille au matin et dès que je sors de ma maison, la sagesse marche toujours devant moi", dit en substance un passage du livre de la sagesse.
La sagesse marche donc au-devant de l'intelligence, lui procure des intuitions de connaissance et de comportement adéquats.
Que dit rené descartes ? (Que fait la police ?)
"Longtemps je me suis couché de bonne heure". Ah non, ça, ce n'est pas Descartes, c'est Marcel Proust, c'est la première phrase de "La recherche... du temps perdu".
""Le travail est le fonds qui manque le moins." Ah non, ça, c'est Lafontaine, dans "Le laboureur et ses enfants". Quand j'étais enfant, j'avais joué cette "scène d'enfant" de robert schumann intitulée "Le gai laboureur", Nietzche a écrit "Le gai savoir". Y a-t-il quelque chose à savoir, y a-t-il quelque chose à voir ? Vous voulez quelque boire quelque chose ?
"Le travail est le fonds qui manque le moins", disait René Descartes. Ah non, c'était Lafontaine. Et moi, j'écrivais avant-hier que l'écriture était le don.. (sic) qui manquait le moins; Quand on écrit, on tire quelque chose de son fonds, et on essaie de le faire avec don.
Il est probable que "le pain spirituel" soit souvent du "pain perdu". Quelle perte !
"Le travail..." "Le temps perdu..." Travaillons-nous à fonds perdus ? Nous perdons-nous en paroles ? Proust a-t-il perdu son temps en écrivant "la recherche" ? Remarquez qu'on dit "La recherche" en s'abstenant d'ajouter ce qu'il cherchait :
"Des chercheurs qui cherchent, on en trouve ; des chercheurs qui trouvent, on en cherche", disait de Gaulle.
Maître Eckart disait que, quand on cherche autre chose que Dieu, ne serait-ce qu'en cherchant quelque chose, on rencontre le vide.
Les trouvailles de celui que certains n'hésitent pas à appeler "le divin Marcel" (pour le comparer au "divin marquis", cet autre écrivain qui a dépeint des pratiques sexuelles flagellantes, ces trouvailles sont-elles vides ? Marcel Proust a-t-il consacré son oeuvre à perdre son temps en écrivant du vide en phrases interminablement pleines ?
"Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée" ("longtemps je me suis couché de bonne heure", "travaillez, prenez de la peine, c'est le fonds qui manque le moins"), voilà ce que disait Descartes, dans la première phrase de son "discours de la méthode".
Il a douté de tout alors que "la sagesse (marchait) toujours devant lui".
Descartes ou "le bon sens près de chez vous", comme au crédit agricole.
C'est que "la terre ne ment pas", faisait dire Emmanuel berl (sacré Théodor) au maréchal Pétain, et que la sagesse est peut-être de "cultiver son jardin", comme on en trouve l'affirmation à la fin du "Candide" de Voltaire.
"Le bon sens près de chez vous", "la terre ne ment pas", "il faut cultiver votre jardin", est-ce que je ne ferais, par hasard, qu'enfoncer des portes ouvertes ?
Et si la sagesse était proverbiale...
Dans la Bible, la sagesse est, tantôt assimilée au verbe, tantôt assimilée à l'Esprit, que les orthodoxes appellent "le féminin de dieu".
Si la Sagesse est proverbiale, c'est comme si elle parlait à la place du Verbe.
Est-ce à dire que la sagesse suppose le langage, suppose la parole ?
"Le bon sens près de chez vous", un peu comme les proverbes.
Les moralistes ont tenté de se rapprocher d'une écriture proverbiale à travers l'art de la maxime.
La maxime, comme l'aphorisme, recherche à énoncer une phrase, qui soit tellement concise qu'elle comporte sujet, verbe et complément, pas plus.
Enfin presque! Sujet, verbe, complément, c'est censé être la formule idéale de la phrase française.
Avec la maxime, on cherche à énoncer une vérité définitive à travers une phrase prédicative.
Le sujet y devient le thème, l'attribut y prend la place du complément, et il prend le nom de prédicat.
La phrase prédicative est peut-être le contraire de la phrase prédictive. La sagesse, c'est peut-être de ne pas chercher à connaître l'avenir par la divination. Vouloir prédire l'avenir, c'était une abomination pour la Providence divine.
Entre le thème et le prédicat, le verbe idéal est le verbe être.
"La logique de Port-Royal" du grand Arnaud supposait qu'il n'existait pas de substantif, ce que nous appelons des noms.
Tout nom était un verbe supposé renfermer en substance le verbe être.
Tout nom était proféré, dans l'ellipse du verbe être.
Où suis-je, où vais-je, que deviens-je ? Pourquoi ce tryptique ne contient-il pas : "que fais-je" ?
Une autre conception de la sagesse propose qu'elle soit une entrée immédiate en action. C'est la conception que défend, entre autres, le philosophe Maurice blondel.
"La sagesse marche toujours devant moi" pour que je ne parle pas, mais que j'agisse.
Dans cette optique, la première faculté de l'homme serait l'intelligence, l'intelligence de l'action, l'intelligence qui s'adapte aux situations de l'existence, et aux accidents de ce destin si précaire de l'homme venant dans le monde.
"La Vie était la Lumière des hommes", dit le prologue de Saint-Jean, qui "éclaire tout homme venant dans le monde", ajoute le même auteur.
Mais si la sagesse est d'abord une intelligence de l'action, elle inscrit moins l'homme dans l'être que dans le devenir, ce mouvement évolutif et de croissance.
Si la sagesse est d'action, cela expliquerait qu'il y ait si peu de verbes d'état, à l'exception d'"être, paraître, "rester", "demeurer", "sembler".
"L'un reste et l'autre part".
Si la sagesse est d'action, pourquoi est-ce que je me perds en paroles ?
Je vous donne le top !
Deux charades assez simple :
Mon premier est une lettre grecque, dont l'homonyme en Français est l'interjection du mépris qui veut éloigner ;
j'ai toujours l'impression que mes discours sont clairs comme de mon deuxième de roche (ce n'est pas du cristal) ;
mon troisième est l'endroit où l'on réunit les animaux difficiles à mettre en cage (les animaux partageraient avec nous l'âme appétive et l'âme sensitive, mais seraient privés de l'âme intellectuelle, privilège de l'immortalité).
Mon quatrième est la même lettre grecque que mon premier, le mot à trouver se construit donc sur ce qu'en stylistique, on appelle une inclusion.
Il est heureux que mon premier et mon quatrième soient des lettres grecques, car les grecs seraient les premiers à avoir mis mon tout en honneur, que les uns définissent comme un amour de la sagesse et les autres comme une masturbation de l'esprit, ou encore "un roman conceptuel", qui veut toujours trouver la vérité ou le propre de l'homme.
Si mon tout est l'amour de la sagesse ou la recherche de la vérité, pourquoi les enfants ne l'apprennent-ils pas dès la sixième ?Peut-on déduire la vérité des "idéalités mathématique" ? Pourquoi n'enseigne-t-on pas mon tout à partir des Maths modernes ?
Si les hommes n'aiment souvent pas mon tout, c'est peut-être à cause de ma seconde charade :
mon premier est le préfixe qui tourne autour... du pot ;
Les mon deuxième et les couleurs ne se discutent pas ; pourquoi n'avons-nous pas tous les mêmes ? Pourquoi, dès l'enfance, avons-nous de certains dégoûts ? Même Freud détestait les épinards... Moi aussi, mais je me suis rattrapé sur le pinard. Mon premier tout aime bien les "mots d'enfant". Il paraît, d'après Karl Jaspers, que, dans mon premier tout, "les questions sont plus essentielles que les réponses". Brel disait dans la chanson des "Vieux amants" que Madame avait perdu le mon troisième de l'eau et Monsieur celui de la conquête :
"Oh mon amour !"
Mon quatrième est la nourriture des chinois, relativement sans saveur, comme mon deuxième de la première charade, je vous embrouille
Mon tout est une propension rhétorique à être obscur jusqu'au burlesque, en paraissant tourner en rond.
On dit que le torrentiel a cette propension à mon tout.
Mais voilà que je tourne en boucle.
Répondez-moi plutôt ici :
julien.weinzaepflen@numericable.fr
Ca y est, le marchand de sable est passé.
La sagesse, ça consiste peut-être à écrire simplement sur le sable.
Mais le temps tourne dans le sablier, et je tourne en boucle et vous fais tourner en bouriques !
Répondez plutôt, je vous attends !
La sagesse est une longue patience.
La patience est l'autre nom de la réussite... aux cartes.
Ai-je fait une patience ?
Répondez-moi, je vous en prie ! Répondez, ne vous faites pas prier !
La sagesse marche donc au-devant de l'intelligence, lui procure des intuitions de connaissance et de comportement adéquats.
Que dit rené descartes ? (Que fait la police ?)
"Longtemps je me suis couché de bonne heure". Ah non, ça, ce n'est pas Descartes, c'est Marcel Proust, c'est la première phrase de "La recherche... du temps perdu".
""Le travail est le fonds qui manque le moins." Ah non, ça, c'est Lafontaine, dans "Le laboureur et ses enfants". Quand j'étais enfant, j'avais joué cette "scène d'enfant" de robert schumann intitulée "Le gai laboureur", Nietzche a écrit "Le gai savoir". Y a-t-il quelque chose à savoir, y a-t-il quelque chose à voir ? Vous voulez quelque boire quelque chose ?
"Le travail est le fonds qui manque le moins", disait René Descartes. Ah non, c'était Lafontaine. Et moi, j'écrivais avant-hier que l'écriture était le don.. (sic) qui manquait le moins; Quand on écrit, on tire quelque chose de son fonds, et on essaie de le faire avec don.
Il est probable que "le pain spirituel" soit souvent du "pain perdu". Quelle perte !
"Le travail..." "Le temps perdu..." Travaillons-nous à fonds perdus ? Nous perdons-nous en paroles ? Proust a-t-il perdu son temps en écrivant "la recherche" ? Remarquez qu'on dit "La recherche" en s'abstenant d'ajouter ce qu'il cherchait :
"Des chercheurs qui cherchent, on en trouve ; des chercheurs qui trouvent, on en cherche", disait de Gaulle.
Maître Eckart disait que, quand on cherche autre chose que Dieu, ne serait-ce qu'en cherchant quelque chose, on rencontre le vide.
Les trouvailles de celui que certains n'hésitent pas à appeler "le divin Marcel" (pour le comparer au "divin marquis", cet autre écrivain qui a dépeint des pratiques sexuelles flagellantes, ces trouvailles sont-elles vides ? Marcel Proust a-t-il consacré son oeuvre à perdre son temps en écrivant du vide en phrases interminablement pleines ?
"Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée" ("longtemps je me suis couché de bonne heure", "travaillez, prenez de la peine, c'est le fonds qui manque le moins"), voilà ce que disait Descartes, dans la première phrase de son "discours de la méthode".
Il a douté de tout alors que "la sagesse (marchait) toujours devant lui".
Descartes ou "le bon sens près de chez vous", comme au crédit agricole.
C'est que "la terre ne ment pas", faisait dire Emmanuel berl (sacré Théodor) au maréchal Pétain, et que la sagesse est peut-être de "cultiver son jardin", comme on en trouve l'affirmation à la fin du "Candide" de Voltaire.
"Le bon sens près de chez vous", "la terre ne ment pas", "il faut cultiver votre jardin", est-ce que je ne ferais, par hasard, qu'enfoncer des portes ouvertes ?
Et si la sagesse était proverbiale...
Dans la Bible, la sagesse est, tantôt assimilée au verbe, tantôt assimilée à l'Esprit, que les orthodoxes appellent "le féminin de dieu".
Si la Sagesse est proverbiale, c'est comme si elle parlait à la place du Verbe.
Est-ce à dire que la sagesse suppose le langage, suppose la parole ?
"Le bon sens près de chez vous", un peu comme les proverbes.
Les moralistes ont tenté de se rapprocher d'une écriture proverbiale à travers l'art de la maxime.
La maxime, comme l'aphorisme, recherche à énoncer une phrase, qui soit tellement concise qu'elle comporte sujet, verbe et complément, pas plus.
Enfin presque! Sujet, verbe, complément, c'est censé être la formule idéale de la phrase française.
Avec la maxime, on cherche à énoncer une vérité définitive à travers une phrase prédicative.
Le sujet y devient le thème, l'attribut y prend la place du complément, et il prend le nom de prédicat.
La phrase prédicative est peut-être le contraire de la phrase prédictive. La sagesse, c'est peut-être de ne pas chercher à connaître l'avenir par la divination. Vouloir prédire l'avenir, c'était une abomination pour la Providence divine.
Entre le thème et le prédicat, le verbe idéal est le verbe être.
"La logique de Port-Royal" du grand Arnaud supposait qu'il n'existait pas de substantif, ce que nous appelons des noms.
Tout nom était un verbe supposé renfermer en substance le verbe être.
Tout nom était proféré, dans l'ellipse du verbe être.
Où suis-je, où vais-je, que deviens-je ? Pourquoi ce tryptique ne contient-il pas : "que fais-je" ?
Une autre conception de la sagesse propose qu'elle soit une entrée immédiate en action. C'est la conception que défend, entre autres, le philosophe Maurice blondel.
"La sagesse marche toujours devant moi" pour que je ne parle pas, mais que j'agisse.
Dans cette optique, la première faculté de l'homme serait l'intelligence, l'intelligence de l'action, l'intelligence qui s'adapte aux situations de l'existence, et aux accidents de ce destin si précaire de l'homme venant dans le monde.
"La Vie était la Lumière des hommes", dit le prologue de Saint-Jean, qui "éclaire tout homme venant dans le monde", ajoute le même auteur.
Mais si la sagesse est d'abord une intelligence de l'action, elle inscrit moins l'homme dans l'être que dans le devenir, ce mouvement évolutif et de croissance.
Si la sagesse est d'action, cela expliquerait qu'il y ait si peu de verbes d'état, à l'exception d'"être, paraître, "rester", "demeurer", "sembler".
"L'un reste et l'autre part".
Si la sagesse est d'action, pourquoi est-ce que je me perds en paroles ?
Je vous donne le top !
Deux charades assez simple :
Mon premier est une lettre grecque, dont l'homonyme en Français est l'interjection du mépris qui veut éloigner ;
j'ai toujours l'impression que mes discours sont clairs comme de mon deuxième de roche (ce n'est pas du cristal) ;
mon troisième est l'endroit où l'on réunit les animaux difficiles à mettre en cage (les animaux partageraient avec nous l'âme appétive et l'âme sensitive, mais seraient privés de l'âme intellectuelle, privilège de l'immortalité).
Mon quatrième est la même lettre grecque que mon premier, le mot à trouver se construit donc sur ce qu'en stylistique, on appelle une inclusion.
Il est heureux que mon premier et mon quatrième soient des lettres grecques, car les grecs seraient les premiers à avoir mis mon tout en honneur, que les uns définissent comme un amour de la sagesse et les autres comme une masturbation de l'esprit, ou encore "un roman conceptuel", qui veut toujours trouver la vérité ou le propre de l'homme.
Si mon tout est l'amour de la sagesse ou la recherche de la vérité, pourquoi les enfants ne l'apprennent-ils pas dès la sixième ?Peut-on déduire la vérité des "idéalités mathématique" ? Pourquoi n'enseigne-t-on pas mon tout à partir des Maths modernes ?
Si les hommes n'aiment souvent pas mon tout, c'est peut-être à cause de ma seconde charade :
mon premier est le préfixe qui tourne autour... du pot ;
Les mon deuxième et les couleurs ne se discutent pas ; pourquoi n'avons-nous pas tous les mêmes ? Pourquoi, dès l'enfance, avons-nous de certains dégoûts ? Même Freud détestait les épinards... Moi aussi, mais je me suis rattrapé sur le pinard. Mon premier tout aime bien les "mots d'enfant". Il paraît, d'après Karl Jaspers, que, dans mon premier tout, "les questions sont plus essentielles que les réponses". Brel disait dans la chanson des "Vieux amants" que Madame avait perdu le mon troisième de l'eau et Monsieur celui de la conquête :
"Oh mon amour !"
Mon quatrième est la nourriture des chinois, relativement sans saveur, comme mon deuxième de la première charade, je vous embrouille
Mon tout est une propension rhétorique à être obscur jusqu'au burlesque, en paraissant tourner en rond.
On dit que le torrentiel a cette propension à mon tout.
Mais voilà que je tourne en boucle.
Répondez-moi plutôt ici :
julien.weinzaepflen@numericable.fr
Ca y est, le marchand de sable est passé.
La sagesse, ça consiste peut-être à écrire simplement sur le sable.
Mais le temps tourne dans le sablier, et je tourne en boucle et vous fais tourner en bouriques !
Répondez plutôt, je vous attends !
La sagesse est une longue patience.
La patience est l'autre nom de la réussite... aux cartes.
Ai-je fait une patience ?
Répondez-moi, je vous en prie ! Répondez, ne vous faites pas prier !
samedi 14 avril 2012
Vingt-sixième charade, "mon père avait raison"? Mon père disait...
du Torrentiel (remue-méninges 53):
Mon père disait :
"On naît seul et on meurt seul."
Qu'est-ce qui cloche dans cette déclaration ? Trouvez l'angle mort de la pensée de mon père.
Mon père disait... Et il a tout fait pour confirmer son dire, à la finale de sa vie, où ses dernières paroles ont été, à une infirmière qu'il surnommait Voilà et qui s'appelait Nathalie :
"Salut, Voilà..."
De la fatalité mise jusque dans la mort !
Mon père eut une longue agonie. Comme la femme de Job ou ceux qui promeuvent aujourd'hui l'euthanasie au nom du droit de Mourir dans la Dignité, nous avions envie de lui dire :
"Maudis Dieu et meurt !"
Nous avions envie de le lui dire par compassion, et de choisir ce texte du livre de Job pour son enterrement. Mais quand mon frère s'avança pour le lire, il lui fut impossible de le retrouver, et il tomba sur celui-ci :
"Je sais que mon Rédempteur est vivant !"
Mon père disait :
"Il faut banaliser sa vie."
Les deux premières charades se rapportent à la première déclaration de mon père. La troisième se rapporte à la seconde.
Les playboys de bac à sable remplissent mon premier avec une pelle en attendant de rouler des patins
à des filles qu'ils souhaitent mettre dans mon deuxième,
en espérant ne pas devenir des épaves comme mon troisième,
ma "pauvre troisième" !
tandis que mon tout est un long discours que l'on s'adresse à soi-même. Trouverai-je des joueurs pour répondre au mien ?
("Qu'aucun idiome ne nous proclame insulaires de nous-mêmes" (Conceiçao Lima, "chant obscur des racines"))
A moins que mon discours se rapproche davantage de ma deuxième charade :
mon premier n'est pas stéréo ;
mon deuxième (également deux syllabes) est ce qui nous est souvent demandé quand nous désirons accéder à notre compte sur un site Internet, mais on le prononcera nasalisé, pour les besoins de la charade ;
mon troisième infuse;
les railleurs dont la peste soit aiment bien mettre mes quatrièmes de leur côté ;
mon tout a été théorisé par Edouard dujardin, illustré par James Joyce, confondu avec "le courant de conscience", beaucoup utilisé par le nouveau roman dont un autre précurseur est virginia Woolf et appelé "sous-conversation" par Nathalie Sarraute, qui reprochait au roman balzacien de "typifier" ses personnages et d'avoir pour subterfuge "le narrateur omniscient", que rétablissent aujourd'hui les praticiens (ou ciennes) de l'autofiction, mais pour devenir narrateurs omniscients d'elles-mêmes, comme chloée delaume.
Pour ne pas vous y perdre, reprenez le début de la définition de mon "tout", et dites-moi, si vous en voyez une, quelle est la différence entre mes deux premiers tout (il y en a une, et qui est de taille : pour vous mettre sur la voie, la même qui existe entre l'exclamation et la déclamation, autre dissertation possible :
Quelle est la différence entre l'exclamation et la déclamation ?
Ecrivez, mes amis, écrivez, c'est le don qui manque le moins, aujourd'hui, comme le travail au temps de Lafontaine, sauf que nous avons un étrange besoin de nous exprimer). D'où vient que ce besoin nous étreigne si fort ? Croyez-vous que ce soit réductible à la société d'abondance, de consommation et des loisirs ?
Le syllabaire du sens" se voudrait un atelier d'écriture. Mais à propos d'écriture, comment expliquer que ceux qui font aujourd'hui le métier d'écrire prennent un si grand soin à vouloir qu'on appelle "un travail" et pas "une oeuvre" ce qu'ils font, alors qu'un désoeuvré comme moi caresse opiniâtrement le rêve de cueillir une oeuvre au bout de la lampe-lente maturation de son inspiration génitive, qui ne lui donne du génie qu'autant qu'elle le détermine ? Du déterminisme de l'inspiration, qui résout dans l'acte végétatif du bâtisseur de cathédrales son conflit immémorial avec le travail !
Troisième charade (ayant trait à la seconde déclaration de mon père).
Sa recette pour banaliser sa vie :
Brassens disait qu'il y avait peu de chances que l'on détrône le roi de mes premiers :
http://www.dailymotion.com/video/xkb8x_georges-brassens-le-roi_news
J'avais un bistrotier, mort aujourd'hui, qui aimait à dire qu'il n'était pas raciste, exception qu'il n'aimait pas... ceux-là, dont on est toujours celui de quelqu'un d'autre ;
mon deuxième est l'écot ;
mon troisième est une impératrice égyptienne ;
Pierre dac avaient réuni mon deuxième et mon troisième dans celui d'en rire ;
l'homonyme de l'idée de Pierre dac pourrait former le participe d'un verbe dont l'attribut serait de mourir un peu,
mon quatrième ne dit pas la vérité ;
mon cinquième est la finale de ce verbe ;
mon tout est clivé, comme les différentes voitures d'un train, divisées en... Raccrochez les wagons !
Mon père disait que, pour banaliser sa vie, il fallait être clivé. Qu'en pensez-vous ?
En matière d'information, le fait divers est la banalisation du mal, mais la mauvaise nouvelle produit et soutient la conversation, tandis que "le commérage produit de la morale" (frédéric taddeï).
Mon père disait aussi qu'il y avait les gens primaires, les gens secondaires, les tertiaires dont il était, et il remontait jusqu'aux quaternaires...
Il disait aussi que ceux dont, en joignant les mains, le pouce gauche étaient au-dessus du pouce droit, étaient des hommes de coeur, tandis que celles (car cela se passait généralement ainsi, assurait-il) dont le pouce gauche dominait le pouce droit étaient des femmes de raison, dominatrices, froides, calculatrices.
Mon père aimait beaucoup les femmes. C'est pourquoi il disait tout cela, à la fin des repas.
Votre charadier à qui répondre aujourd'hui est
julien.weinzaepflen\numericable.fr
Aujourd'hui, j'ai dépassé les bornes.
Mon père disait :
"On naît seul et on meurt seul."
Qu'est-ce qui cloche dans cette déclaration ? Trouvez l'angle mort de la pensée de mon père.
Mon père disait... Et il a tout fait pour confirmer son dire, à la finale de sa vie, où ses dernières paroles ont été, à une infirmière qu'il surnommait Voilà et qui s'appelait Nathalie :
"Salut, Voilà..."
De la fatalité mise jusque dans la mort !
Mon père eut une longue agonie. Comme la femme de Job ou ceux qui promeuvent aujourd'hui l'euthanasie au nom du droit de Mourir dans la Dignité, nous avions envie de lui dire :
"Maudis Dieu et meurt !"
Nous avions envie de le lui dire par compassion, et de choisir ce texte du livre de Job pour son enterrement. Mais quand mon frère s'avança pour le lire, il lui fut impossible de le retrouver, et il tomba sur celui-ci :
"Je sais que mon Rédempteur est vivant !"
Mon père disait :
"Il faut banaliser sa vie."
Les deux premières charades se rapportent à la première déclaration de mon père. La troisième se rapporte à la seconde.
Les playboys de bac à sable remplissent mon premier avec une pelle en attendant de rouler des patins
à des filles qu'ils souhaitent mettre dans mon deuxième,
en espérant ne pas devenir des épaves comme mon troisième,
ma "pauvre troisième" !
tandis que mon tout est un long discours que l'on s'adresse à soi-même. Trouverai-je des joueurs pour répondre au mien ?
("Qu'aucun idiome ne nous proclame insulaires de nous-mêmes" (Conceiçao Lima, "chant obscur des racines"))
A moins que mon discours se rapproche davantage de ma deuxième charade :
mon premier n'est pas stéréo ;
mon deuxième (également deux syllabes) est ce qui nous est souvent demandé quand nous désirons accéder à notre compte sur un site Internet, mais on le prononcera nasalisé, pour les besoins de la charade ;
mon troisième infuse;
les railleurs dont la peste soit aiment bien mettre mes quatrièmes de leur côté ;
mon tout a été théorisé par Edouard dujardin, illustré par James Joyce, confondu avec "le courant de conscience", beaucoup utilisé par le nouveau roman dont un autre précurseur est virginia Woolf et appelé "sous-conversation" par Nathalie Sarraute, qui reprochait au roman balzacien de "typifier" ses personnages et d'avoir pour subterfuge "le narrateur omniscient", que rétablissent aujourd'hui les praticiens (ou ciennes) de l'autofiction, mais pour devenir narrateurs omniscients d'elles-mêmes, comme chloée delaume.
Pour ne pas vous y perdre, reprenez le début de la définition de mon "tout", et dites-moi, si vous en voyez une, quelle est la différence entre mes deux premiers tout (il y en a une, et qui est de taille : pour vous mettre sur la voie, la même qui existe entre l'exclamation et la déclamation, autre dissertation possible :
Quelle est la différence entre l'exclamation et la déclamation ?
Ecrivez, mes amis, écrivez, c'est le don qui manque le moins, aujourd'hui, comme le travail au temps de Lafontaine, sauf que nous avons un étrange besoin de nous exprimer). D'où vient que ce besoin nous étreigne si fort ? Croyez-vous que ce soit réductible à la société d'abondance, de consommation et des loisirs ?
Le syllabaire du sens" se voudrait un atelier d'écriture. Mais à propos d'écriture, comment expliquer que ceux qui font aujourd'hui le métier d'écrire prennent un si grand soin à vouloir qu'on appelle "un travail" et pas "une oeuvre" ce qu'ils font, alors qu'un désoeuvré comme moi caresse opiniâtrement le rêve de cueillir une oeuvre au bout de la lampe-lente maturation de son inspiration génitive, qui ne lui donne du génie qu'autant qu'elle le détermine ? Du déterminisme de l'inspiration, qui résout dans l'acte végétatif du bâtisseur de cathédrales son conflit immémorial avec le travail !
Troisième charade (ayant trait à la seconde déclaration de mon père).
Sa recette pour banaliser sa vie :
Brassens disait qu'il y avait peu de chances que l'on détrône le roi de mes premiers :
http://www.dailymotion.com/video/xkb8x_georges-brassens-le-roi_news
J'avais un bistrotier, mort aujourd'hui, qui aimait à dire qu'il n'était pas raciste, exception qu'il n'aimait pas... ceux-là, dont on est toujours celui de quelqu'un d'autre ;
mon deuxième est l'écot ;
mon troisième est une impératrice égyptienne ;
Pierre dac avaient réuni mon deuxième et mon troisième dans celui d'en rire ;
l'homonyme de l'idée de Pierre dac pourrait former le participe d'un verbe dont l'attribut serait de mourir un peu,
mon quatrième ne dit pas la vérité ;
mon cinquième est la finale de ce verbe ;
mon tout est clivé, comme les différentes voitures d'un train, divisées en... Raccrochez les wagons !
Mon père disait que, pour banaliser sa vie, il fallait être clivé. Qu'en pensez-vous ?
En matière d'information, le fait divers est la banalisation du mal, mais la mauvaise nouvelle produit et soutient la conversation, tandis que "le commérage produit de la morale" (frédéric taddeï).
Mon père disait aussi qu'il y avait les gens primaires, les gens secondaires, les tertiaires dont il était, et il remontait jusqu'aux quaternaires...
Il disait aussi que ceux dont, en joignant les mains, le pouce gauche étaient au-dessus du pouce droit, étaient des hommes de coeur, tandis que celles (car cela se passait généralement ainsi, assurait-il) dont le pouce gauche dominait le pouce droit étaient des femmes de raison, dominatrices, froides, calculatrices.
Mon père aimait beaucoup les femmes. C'est pourquoi il disait tout cela, à la fin des repas.
Votre charadier à qui répondre aujourd'hui est
julien.weinzaepflen\numericable.fr
Aujourd'hui, j'ai dépassé les bornes.
Compte rendu de la treizième charade
Par le Croissant de lune (remue-méninges 36):
J'en ai pris du retard, j'ai tassé de la poussière sous le tapis, j'ai négligé du travail, j'ai remis à demain, puis encore à demain. Peu s'en fallut, que je ne plante tout là, pour certaines raisons qu'on devine. Ce compte-rendu est bref, c'est rien de plus qu'un classement d'arrivée, minimum, pas plus qu'il ne faut.
Remue-méninges 36-1, la réponse est "barbarie".
Mon premier c'est l'or en barre,
Mon deuxième c'est ce dont on couvre une bête de somme avant de la charger, le bât,
Mon dernier est le riz, céréale des Chinois.
Le premier est Hocine qui décompose très bien, par le menu morceau.
Le deuxième est Chérif, juste après, bien décomposé.
Le troisième est Mustapha, pareillement, bonne décomposition.
Le quatrième est Ludo, à merveille.
La cinquième est Babette, bonne joueuse, la plus régulière, la plus assidue.
Le dernier, le sixième pour cette première charade, pourtant très simple, il n'est autre que Julien le Torrentiel, tard dans la nuit. Encore lui fallut-il une aide appuyée!
Remue-méninges 36-2 le suprématisme. A ce propos, je notes que le sens que je donnais au terme, s'emploie assez couramment dans l'univers intellectuel, sans être passé au dictionnaire dans ce même sens. Deux joueurs, Ludo et Mousse, me l'ont fait remarquer, en me suggérant une définition artistique et picturale. Or, j'assure avoir entendu le terme employé dans le sens que je lui donne, et fréquemment, encore. C'est d'ailleurs assez logique, mais le dictionnaire a du retard sur le langage, y compris intellectuel et académique.
Mon premier est connu, su,
Mon deuxième est le pré où vont les bêtes,
Mon troisième est mat, comme le roi du jeu d'échec, à la fin d'une partie. Notez bien ceci que le roi n'est jamais mort ou mat, non pas du tout, il est seulement en échec, et sans la moindre fibre d'héroïsme, vertu populaire, le roi se livre et constitue prisonnier, pour jouir sans doute, d'un traitement de faveur.
Mon dernier est l'isthme entre deux continents.
Le premier est Julien, qui ne dormait pas, semble-t-il, au milieu de la nuit.
Le deuxième est Mustapha, qui, dans un autre message, me présente la définition picturale du dictionnaire.
Le troisième est Ludo, qui émet déjà, quelques doutes sur la définition, suggérant que je me suis trompé, que je devais prendre "suprématie" au lieu de "suprématisme".
La quatrième est la bonne Babette qui est supérieure sans suprématisme, oui, cette inoffensive cuisinière, qui partage à égalité sans léser personne.
Voilà pour ce suprématisme, dont je pourrais dire, que le suprématisme eut-il forme humaine, il faudrait en débarrasser l'existence, parce qu'il fait beaucoup de mal, c'est démesuré.
Remue-méninges 36-3, "prédestination".
Mon premier est le pré,
Mon deuxième est l'article "des", indéfini pluriel,
Mon troisième est l'impératrice égyptienne Tii, mère du Farahon Akénaton, au règne peu propice.
Mon dernier est la nation, qui fait qu'un peuple n'est pas qu'un amas d'individus agrégés par intérêts, coexistants sur le même espace.
Le premier est Julien vers les quatre heures du matin, noctambule.
Le deuxième est Mustapha,
Le troisième est Ludo, mais il eut besoin d'un coup de main, je me contentais de lui rappeler que l'impératrice était déjà tombée, il la trouva seul après le déjeuner.
La quatrième, en fin d'après-midi seulement, fut notre chère Babette, qui eut du mal avec l'impératrice. Babette eut besoin d'une aide plus concrète que Ludo, un dépannage.
Le cinquième et dernier, est notre travailleur, Jean-Nicolas, qui s'excusait de n'avoir pas le temps, de résoudre les autres charades. Il préparait une A-G associative, donc, avec le travail, on ne peut lui en tenir rigueur. J'aime bien ce joueur tardif, qui fait ce qu'il peut.
Voilà, la corvée est faite. Je forme le voeu, qu'à l'avenir, les charades ne nous mettent plus autant que ça, sous tension, à l'épreuve.
Croissant de lune.
J'en ai pris du retard, j'ai tassé de la poussière sous le tapis, j'ai négligé du travail, j'ai remis à demain, puis encore à demain. Peu s'en fallut, que je ne plante tout là, pour certaines raisons qu'on devine. Ce compte-rendu est bref, c'est rien de plus qu'un classement d'arrivée, minimum, pas plus qu'il ne faut.
Remue-méninges 36-1, la réponse est "barbarie".
Mon premier c'est l'or en barre,
Mon deuxième c'est ce dont on couvre une bête de somme avant de la charger, le bât,
Mon dernier est le riz, céréale des Chinois.
Le premier est Hocine qui décompose très bien, par le menu morceau.
Le deuxième est Chérif, juste après, bien décomposé.
Le troisième est Mustapha, pareillement, bonne décomposition.
Le quatrième est Ludo, à merveille.
La cinquième est Babette, bonne joueuse, la plus régulière, la plus assidue.
Le dernier, le sixième pour cette première charade, pourtant très simple, il n'est autre que Julien le Torrentiel, tard dans la nuit. Encore lui fallut-il une aide appuyée!
Remue-méninges 36-2 le suprématisme. A ce propos, je notes que le sens que je donnais au terme, s'emploie assez couramment dans l'univers intellectuel, sans être passé au dictionnaire dans ce même sens. Deux joueurs, Ludo et Mousse, me l'ont fait remarquer, en me suggérant une définition artistique et picturale. Or, j'assure avoir entendu le terme employé dans le sens que je lui donne, et fréquemment, encore. C'est d'ailleurs assez logique, mais le dictionnaire a du retard sur le langage, y compris intellectuel et académique.
Mon premier est connu, su,
Mon deuxième est le pré où vont les bêtes,
Mon troisième est mat, comme le roi du jeu d'échec, à la fin d'une partie. Notez bien ceci que le roi n'est jamais mort ou mat, non pas du tout, il est seulement en échec, et sans la moindre fibre d'héroïsme, vertu populaire, le roi se livre et constitue prisonnier, pour jouir sans doute, d'un traitement de faveur.
Mon dernier est l'isthme entre deux continents.
Le premier est Julien, qui ne dormait pas, semble-t-il, au milieu de la nuit.
Le deuxième est Mustapha, qui, dans un autre message, me présente la définition picturale du dictionnaire.
Le troisième est Ludo, qui émet déjà, quelques doutes sur la définition, suggérant que je me suis trompé, que je devais prendre "suprématie" au lieu de "suprématisme".
La quatrième est la bonne Babette qui est supérieure sans suprématisme, oui, cette inoffensive cuisinière, qui partage à égalité sans léser personne.
Voilà pour ce suprématisme, dont je pourrais dire, que le suprématisme eut-il forme humaine, il faudrait en débarrasser l'existence, parce qu'il fait beaucoup de mal, c'est démesuré.
Remue-méninges 36-3, "prédestination".
Mon premier est le pré,
Mon deuxième est l'article "des", indéfini pluriel,
Mon troisième est l'impératrice égyptienne Tii, mère du Farahon Akénaton, au règne peu propice.
Mon dernier est la nation, qui fait qu'un peuple n'est pas qu'un amas d'individus agrégés par intérêts, coexistants sur le même espace.
Le premier est Julien vers les quatre heures du matin, noctambule.
Le deuxième est Mustapha,
Le troisième est Ludo, mais il eut besoin d'un coup de main, je me contentais de lui rappeler que l'impératrice était déjà tombée, il la trouva seul après le déjeuner.
La quatrième, en fin d'après-midi seulement, fut notre chère Babette, qui eut du mal avec l'impératrice. Babette eut besoin d'une aide plus concrète que Ludo, un dépannage.
Le cinquième et dernier, est notre travailleur, Jean-Nicolas, qui s'excusait de n'avoir pas le temps, de résoudre les autres charades. Il préparait une A-G associative, donc, avec le travail, on ne peut lui en tenir rigueur. J'aime bien ce joueur tardif, qui fait ce qu'il peut.
Voilà, la corvée est faite. Je forme le voeu, qu'à l'avenir, les charades ne nous mettent plus autant que ça, sous tension, à l'épreuve.
Croissant de lune.
Vingt-cinquième charade, la charade olympique
De Ludo:
Bonjour à toutes et tous,
Voici la charade avec un peu de retard, mais ça laisse des chances à tous le
monde de pouvoir se classer premier, j'ai remarqué que quand la charade est
toujours à la même heure, le classement est pratiquement toujours identique,
alors à vos méninges,
Mon premier chez le chimiste, et oui, toujours lui, est le symbole du
Rhénium.
Mon deuxième sont des rollers dont les roues ne sont pas en ligne.
Mon troisième est une unité de mesure utilisée en Chine équivalent à 576
mètres.
Mon quatrième est une interjection qui marque le dégoût, le mépris.
Mon cinquième peut-être de divorce, de guerre, de conscience.
Mon sixième est une des collines de Jérusalem.
Mon tout est le changement d'un nom, d'une appellation, d'un titre.
Amicalement,
Ludo
Répondre à:
ludovic.thuin@sfr.fr
Bonjour à toutes et tous,
Voici la charade avec un peu de retard, mais ça laisse des chances à tous le
monde de pouvoir se classer premier, j'ai remarqué que quand la charade est
toujours à la même heure, le classement est pratiquement toujours identique,
alors à vos méninges,
Mon premier chez le chimiste, et oui, toujours lui, est le symbole du
Rhénium.
Mon deuxième sont des rollers dont les roues ne sont pas en ligne.
Mon troisième est une unité de mesure utilisée en Chine équivalent à 576
mètres.
Mon quatrième est une interjection qui marque le dégoût, le mépris.
Mon cinquième peut-être de divorce, de guerre, de conscience.
Mon sixième est une des collines de Jérusalem.
Mon tout est le changement d'un nom, d'une appellation, d'un titre.
Amicalement,
Ludo
Répondre à:
ludovic.thuin@sfr.fr
Vingt-quatrième charade
Du Croissant de lune, (remue-méninges 51)
Chers amis de l'amitié, je vous la poste avant de m'en aller coucher. Deux charades, ça vous suffira pour cette fois.
Première charade.
Mon premier est ce que crie le joueur de tennis en double, pour avertir son partenaire qu'il est le plus prêt de réceptionner la balle, ou mieux encore, ce que crie une belle joueuse de volé-ball, avant de s'élancer, afin que sa co-équipière voisine, ne saute pas en même temps qu'elle, et qu'elles ne se percutent pas dans les airs. Je suis heureux quand je tiens une voleyyeuse bien élancée, sur ma table de soin, vous pouvez me croire.
Mon deuxième est dans la figure,
Pierre De Ronsard a beaucoup chanté ma troisième, elle lui servit souvent de rime,
Mon dernier signifierait que la messe est dite, que c'est fini, qu'il faut partir,
Si vous êtes convive de Babette, elle vous servira avec la qualité qu'est mon tout.
Seconde charade.
Mon premier est une sollution de continuité de la peau et des tissus sous-jacents,
Mon deuxième est ce que font les oiseaux,
Mon troisième est un pronom personnel,
Mon dernier est un nombre premier,
Mon tout, peut ressembler à la sensation qu'on peut avoir en quittant la table de Babette, sentiment que tout est complet, impression de sereine abondance.
Allez, c'est un peu plus dur, encore que. Mon premier tout, est nécessaire à mon second tout, on imagine mal l'un sans l'autre.
Jouez et répondez au blogueur qui transmettra:
julien.weinzaepflen@numericable.fr
Chers amis de l'amitié, je vous la poste avant de m'en aller coucher. Deux charades, ça vous suffira pour cette fois.
Première charade.
Mon premier est ce que crie le joueur de tennis en double, pour avertir son partenaire qu'il est le plus prêt de réceptionner la balle, ou mieux encore, ce que crie une belle joueuse de volé-ball, avant de s'élancer, afin que sa co-équipière voisine, ne saute pas en même temps qu'elle, et qu'elles ne se percutent pas dans les airs. Je suis heureux quand je tiens une voleyyeuse bien élancée, sur ma table de soin, vous pouvez me croire.
Mon deuxième est dans la figure,
Pierre De Ronsard a beaucoup chanté ma troisième, elle lui servit souvent de rime,
Mon dernier signifierait que la messe est dite, que c'est fini, qu'il faut partir,
Si vous êtes convive de Babette, elle vous servira avec la qualité qu'est mon tout.
Seconde charade.
Mon premier est une sollution de continuité de la peau et des tissus sous-jacents,
Mon deuxième est ce que font les oiseaux,
Mon troisième est un pronom personnel,
Mon dernier est un nombre premier,
Mon tout, peut ressembler à la sensation qu'on peut avoir en quittant la table de Babette, sentiment que tout est complet, impression de sereine abondance.
Allez, c'est un peu plus dur, encore que. Mon premier tout, est nécessaire à mon second tout, on imagine mal l'un sans l'autre.
Jouez et répondez au blogueur qui transmettra:
julien.weinzaepflen@numericable.fr
Soupe de lettres
Du Croissant de lune, (remue-méninges 49)
Chers amis de l'amitié, voici un remue-méninges particulier.
Ce n'est pas une charade, cette fois, mais une soupe de lettres. Faites bien attention au nombre de chaque lettre, j'attends une grande phrase historique, qu'on doit à un grand ministre de France, laquelle est composée de dix mots. C'est un coup d'essai, une innovation. Comme à l'habitude vous répondrez, en utilisant le lien mail, qui se trouve au bas de ce message. On y va? Allons-y.
a a a a a a a
b
c
d d
e e e e e e e e e
f
g g
l l l l l
m m
n n
o o
p
r r r
s s s
t t t
u u u
x
Récapitulons, je donne ici le nombre qu'il y a, en chaque lettre comprise dans la phrase historique.
7a, 1b, 1c, 2d, 9e, 1f, 2g, 5l, 2m, 2n, 2o, 1p, 3r, 3s, 3t, 3u, 1x.
Et maintenant, en guise de dépannage, un indice:
Pour vous faciliter la tâche je vous donne la charade du premier mot, ça devrait suffire à tout le reste.
Mon premier se prend avant le concert,
Les sentiers sont pleins de ma deuxième, quand il a plu, les bottes s'y enfoncent,
Pasteur a vaincu ma dernière,
Mon tout est un dur travail des champs.
Facile, non?
Allez, jouez, cherchez, trouvez-moi cette phrase si célèbre d'un grand vizir de France, nous l'avons tous retenue de l'école. Elle reste valable à travers les siècles. Adressez-moi vos réponses à mon lien,
Ecrire au blogueur qui transmettra:
julien.weinzaepflen@numericable.fr
Dites-moi ce que vous pensez de cette variante. A vos claviers, remuez vos méninges.
Croissant de lune.
Chers amis de l'amitié, voici un remue-méninges particulier.
Ce n'est pas une charade, cette fois, mais une soupe de lettres. Faites bien attention au nombre de chaque lettre, j'attends une grande phrase historique, qu'on doit à un grand ministre de France, laquelle est composée de dix mots. C'est un coup d'essai, une innovation. Comme à l'habitude vous répondrez, en utilisant le lien mail, qui se trouve au bas de ce message. On y va? Allons-y.
a a a a a a a
b
c
d d
e e e e e e e e e
f
g g
l l l l l
m m
n n
o o
p
r r r
s s s
t t t
u u u
x
Récapitulons, je donne ici le nombre qu'il y a, en chaque lettre comprise dans la phrase historique.
7a, 1b, 1c, 2d, 9e, 1f, 2g, 5l, 2m, 2n, 2o, 1p, 3r, 3s, 3t, 3u, 1x.
Et maintenant, en guise de dépannage, un indice:
Pour vous faciliter la tâche je vous donne la charade du premier mot, ça devrait suffire à tout le reste.
Mon premier se prend avant le concert,
Les sentiers sont pleins de ma deuxième, quand il a plu, les bottes s'y enfoncent,
Pasteur a vaincu ma dernière,
Mon tout est un dur travail des champs.
Facile, non?
Allez, jouez, cherchez, trouvez-moi cette phrase si célèbre d'un grand vizir de France, nous l'avons tous retenue de l'école. Elle reste valable à travers les siècles. Adressez-moi vos réponses à mon lien,
Ecrire au blogueur qui transmettra:
julien.weinzaepflen@numericable.fr
Dites-moi ce que vous pensez de cette variante. A vos claviers, remuez vos méninges.
Croissant de lune.
Vingt-troisième charade, charades de Pâques
Comme le lapin d'"alice aux pays des merveilles", "je suis en retard, je suis en retard".
est-ce d'avoir mangé trop de chocolat ?
Pas un seul petit carreau.
Trop d'oeufs alors ?
A la sortie de la vigile pascale qui fut aussi le temps marqué pour la confirmation de Nathalie, samedi soir, on nous a offert des oeufs, mais des oeufs durs, à casser et servir avec une petite cuillérée de mayonnaise.
Trois petites charades pour aider à comprendre le sens de Pâques, tel que le comprennent les chrétiens.
Mais d'abord un petit préambule :
l'art a abondé en iconographie présentant le christ au Calvaire, le Christ sanguinolent.
Pâques est très difficile à rendre en art, car la joie ne laisse guère de marge au discours. Comme s'il y avait naturellement plus de valeur esthétique au désespoir qu'à l'espérance, plus de valeur morale à compatir qu'à se réjouir.
Sans doute la compassion (au plan moral) est-elle un art plus difficile que le lyrisme au plan esthétique, qui est une espèce de complaisance morbide dans un discours négatif.
Mais cela ne décide pas si la destinée humaine a essentiellement un sens tragique ou peut faire l'objet d'un constructivisme de type positiviste ; ni si la nature humaine est essentiellement bonne ou mauvaise.
Je serais intéressé d'avoir vos avis sur la question.
La traduction politique des régimes optimistes quant à la nature humaine les a souvent transformés en des terrorismes de la liberté, excluant de son champ ceux qui ne croyaient pas en elle ; tandis que les Etats léviatans se sont révélés tout juste capable de faire barrage à l'hostilité instinctive des hommes entre eux, sans leur inspirer de véritable amitié politique, qui les eût fait réaliser une utopie progressiste.
"L'homme est un (mon premier) pour l'homme", disait Thomas Hobbes (traduire le nom de cet animal en ancien français) ;
Hobbes et Luther croyaient que l'homme était naturellement mauvais, Rousseau qu'il était naturellement mon deuxième ;
mes troisièmes (de la République) sont gardés par le ministre de la Justice ; que se passerait-il si on les découvrait ?
Mon quatrième prouve le mouvement en marchant, conjugue le verbe aller et fait bon visage après le "bonjour rituel"
mon cinquième est le pronom personnel du lyrisme ;
mon second tout (de mon troisième à mon cinquième) passe pour barbare, mais fut inventé par les missionnaires, pour exprimer la condition de ceux que l'on croyait pouvoir sauver.
Le tout de ma première charade est l'"homme naturel" modélisé par Rousseau.
Mon premier se rend par la lettre "d" dans la notation musicale internationale ;
en bref, le torrentiel n'est pas mon deuxième (deux syllabes), il ne fait pas court ;
mon troisième est le pucier ou celui des fougueux ébats ;
mon quatrième est l'une des cartes majeures avec la dame, le roi ou le valet ;
mes cinquièmes aiment bien entrer dans des coalitions électriques positives ou négatives ;
le tout de ma deuxième charade met un terme à la fâcherie des hommes et, dans l'optique pascale, à la fâcherie de dieu contre l'homme.
Troisième charade :
mon premier est le préfixe de la répétition contenu dans ce mot et écrit à l'aigu ;
il faut garder mon deuxième ;
mon troisième est la voyelle du rictus ;
"Je dis "mon quatrième" à tous ceux que j'aime" (Jacques Prévert)
mon cinquième (deux syllabes est le prénom d'un chien célèbre au cinéma et dans la BD (et qui n'est pas Belle) ;
mon sixième est le plus impersonnel des pronoms personnels ;
mon tout est un bon résumé, et reconduit tout vers le haut et vers la tête.
Vous pouvez répondre à
julien.weinzaepflen@numericable.fr
Vos décompositions et/ou réflexions sont toujours les bienvenues.
est-ce d'avoir mangé trop de chocolat ?
Pas un seul petit carreau.
Trop d'oeufs alors ?
A la sortie de la vigile pascale qui fut aussi le temps marqué pour la confirmation de Nathalie, samedi soir, on nous a offert des oeufs, mais des oeufs durs, à casser et servir avec une petite cuillérée de mayonnaise.
Trois petites charades pour aider à comprendre le sens de Pâques, tel que le comprennent les chrétiens.
Mais d'abord un petit préambule :
l'art a abondé en iconographie présentant le christ au Calvaire, le Christ sanguinolent.
Pâques est très difficile à rendre en art, car la joie ne laisse guère de marge au discours. Comme s'il y avait naturellement plus de valeur esthétique au désespoir qu'à l'espérance, plus de valeur morale à compatir qu'à se réjouir.
Sans doute la compassion (au plan moral) est-elle un art plus difficile que le lyrisme au plan esthétique, qui est une espèce de complaisance morbide dans un discours négatif.
Mais cela ne décide pas si la destinée humaine a essentiellement un sens tragique ou peut faire l'objet d'un constructivisme de type positiviste ; ni si la nature humaine est essentiellement bonne ou mauvaise.
Je serais intéressé d'avoir vos avis sur la question.
La traduction politique des régimes optimistes quant à la nature humaine les a souvent transformés en des terrorismes de la liberté, excluant de son champ ceux qui ne croyaient pas en elle ; tandis que les Etats léviatans se sont révélés tout juste capable de faire barrage à l'hostilité instinctive des hommes entre eux, sans leur inspirer de véritable amitié politique, qui les eût fait réaliser une utopie progressiste.
"L'homme est un (mon premier) pour l'homme", disait Thomas Hobbes (traduire le nom de cet animal en ancien français) ;
Hobbes et Luther croyaient que l'homme était naturellement mauvais, Rousseau qu'il était naturellement mon deuxième ;
mes troisièmes (de la République) sont gardés par le ministre de la Justice ; que se passerait-il si on les découvrait ?
Mon quatrième prouve le mouvement en marchant, conjugue le verbe aller et fait bon visage après le "bonjour rituel"
mon cinquième est le pronom personnel du lyrisme ;
mon second tout (de mon troisième à mon cinquième) passe pour barbare, mais fut inventé par les missionnaires, pour exprimer la condition de ceux que l'on croyait pouvoir sauver.
Le tout de ma première charade est l'"homme naturel" modélisé par Rousseau.
Mon premier se rend par la lettre "d" dans la notation musicale internationale ;
en bref, le torrentiel n'est pas mon deuxième (deux syllabes), il ne fait pas court ;
mon troisième est le pucier ou celui des fougueux ébats ;
mon quatrième est l'une des cartes majeures avec la dame, le roi ou le valet ;
mes cinquièmes aiment bien entrer dans des coalitions électriques positives ou négatives ;
le tout de ma deuxième charade met un terme à la fâcherie des hommes et, dans l'optique pascale, à la fâcherie de dieu contre l'homme.
Troisième charade :
mon premier est le préfixe de la répétition contenu dans ce mot et écrit à l'aigu ;
il faut garder mon deuxième ;
mon troisième est la voyelle du rictus ;
"Je dis "mon quatrième" à tous ceux que j'aime" (Jacques Prévert)
mon cinquième (deux syllabes est le prénom d'un chien célèbre au cinéma et dans la BD (et qui n'est pas Belle) ;
mon sixième est le plus impersonnel des pronoms personnels ;
mon tout est un bon résumé, et reconduit tout vers le haut et vers la tête.
Vous pouvez répondre à
julien.weinzaepflen@numericable.fr
Vos décompositions et/ou réflexions sont toujours les bienvenues.
Compte rendu de la vingt-deuxième charade
(Remue-méninges 47, par le Croissant de lune)
Chers amis de l'amitié.
Nous sommes le tout dernier jour du carême. A sept heures du soir, ma femme ira remettre en marche les sonneries de l'église. Les cloches étaient dit-on, parties à Rome depuis quelques jours. Je m'en suis rendu compte, le jeudi après-midi, faisant une courte sieste. Je n'entendis pas les coups de trois heures, arrivé à douze, j'étais encore couché. Ce soir et demain, les cloches sonneront à nouveau, joyeuse fête de Pâques à tous et toutes. Notre Julien le Torrentiel, fait vraiment ses pâques, en homme de foi et de tradition. Nous n'avons rien de lui, ces jours-ci. Quand il nous reviendra, si Dieu veut, il me trouvera réconcilié.
Je n'eus rien d'autre qu'une parcimonie parcimonieuse à vous servir. Jour maigre, pauvre rente, comme chantait Rutboeuf.
Mon premier pare les coups, les évite, les esquive,
Mon deuxième est la note "si", entre le "la" et le "do",
Mon troisième ce sont les maux dont on se plaint et non pas les "mots", comme me l'écrit Babette, bien que ça puisse se tenir, au fond,
Mon dernier est l'incrédule qui nie, qui ne veut pas croire, il veut voire puis il veut toucher, et quand bien même, il nierait encore,
Mon tout est la parcimonie, comportement économe. Julien suggérait la frugalité mais celle-ci ne concerne que les repas. Molière dans l'avare s'interroge sur la question de savoir, si on peut faire bonne chère avec peu d'argent. Notez qu'à l'heure actuelle, les pauvres ont tendance à l'obésité autant ou plus que les nantis, soucieux de leur forme et apparence.
Le premier à trouver, fut Mustapha, avec un certain dépannage,à 7h39, dépanné une seule fois.
Le deuxième fut Julien le Torrentiel, nous étions encore en bysbye, je ne retransmets pas. Il y eut besoin d'une bonne dépanneuse pour le désembourber, je le fis de mauvaise grâce. Il y parvint, à 15h53, seulement! Je ne jugeais pas à propos, de mettre autant d'énergie que nécessaire à résoudre sa propre charade qui dattait de la veille, sollution que je ne trouve toujours pas. Allez, faisons la paix, c'est Pâques!...
La troisième fut Babette, mais elle proposa coussicoussat, mais pas de couscous. Puis il y eut un dépannage dont elle n'eut pas besoin, puisque les mails se sont croisés dans les airs. A 17h44, j'eus ddroit à la bonne réponse, et j'apris le nom de son chien, Austral. Elle m'assure, qu'à sa table, elle ne me traiterait pas avec parcimonie, mais bien avec la générosité que je lui suppose. Bonne douceur Angévine.
Le quatrième est Jean-Nicolas qui trouva sans dépanneuse, à 18h55, parfaitement décomposé. Il faut dire qu'en début d'après-midi, je lançais une version corrigée du remue-méninges, pensant que les premières définitions étaient aproximatives ou insuffisamment claires.
Le cinquième et dernier, fut l'amical Ludo, à 19h52, ce qui n'est pas dans ses habitudes. A l'ordinaire, il est dans un mouchoir de poche avec Babette, sauf quand le Torrentiel ne dort pas de la nuit.
Participation moyenne, parcimonieuse, deux seulement, Ludo et Jean-Nicolas n'eurent pas besoin d'un coup de main. Bientôt sept heures, il faut que ma femme y aille. C'est une dame d'oeuvre et non pas une dame patronesse, comme me l'a appris le Torrentiel, connaisseur de ces choses.
Bonne fête à tous, dans l'amitié sans limite.
Croissant de lune.
Chers amis de l'amitié.
Nous sommes le tout dernier jour du carême. A sept heures du soir, ma femme ira remettre en marche les sonneries de l'église. Les cloches étaient dit-on, parties à Rome depuis quelques jours. Je m'en suis rendu compte, le jeudi après-midi, faisant une courte sieste. Je n'entendis pas les coups de trois heures, arrivé à douze, j'étais encore couché. Ce soir et demain, les cloches sonneront à nouveau, joyeuse fête de Pâques à tous et toutes. Notre Julien le Torrentiel, fait vraiment ses pâques, en homme de foi et de tradition. Nous n'avons rien de lui, ces jours-ci. Quand il nous reviendra, si Dieu veut, il me trouvera réconcilié.
Je n'eus rien d'autre qu'une parcimonie parcimonieuse à vous servir. Jour maigre, pauvre rente, comme chantait Rutboeuf.
Mon premier pare les coups, les évite, les esquive,
Mon deuxième est la note "si", entre le "la" et le "do",
Mon troisième ce sont les maux dont on se plaint et non pas les "mots", comme me l'écrit Babette, bien que ça puisse se tenir, au fond,
Mon dernier est l'incrédule qui nie, qui ne veut pas croire, il veut voire puis il veut toucher, et quand bien même, il nierait encore,
Mon tout est la parcimonie, comportement économe. Julien suggérait la frugalité mais celle-ci ne concerne que les repas. Molière dans l'avare s'interroge sur la question de savoir, si on peut faire bonne chère avec peu d'argent. Notez qu'à l'heure actuelle, les pauvres ont tendance à l'obésité autant ou plus que les nantis, soucieux de leur forme et apparence.
Le premier à trouver, fut Mustapha, avec un certain dépannage,à 7h39, dépanné une seule fois.
Le deuxième fut Julien le Torrentiel, nous étions encore en bysbye, je ne retransmets pas. Il y eut besoin d'une bonne dépanneuse pour le désembourber, je le fis de mauvaise grâce. Il y parvint, à 15h53, seulement! Je ne jugeais pas à propos, de mettre autant d'énergie que nécessaire à résoudre sa propre charade qui dattait de la veille, sollution que je ne trouve toujours pas. Allez, faisons la paix, c'est Pâques!...
La troisième fut Babette, mais elle proposa coussicoussat, mais pas de couscous. Puis il y eut un dépannage dont elle n'eut pas besoin, puisque les mails se sont croisés dans les airs. A 17h44, j'eus ddroit à la bonne réponse, et j'apris le nom de son chien, Austral. Elle m'assure, qu'à sa table, elle ne me traiterait pas avec parcimonie, mais bien avec la générosité que je lui suppose. Bonne douceur Angévine.
Le quatrième est Jean-Nicolas qui trouva sans dépanneuse, à 18h55, parfaitement décomposé. Il faut dire qu'en début d'après-midi, je lançais une version corrigée du remue-méninges, pensant que les premières définitions étaient aproximatives ou insuffisamment claires.
Le cinquième et dernier, fut l'amical Ludo, à 19h52, ce qui n'est pas dans ses habitudes. A l'ordinaire, il est dans un mouchoir de poche avec Babette, sauf quand le Torrentiel ne dort pas de la nuit.
Participation moyenne, parcimonieuse, deux seulement, Ludo et Jean-Nicolas n'eurent pas besoin d'un coup de main. Bientôt sept heures, il faut que ma femme y aille. C'est une dame d'oeuvre et non pas une dame patronesse, comme me l'a appris le Torrentiel, connaisseur de ces choses.
Bonne fête à tous, dans l'amitié sans limite.
Croissant de lune.
vendredi 6 avril 2012
Vingt-troisième charade
(remue-méninges 48)
De Ludo
Bonjour à toutes et tous,
J'espère que le numéro de la charade est bon, je compte celle de Mustapha
comme la 46 que j'avoue n'avoir pas résolue, je voulais la résoudre sans
dépanneuse mais j'ai eu beau me triturer les méninges, je n'ai pas réussi à
la résoudre alors désolé de ne pas t'avoir répondu Mustapha, j'attend la
réponse avec impatience, et je compte la charade récréative de Julien comme
la 47, alors si j'en oublie pas la mienne doit être la 48, donc la voici,
Mon premier est une note de musique et une île de la Charente maritime,
Mon deuxième est le symbole du titane chez le chimiste,
Mon troisième réfute
Mon quatrième est le symbole du tellure chez qui ? mais le chimiste bien
sur,
Mon cinquième en deux syllabes est ce qui donne la couleur de peau chez
l'homme par exemple,
Mon sixième est notre plancher des vaches,
Mon tout est en deux mots la maladie dont je suis atteint,
Amicalement,
Ludo
De Ludo
Bonjour à toutes et tous,
J'espère que le numéro de la charade est bon, je compte celle de Mustapha
comme la 46 que j'avoue n'avoir pas résolue, je voulais la résoudre sans
dépanneuse mais j'ai eu beau me triturer les méninges, je n'ai pas réussi à
la résoudre alors désolé de ne pas t'avoir répondu Mustapha, j'attend la
réponse avec impatience, et je compte la charade récréative de Julien comme
la 47, alors si j'en oublie pas la mienne doit être la 48, donc la voici,
Mon premier est une note de musique et une île de la Charente maritime,
Mon deuxième est le symbole du titane chez le chimiste,
Mon troisième réfute
Mon quatrième est le symbole du tellure chez qui ? mais le chimiste bien
sur,
Mon cinquième en deux syllabes est ce qui donne la couleur de peau chez
l'homme par exemple,
Mon sixième est notre plancher des vaches,
Mon tout est en deux mots la maladie dont je suis atteint,
Amicalement,
Ludo
mercredi 4 avril 2012
Vingt-deuxième charade
Du Croissant de lune
Voici le dernier mercredi du mois de Carême, je serai bref, chiche et sobre. Une petite charade de rien du tout, juste bonne pour les jours maigres.
Mon premier esquive,
Mon deuxième est une note de musique,
Mes troisièmes, on s'en plaint,
L'incrédule fait mon dernier,
Mon tout est de rigueur.
Voici le dernier mercredi du mois de Carême, je serai bref, chiche et sobre. Une petite charade de rien du tout, juste bonne pour les jours maigres.
Mon premier esquive,
Mon deuxième est une note de musique,
Mes troisièmes, on s'en plaint,
L'incrédule fait mon dernier,
Mon tout est de rigueur.
Compte rendu de la treizième charade, remue-méninges 36
(du Croissant de lune)
J'en ai pris du retard, j'ai tassé de la poussière sous le tapis, j'ai négligé du travail, j'ai remis à demain, puis encore à demain. Peu s'en fallut, que je ne plante tout là, pour certaines raisons qu'on devine. Ce compte-rendu est bref, c'est rien de plus qu'un classement d'arrivée, minimum, pas plus qu'il ne faut.
Remue-méninges 36-1, la réponse est "barbarie".
Mon premier c'est l'or en barre,
Mon deuxième c'est ce dont on couvre une bête de somme avant de la charger, le bât,
Mon dernier est le riz, céréale des Chinois.
Le premier est Hocine qui décompose très bien, par le menu morceau.
Le deuxième est Chérif, juste après, bien décomposé.
Le troisième est Mustapha, pareillement, bonne décomposition.
Le quatrième est Ludo, à merveille.
La cinquième est Babette, bonne joueuse, la plus régulière, la plus assidue.
Le dernier, le sixième pour cette première charade, pourtant très simple, il n'est autre que Julien le Torrentiel, tard dans la nuit. Encore lui fallut-il une aide appuyée!
Remue-méninges 36-2 le suprématisme. A ce propos, je notes que le sens que je donnais au terme, s'emploie assez couramment dans l'univers intellectuel, sans être passé au dictionnaire dans ce même sens. Deux joueurs, Ludo et Mousse, me l'ont fait remarquer, en me suggérant une définition artistique et picturale. Or, j'assure avoir entendu le terme employé dans le sens que je lui donne, et fréquemment, encore. C'est d'ailleurs assez logique, mais le dictionnaire a du retard sur le langage, y compris intellectuel et académique.
Mon premier est connu, su,
Mon deuxième est le pré où vont les bêtes,
Mon troisième est mat, comme le roi du jeu d'échec, à la fin d'une partie. Notez bien ceci que le roi n'est jamais mort ou mat, non pas du tout, il est seulement en échec, et sans la moindre fibre d'héroïsme, vertu populaire, le roi se livre et constitue prisonnier, pour jouir sans doute, d'un traitement de faveur.
Mon dernier est l'isthme entre deux continents.
Le premier est Julien, qui ne dormait pas, semble-t-il, au milieu de la nuit.
Le deuxième est Mustapha, qui, dans un autre message, me présente la définition picturale du dictionnaire.
Le troisième est Ludo, qui émet déjà, quelques doutes sur la définition, suggérant que je me suis trompé, que je devais prendre "suprématie" au lieu de "suprématisme".
La quatrième est la bonne Babette qui est supérieure sans suprématisme, oui, cette inoffensive cuisinière, qui partage à égalité sans léser personne.
Voilà pour ce suprématisme, dont je pourrais dire, que le suprématisme eut-il forme humaine, il faudrait en débarrasser l'existence, parce qu'il fait beaucoup de mal, c'est démesuré.
Remue-méninges 36-3, "prédestination".
Mon premier est le pré,
Mon deuxième est l'article "des", indéfini pluriel,
Mon troisième est l'impératrice égyptienne Tii, mère du Farahon Akénaton, au règne peu propice.
Mon dernier est la nation, qui fait qu'un peuple n'est pas qu'un amas d'individus agrégés par intérêts, coexistants sur le même espace.
Le premier est Julien vers les quatre heures du matin, noctambule.
Le deuxième est Mustapha,
Le troisième est Ludo, mais il eut besoin d'un coup de main, je me contentais de lui rappeler que l'impératrice était déjà tombée, il la trouva seul après le déjeuner.
La quatrième, en fin d'après-midi seulement, fut notre chère Babette, qui eut du mal avec l'impératrice. Babette eut besoin d'une aide plus concrète que Ludo, un dépannage.
Le cinquième et dernier, est notre travailleur, Jean-Nicolas, qui s'excusait de n'avoir pas le temps, de résoudre les autres charades. Il préparait une A-G associative, donc, avec le travail, on ne peut lui en tenir rigueur. J'aime bien ce joueur tardif, qui fait ce qu'il peut.
Voilà, la corvée est faite. Je forme le voeu, qu'à l'avenir, les charades ne nous mettent plus autant que ça, sous tension, à l'épreuve.
Croissant de lune.
J'en ai pris du retard, j'ai tassé de la poussière sous le tapis, j'ai négligé du travail, j'ai remis à demain, puis encore à demain. Peu s'en fallut, que je ne plante tout là, pour certaines raisons qu'on devine. Ce compte-rendu est bref, c'est rien de plus qu'un classement d'arrivée, minimum, pas plus qu'il ne faut.
Remue-méninges 36-1, la réponse est "barbarie".
Mon premier c'est l'or en barre,
Mon deuxième c'est ce dont on couvre une bête de somme avant de la charger, le bât,
Mon dernier est le riz, céréale des Chinois.
Le premier est Hocine qui décompose très bien, par le menu morceau.
Le deuxième est Chérif, juste après, bien décomposé.
Le troisième est Mustapha, pareillement, bonne décomposition.
Le quatrième est Ludo, à merveille.
La cinquième est Babette, bonne joueuse, la plus régulière, la plus assidue.
Le dernier, le sixième pour cette première charade, pourtant très simple, il n'est autre que Julien le Torrentiel, tard dans la nuit. Encore lui fallut-il une aide appuyée!
Remue-méninges 36-2 le suprématisme. A ce propos, je notes que le sens que je donnais au terme, s'emploie assez couramment dans l'univers intellectuel, sans être passé au dictionnaire dans ce même sens. Deux joueurs, Ludo et Mousse, me l'ont fait remarquer, en me suggérant une définition artistique et picturale. Or, j'assure avoir entendu le terme employé dans le sens que je lui donne, et fréquemment, encore. C'est d'ailleurs assez logique, mais le dictionnaire a du retard sur le langage, y compris intellectuel et académique.
Mon premier est connu, su,
Mon deuxième est le pré où vont les bêtes,
Mon troisième est mat, comme le roi du jeu d'échec, à la fin d'une partie. Notez bien ceci que le roi n'est jamais mort ou mat, non pas du tout, il est seulement en échec, et sans la moindre fibre d'héroïsme, vertu populaire, le roi se livre et constitue prisonnier, pour jouir sans doute, d'un traitement de faveur.
Mon dernier est l'isthme entre deux continents.
Le premier est Julien, qui ne dormait pas, semble-t-il, au milieu de la nuit.
Le deuxième est Mustapha, qui, dans un autre message, me présente la définition picturale du dictionnaire.
Le troisième est Ludo, qui émet déjà, quelques doutes sur la définition, suggérant que je me suis trompé, que je devais prendre "suprématie" au lieu de "suprématisme".
La quatrième est la bonne Babette qui est supérieure sans suprématisme, oui, cette inoffensive cuisinière, qui partage à égalité sans léser personne.
Voilà pour ce suprématisme, dont je pourrais dire, que le suprématisme eut-il forme humaine, il faudrait en débarrasser l'existence, parce qu'il fait beaucoup de mal, c'est démesuré.
Remue-méninges 36-3, "prédestination".
Mon premier est le pré,
Mon deuxième est l'article "des", indéfini pluriel,
Mon troisième est l'impératrice égyptienne Tii, mère du Farahon Akénaton, au règne peu propice.
Mon dernier est la nation, qui fait qu'un peuple n'est pas qu'un amas d'individus agrégés par intérêts, coexistants sur le même espace.
Le premier est Julien vers les quatre heures du matin, noctambule.
Le deuxième est Mustapha,
Le troisième est Ludo, mais il eut besoin d'un coup de main, je me contentais de lui rappeler que l'impératrice était déjà tombée, il la trouva seul après le déjeuner.
La quatrième, en fin d'après-midi seulement, fut notre chère Babette, qui eut du mal avec l'impératrice. Babette eut besoin d'une aide plus concrète que Ludo, un dépannage.
Le cinquième et dernier, est notre travailleur, Jean-Nicolas, qui s'excusait de n'avoir pas le temps, de résoudre les autres charades. Il préparait une A-G associative, donc, avec le travail, on ne peut lui en tenir rigueur. J'aime bien ce joueur tardif, qui fait ce qu'il peut.
Voilà, la corvée est faite. Je forme le voeu, qu'à l'avenir, les charades ne nous mettent plus autant que ça, sous tension, à l'épreuve.
Croissant de lune.
mardi 3 avril 2012
Vingt et unième charade, la charade aristocratique
Voici, mieux valant tard que jamais, le retour inopiné de Mustapha m'ayant quelque peu déstabilisé, votre charade du lundi postée le mardi.
En préalable, je voudrais constater ces deux phénomènes :
1. Qu'est-ce que nos législateurs ont bien à faire dans leurs circonscriptions à tenir des permanences plutôt qu'à légiférer ? Non que je conteste le rôle bénéfique du contact direct des députés avec leurs électeurs, mais de là, comme le Pen ne l'envoya pas dire, à ce qu'un député de la nation" deviennent "la boniche de ses électeurs ; de là, pour le dire un peu plus rondement, à ce qu'il fasse un travail d'assistante sociale...
Et avec cela, que vous voudriez que le pouvoir ne corrompe pas ?
Mais mettez-vous à la place du député, lorsque vous lui demandez un service. S'il ne vous le rend pas, il fait de vous son ennemi. Et si vous êtes son ami, il a la main tellement à portée de la caisse que, s'il ne l'y plonge pas pour vous donner ce que vous lui demandez, vous le prendrez pour un pisse-froid ou un gagne-petit. Et pour qu'il ne pisse pas froid et seulement à votre compte, une fois qu'il aura mis la main dans la caisse pour vous satisfaire, excusez-le de désirer lui aussi se soulager d'un petit pot de vin, pour ne pas être le pot de fer face au pot de terre, cul terreux que vous êtes! Car enfin, ces grands hommes ne sont pas de bois et, tout bien considéré, la corruption n'est pas le plus grand mal des etats. Leur plus grand mal est d'être mal gouvernés.
2. "Le pouvoir absolu corrompt absolument ?" Si ce n'est que l'aristocratie s'est toujours donnée des devoirs ! Ceux-ci se retrouvent jusque dans les activités philanthropiques des grands bourgeois, qui ne se verraient pas passer leur retraite sans se livrer à quelqu'oeuvre de charité et pas seulement des ventes ! Il arrive qu'ils aillent jusqu'à se distraire des vampes pour fréquenter les estropiés jusqu'à leur faire visite. La disparition de ces devoirs de philanthropie signe la faillite des valeurs de la grande bourgeoisie, de "la vieille france" ou la disparition de l'aristocratie au profit des parvenus, quel parjure ! A posteriori, ne peut-on pas regretter le paternalisme de jadis, qui valait mieux que la fausse compassion des patriciens de nos démocraties électives ? L'aristocrate se mettait au service du plébéien, se faisait son tribun, aimait "faire peuple", pratiquait, sans la nommer aussi pompeusement, "l'option préférentielle pour les pauvres".
Déclinons ces deux attitudes :
A l'ancienne (je dirais même à l'antique) :
Mon premier est la conjonction de coordination de l'accumulation (on parlera des cumulards après) ;
mon deuxième est un jardin planté d'arbres fruitiers ;
mon troisième est ce que fait l'araignée pour fabriquer sa toile (et peut-être un peu ces aristocrates en se faisant aimer);
mon quatrième est "moi" quand on me met en complément (condimentons, condimentons !);
mon tout est la coutume, puis l'obligation qu'avaient, dans la grèce antique, les notables de faire du bien.
Une autre charade, patron ?
Mon premier est un peintre qui a son musée à Berne et dont le nom se prononce ici comme il s'écrit ;
mon deuxième est l'intervalle de temps que met la terre à faire le tour de l'elliptique ;
mon troisième est une autre manière de dire comme ;
mon quatrième est un bras de terre ou un suffixe péjoratif ;
mon tout est la façon dont les familles en vue savaient se faire des obligés, après avoir eu l'obligation d'être obligeants.
Merci de répondre à votre obligé
julien.weinzaepflen@numericable.fr
En préalable, je voudrais constater ces deux phénomènes :
1. Qu'est-ce que nos législateurs ont bien à faire dans leurs circonscriptions à tenir des permanences plutôt qu'à légiférer ? Non que je conteste le rôle bénéfique du contact direct des députés avec leurs électeurs, mais de là, comme le Pen ne l'envoya pas dire, à ce qu'un député de la nation" deviennent "la boniche de ses électeurs ; de là, pour le dire un peu plus rondement, à ce qu'il fasse un travail d'assistante sociale...
Et avec cela, que vous voudriez que le pouvoir ne corrompe pas ?
Mais mettez-vous à la place du député, lorsque vous lui demandez un service. S'il ne vous le rend pas, il fait de vous son ennemi. Et si vous êtes son ami, il a la main tellement à portée de la caisse que, s'il ne l'y plonge pas pour vous donner ce que vous lui demandez, vous le prendrez pour un pisse-froid ou un gagne-petit. Et pour qu'il ne pisse pas froid et seulement à votre compte, une fois qu'il aura mis la main dans la caisse pour vous satisfaire, excusez-le de désirer lui aussi se soulager d'un petit pot de vin, pour ne pas être le pot de fer face au pot de terre, cul terreux que vous êtes! Car enfin, ces grands hommes ne sont pas de bois et, tout bien considéré, la corruption n'est pas le plus grand mal des etats. Leur plus grand mal est d'être mal gouvernés.
2. "Le pouvoir absolu corrompt absolument ?" Si ce n'est que l'aristocratie s'est toujours donnée des devoirs ! Ceux-ci se retrouvent jusque dans les activités philanthropiques des grands bourgeois, qui ne se verraient pas passer leur retraite sans se livrer à quelqu'oeuvre de charité et pas seulement des ventes ! Il arrive qu'ils aillent jusqu'à se distraire des vampes pour fréquenter les estropiés jusqu'à leur faire visite. La disparition de ces devoirs de philanthropie signe la faillite des valeurs de la grande bourgeoisie, de "la vieille france" ou la disparition de l'aristocratie au profit des parvenus, quel parjure ! A posteriori, ne peut-on pas regretter le paternalisme de jadis, qui valait mieux que la fausse compassion des patriciens de nos démocraties électives ? L'aristocrate se mettait au service du plébéien, se faisait son tribun, aimait "faire peuple", pratiquait, sans la nommer aussi pompeusement, "l'option préférentielle pour les pauvres".
Déclinons ces deux attitudes :
A l'ancienne (je dirais même à l'antique) :
Mon premier est la conjonction de coordination de l'accumulation (on parlera des cumulards après) ;
mon deuxième est un jardin planté d'arbres fruitiers ;
mon troisième est ce que fait l'araignée pour fabriquer sa toile (et peut-être un peu ces aristocrates en se faisant aimer);
mon quatrième est "moi" quand on me met en complément (condimentons, condimentons !);
mon tout est la coutume, puis l'obligation qu'avaient, dans la grèce antique, les notables de faire du bien.
Une autre charade, patron ?
Mon premier est un peintre qui a son musée à Berne et dont le nom se prononce ici comme il s'écrit ;
mon deuxième est l'intervalle de temps que met la terre à faire le tour de l'elliptique ;
mon troisième est une autre manière de dire comme ;
mon quatrième est un bras de terre ou un suffixe péjoratif ;
mon tout est la façon dont les familles en vue savaient se faire des obligés, après avoir eu l'obligation d'être obligeants.
Merci de répondre à votre obligé
julien.weinzaepflen@numericable.fr
Classement et compte rendu de la vingtième charade
Réponse attendue : "Je te tiens, tu me tiens par la barbichette".
Aujourd'hui, honneur à deux compositeurs :
Le premier, Ludo, car il compose, voyez-vous, cet homme-là, et c'est un plaisir de le voir faire. Voici sa composition assortie de quelques commentaires entre astérisques (et périls).
"Bonjour, Julien,
> Je te souhaite tout d'abord un bon dimanche, et je me dépêche de te
> répondre, car malgré qu'on soit dimanche, je suis encore bien occupé, ce
> matin Laval virtuel et un spectacle de musique cet après-midi,
> Donc voici ma réponse,
> 1 J, e, u, x, ça c'est mon rayon, à l'époque que je voyais, j'en possédait
> une de jeux vidéos, j'étais un vrai passionné et je pouvais passer des
> nuits blanches à jouer, et comme tu l'as déjà dit, Ludo signifie jeu,je
> viens de voir dans Dic, le mot ludologue, celui-là je ne le connaissais
> pas,un créateur de jeux pour les médias, tu connaissais ?"
*Je t'interromps simplement, Ludo, pour te rappeler qu'on écrit : "à l'époque où je voyais calir. Je ne connaissais pas le mot de "ludologue", mais je connaissais la
chose, étant donné que mon neveu avait voulu créer et éditer des jeux vidéo.
Je ne sais pas ce qui l'a arrêté, c'était une bonne idée.*
> 2 T, e, pas grand chose à dire là-dessus mis-à-part que c'est aussi le
> symbole chimique du Tellure", *Ludo, comme tous les compositeurs, tu es un vrai chimiste, qui sait, peut-être un alchimiste, tes charades sont truffées de chimie, quand tu les poses !*
> 3 T, i, e, n, Tiens, tiens, je pense tenir le bon bout de cette charade,
> comme je n'y tien plus, je continue,"
> 4 T, u, e, Tu me tues avec ces charades lol, mais c'est un vrai plaisir
> que d'y répondre, Tiens, "Je et tu" de Martin Buber, jamais entendu parler" :
* De Martin Buber, "le je et le tu", j'imagine que c'est une réflexion sur
le vis-à-vis, mais je ne l'ai pas lu : ça fait partie de ces livres dont le
titre m'attire. Il figure au catalogue de la SPS (Société de Promotion sociale
56, bd des Invalides
75007 PARIS
Mais je crains d'avouer que Martin buber, comme Emmanuel Lévinas, est un philosophe sioniste. Je redoute de l'avouer, de crainte que le Croissant de lune ne me répète que les judéo-chrétiens ont une fâcheuse tendance à éradiquer leur vis-à-vis, tandis qu'ils se repaissent de méditer qu'ils en ont un. Mais ils ont besoin de l'idéaliser, pas de le réaliser. Joseph de Mestre écrivait à peu près ceci :
"Je ne connais pas l'Homme, je ne connais que des hommes."
Ce matin, en entendant à la radio les événements qui se déroulent au Mali, je me suis dit que le monde était en désordre.
On accuse les touaregs d'être des islamistes ; d'avoir jusqu'ici été tenus en laisse par le colonel libyen ; qu'ont de commun les Touaregs avec les bédouins ?
Mais il ne suffit pas de se réveiller avec l'idée que le monde est en désordre ;ce qui est encore plus navrant, c'est de constater qu'on nous pousse, en France même, à reprendre les guerres de religion.
Ecoutant "europe I" ce matin, j'entendais Jean-Pierre elkabbach n'avoir de cesse d'amener son invité, Pierre Laurent, secrétaire national du Parti Communiste, donc anticlérical par tradition, sur ce terrain-là. Quelle tristesse et quuelle régression ! Il vaut mieux écouter Ludo, car Ludo est un médiateur* :
" 5 M, e, u, h, là aussi je ne suis pas dépaysé, car en Mayenne, les vaches
> ont connait bien" :
*un paysan n'est jamais dépaysé*.
6 6 T, i, e, n, Un tien vaut mieux que deux tu l'auras, une expression que
> je connais mais son sens en est un peu flou pour moi, alors j'attend tes
> lumières là-dessus."
*Mes lumières, c'est beaucoup dire !Jean-Pierre m'a affranchi de mon doute sur l'orthographe de l'expression. Comme je le pensais et contrairement à ce qu'avaient écrit tous les autres charadeurs, un "tiens" s'écrit avec un "s" et vient du verbe tenir. Mais l'homonymie est amusante : tu tiens déjà pour tien ce que tu crois posséder. Mes recherches se sont avérées infructueuses en ce qui concerne l'étymologie du pronom possessif.*
> 7 P, a, r, je l'ai trouvé en trouvant la phrase, autrement je ne suis pas
> sur que je l'aurais trouvé,
> 8 L, a, le la pour se mettre au diapason, mais qu'est-ce que tu entends par ta note enquarté ?
*"8 Pourquoi le "la, la note encartée ? Parce que le "la" est la note formée
sur la quarte du "mi". Jean-Pierre, lui, l'a trouvé, émulation, quand tu nous tiens !*
> 9 B, a, r, je joue de temps en temps au tiercé, je ne suis ni un grand
> joueur, ni un grand gagnant mais disons que je rentre dans mes frais."
*"9 1. Seuls, les joueurs de PMU qui étudient les canassons ont une chance de
rentrer dans leurs frais. S'ils les étudient bien, ils peuvent même en percevoir un revenu équivalent à un salaire. Mais j'ai remarqué que ceux qui avaient de la chance au jeu la gaspillaient en remisant. Pour moi, qui n'en ai jamais eu, il m'est arrivé de jouer avec quelqu'un qui en avait. Pour faire le test, j'ai joué avec, puis,
l'après-midi du même jour, sans lui. Avec lui, j'ai gagné, mais il a perdu, car il a rejoué ; mais sans lui, j'ai perdu à mon tour, donc nous sommes tous les deux rentrés dans notre déveine, lui parce qu'il remisait sa chance
et moi parce que je la tentais sans en avoir dans ce domaine.
2. Un jour, avant de traverser une rue, je dérape et me retrouve, les quatre
fers en l'air. Ce que voyant, il n'en faut pas plus à mon frère pour qu'il me grimpe sur les épaules et, après m'avoir enfourché, me frappe la croupe "comme un vulgaire canasson". Une scène à mourir de rire, qui a fait ne pas
savoir si c'était du lard ou du cochon tous ceux qui nous voyaient faire
dans la rue.
3. Un autre jour, une scène presque identique : un bon copain, dans un accueil, me
gifle pour rire, un peu inquiet quand même de la manière dont j'allais encaisser le coup. Or j'éclate de rire. La réceptionniste était déjà sur le qui-vive, à se demander comment elle allait pouvoir gérer cette crise. *
"10 B, i, c, h, e, que c'est beau des yeux de biche, dommage de les faire
> pleurer,
> 11 E, t, t, e, en tout cas, celle-là, ce n'étais pas une charadette lol,
> Mon tout est donc Je te tien, tu me tiens par la barbichette, je l'ai fait rarement à plus de deux, alors au départ, j'ai eu du mal à comprendre la notion de réseau là-dedans, mais il est vrai qu'à plus de deux, ça forme
> un sacré cordon."
Amicalement,
> Ludo""
"Total de tes points :
4 (charade sans prime, car tu arrives quatrième, mais 22, 10 points
supplémentaire à dix de tes composantes (pas de point supplémentaire pour
"par), mais un point supplémentaire à "mon tout", pour avoir noté que ce
n'était pas une charadette que cette charade en charabia !"
Passons à la seconde personne que nous voulons honorer en ce jour : il s'agit de Jean-Pierre, pas tout à fait nouveau dans le jeu, mais qui, aujourd'hui, a pris la peine de composer sa décomposition et l'a fait, certes sous une forme plus concise que Ludo, mais non moins poétique, jusqu'à avoir, en vrai poète, la quasi intuition de "radio coulisses", le nom de cette chronique des charadeurs telle que l'avait intitulée Mouss, l'auteur de ce jeu, qui nous reviendra à la pose de charades, certainement le jeudi, à l'insistance de babeth qui a eu raison de sa retraite, saluons-en l'heureuse nouvelle !
Mais la parole est à Jean-Pierre que je ne fustigerai qu'une fois, pour un pronom mal't'à propos :
"
HELLO,
J’ai trouvé: Facile...
1. Dans une ludothèque on y trouve des Jeux", *"dans" et "y" se redondent, ce sera ma seule interruption, car je ne voudrais point troubler le fil de cette poésie pure !*
2. Le pronom personnel de la deuxième personne du singulier est: tu
3. N’est pas Lucien (qui veut) donc c’est le tien.
4.Mon premier est le quatrième et inversement: je
5. Meuh pour la vache
6. Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras: donc tiens
7. Proposition de complément: par
8. Note enquartée au mi est la
9. Bar tabac faisant accessoirement PMU
10. Elle pleure comme une enfant aux yeux de : Biche
11. suffixe de la petitesse est: ette (maison-maisonnette)
Mon tout est donc: Je te tiens tu me tiens par la barbichette etc...
Bonne fin de journée et à bientôt sur radio remue méninges........"
Classement du remue-méninges 43, "je te tiens, tu me tiens par la barbichette" :
1 Ludo (le 1er avril à (à 9h43), 26 points
2 Jean-Pierre (le 2 avril à 16h26) : 19 points ;
3 Jean-Nicolas (le 31 mars à à 18h36, 17 points .
4 Babeth le 1er avril à 2h23 : 16 points
5 Abdel le 31 mars à 13h43 : 12,5 points ;
Aujourd'hui, honneur à deux compositeurs :
Le premier, Ludo, car il compose, voyez-vous, cet homme-là, et c'est un plaisir de le voir faire. Voici sa composition assortie de quelques commentaires entre astérisques (et périls).
"Bonjour, Julien,
> Je te souhaite tout d'abord un bon dimanche, et je me dépêche de te
> répondre, car malgré qu'on soit dimanche, je suis encore bien occupé, ce
> matin Laval virtuel et un spectacle de musique cet après-midi,
> Donc voici ma réponse,
> 1 J, e, u, x, ça c'est mon rayon, à l'époque que je voyais, j'en possédait
> une de jeux vidéos, j'étais un vrai passionné et je pouvais passer des
> nuits blanches à jouer, et comme tu l'as déjà dit, Ludo signifie jeu,je
> viens de voir dans Dic, le mot ludologue, celui-là je ne le connaissais
> pas,un créateur de jeux pour les médias, tu connaissais ?"
*Je t'interromps simplement, Ludo, pour te rappeler qu'on écrit : "à l'époque où je voyais calir. Je ne connaissais pas le mot de "ludologue", mais je connaissais la
chose, étant donné que mon neveu avait voulu créer et éditer des jeux vidéo.
Je ne sais pas ce qui l'a arrêté, c'était une bonne idée.*
> 2 T, e, pas grand chose à dire là-dessus mis-à-part que c'est aussi le
> symbole chimique du Tellure", *Ludo, comme tous les compositeurs, tu es un vrai chimiste, qui sait, peut-être un alchimiste, tes charades sont truffées de chimie, quand tu les poses !*
> 3 T, i, e, n, Tiens, tiens, je pense tenir le bon bout de cette charade,
> comme je n'y tien plus, je continue,"
> 4 T, u, e, Tu me tues avec ces charades lol, mais c'est un vrai plaisir
> que d'y répondre, Tiens, "Je et tu" de Martin Buber, jamais entendu parler" :
* De Martin Buber, "le je et le tu", j'imagine que c'est une réflexion sur
le vis-à-vis, mais je ne l'ai pas lu : ça fait partie de ces livres dont le
titre m'attire. Il figure au catalogue de la SPS (Société de Promotion sociale
56, bd des Invalides
75007 PARIS
Mais je crains d'avouer que Martin buber, comme Emmanuel Lévinas, est un philosophe sioniste. Je redoute de l'avouer, de crainte que le Croissant de lune ne me répète que les judéo-chrétiens ont une fâcheuse tendance à éradiquer leur vis-à-vis, tandis qu'ils se repaissent de méditer qu'ils en ont un. Mais ils ont besoin de l'idéaliser, pas de le réaliser. Joseph de Mestre écrivait à peu près ceci :
"Je ne connais pas l'Homme, je ne connais que des hommes."
Ce matin, en entendant à la radio les événements qui se déroulent au Mali, je me suis dit que le monde était en désordre.
On accuse les touaregs d'être des islamistes ; d'avoir jusqu'ici été tenus en laisse par le colonel libyen ; qu'ont de commun les Touaregs avec les bédouins ?
Mais il ne suffit pas de se réveiller avec l'idée que le monde est en désordre ;ce qui est encore plus navrant, c'est de constater qu'on nous pousse, en France même, à reprendre les guerres de religion.
Ecoutant "europe I" ce matin, j'entendais Jean-Pierre elkabbach n'avoir de cesse d'amener son invité, Pierre Laurent, secrétaire national du Parti Communiste, donc anticlérical par tradition, sur ce terrain-là. Quelle tristesse et quuelle régression ! Il vaut mieux écouter Ludo, car Ludo est un médiateur* :
" 5 M, e, u, h, là aussi je ne suis pas dépaysé, car en Mayenne, les vaches
> ont connait bien" :
*un paysan n'est jamais dépaysé*.
6 6 T, i, e, n, Un tien vaut mieux que deux tu l'auras, une expression que
> je connais mais son sens en est un peu flou pour moi, alors j'attend tes
> lumières là-dessus."
*Mes lumières, c'est beaucoup dire !Jean-Pierre m'a affranchi de mon doute sur l'orthographe de l'expression. Comme je le pensais et contrairement à ce qu'avaient écrit tous les autres charadeurs, un "tiens" s'écrit avec un "s" et vient du verbe tenir. Mais l'homonymie est amusante : tu tiens déjà pour tien ce que tu crois posséder. Mes recherches se sont avérées infructueuses en ce qui concerne l'étymologie du pronom possessif.*
> 7 P, a, r, je l'ai trouvé en trouvant la phrase, autrement je ne suis pas
> sur que je l'aurais trouvé,
> 8 L, a, le la pour se mettre au diapason, mais qu'est-ce que tu entends par ta note enquarté ?
*"8 Pourquoi le "la, la note encartée ? Parce que le "la" est la note formée
sur la quarte du "mi". Jean-Pierre, lui, l'a trouvé, émulation, quand tu nous tiens !*
> 9 B, a, r, je joue de temps en temps au tiercé, je ne suis ni un grand
> joueur, ni un grand gagnant mais disons que je rentre dans mes frais."
*"9 1. Seuls, les joueurs de PMU qui étudient les canassons ont une chance de
rentrer dans leurs frais. S'ils les étudient bien, ils peuvent même en percevoir un revenu équivalent à un salaire. Mais j'ai remarqué que ceux qui avaient de la chance au jeu la gaspillaient en remisant. Pour moi, qui n'en ai jamais eu, il m'est arrivé de jouer avec quelqu'un qui en avait. Pour faire le test, j'ai joué avec, puis,
l'après-midi du même jour, sans lui. Avec lui, j'ai gagné, mais il a perdu, car il a rejoué ; mais sans lui, j'ai perdu à mon tour, donc nous sommes tous les deux rentrés dans notre déveine, lui parce qu'il remisait sa chance
et moi parce que je la tentais sans en avoir dans ce domaine.
2. Un jour, avant de traverser une rue, je dérape et me retrouve, les quatre
fers en l'air. Ce que voyant, il n'en faut pas plus à mon frère pour qu'il me grimpe sur les épaules et, après m'avoir enfourché, me frappe la croupe "comme un vulgaire canasson". Une scène à mourir de rire, qui a fait ne pas
savoir si c'était du lard ou du cochon tous ceux qui nous voyaient faire
dans la rue.
3. Un autre jour, une scène presque identique : un bon copain, dans un accueil, me
gifle pour rire, un peu inquiet quand même de la manière dont j'allais encaisser le coup. Or j'éclate de rire. La réceptionniste était déjà sur le qui-vive, à se demander comment elle allait pouvoir gérer cette crise. *
"10 B, i, c, h, e, que c'est beau des yeux de biche, dommage de les faire
> pleurer,
> 11 E, t, t, e, en tout cas, celle-là, ce n'étais pas une charadette lol,
> Mon tout est donc Je te tien, tu me tiens par la barbichette, je l'ai fait rarement à plus de deux, alors au départ, j'ai eu du mal à comprendre la notion de réseau là-dedans, mais il est vrai qu'à plus de deux, ça forme
> un sacré cordon."
Amicalement,
> Ludo""
"Total de tes points :
4 (charade sans prime, car tu arrives quatrième, mais 22, 10 points
supplémentaire à dix de tes composantes (pas de point supplémentaire pour
"par), mais un point supplémentaire à "mon tout", pour avoir noté que ce
n'était pas une charadette que cette charade en charabia !"
Passons à la seconde personne que nous voulons honorer en ce jour : il s'agit de Jean-Pierre, pas tout à fait nouveau dans le jeu, mais qui, aujourd'hui, a pris la peine de composer sa décomposition et l'a fait, certes sous une forme plus concise que Ludo, mais non moins poétique, jusqu'à avoir, en vrai poète, la quasi intuition de "radio coulisses", le nom de cette chronique des charadeurs telle que l'avait intitulée Mouss, l'auteur de ce jeu, qui nous reviendra à la pose de charades, certainement le jeudi, à l'insistance de babeth qui a eu raison de sa retraite, saluons-en l'heureuse nouvelle !
Mais la parole est à Jean-Pierre que je ne fustigerai qu'une fois, pour un pronom mal't'à propos :
"
HELLO,
J’ai trouvé: Facile...
1. Dans une ludothèque on y trouve des Jeux", *"dans" et "y" se redondent, ce sera ma seule interruption, car je ne voudrais point troubler le fil de cette poésie pure !*
2. Le pronom personnel de la deuxième personne du singulier est: tu
3. N’est pas Lucien (qui veut) donc c’est le tien.
4.Mon premier est le quatrième et inversement: je
5. Meuh pour la vache
6. Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras: donc tiens
7. Proposition de complément: par
8. Note enquartée au mi est la
9. Bar tabac faisant accessoirement PMU
10. Elle pleure comme une enfant aux yeux de : Biche
11. suffixe de la petitesse est: ette (maison-maisonnette)
Mon tout est donc: Je te tiens tu me tiens par la barbichette etc...
Bonne fin de journée et à bientôt sur radio remue méninges........"
Classement du remue-méninges 43, "je te tiens, tu me tiens par la barbichette" :
1 Ludo (le 1er avril à (à 9h43), 26 points
2 Jean-Pierre (le 2 avril à 16h26) : 19 points ;
3 Jean-Nicolas (le 31 mars à à 18h36, 17 points .
4 Babeth le 1er avril à 2h23 : 16 points
5 Abdel le 31 mars à 13h43 : 12,5 points ;
Vingtième charade, la charade des réseaux
Remue-méninges 43
Eh oui, il faut vous préparer, je suis votre préparateur en pharmacie, si la charade est votre médicament.
Mieux vaut une bonne charade que des antibiotiques (pas automatiques).
Une bonne charade, c'est bon comme une rasade d'huile de foie de morue.
Cette charade va vous faire trouver un adage concussionnaire, justificatif de la corruption des caciques.
Attention, j'ai dit concussionnaire, pas proxénète.
Non, il s'agit tout simplement de la manière dont se serrent les coudes les notables.
On y va ?
Mon premier est ce qu'on trouve dans une ludothèque...
mon deuxième est le pronom personnel de la deuxième personne du singulier quand je lui parle et qu'il n'est pas le sujet :
"Je ne te dis plus tu" ! La réponse se trouve dans ce petit extrait d'une chanson de bourvil. Et avec ça que mes charades sont difficiles ?
Mon troisième n'est pas Lucien, mais le... (pronom possessif)
mon quatrième est un verbe conjugué, homonyme du pronom personnel du vis-à-vis, et qui révèle qu'on n'est pas nécessairement bien intentionné à son endroit, pire, qu'on peut avoir envers lui des intentions éradicatrices, il se trouve aussi dans l'extrait de Bourvil cité ci-dessus ;
(mon premier et mon quatrième ont fait l'objet d'un livre de Martin buber, le "mon premeir" et le "mon quatrième", que j'aimerais bien lire ;
mon cinquième est l'onomatopée qui imite le meuglement de la vache ;
un "mon sixième" vaut mieux que deux "tu l'auras" ;
mon septième est la proposition du complément d'agent dans une phrase à la voix passive ;
mon huitième est la note enquartée au mi quand on en grimpe ;
mon neuvième fait souvent tabac ou PMU, et on y joue souvent au 421
mes dixièmes (de quinze ans) sont notre premier ennemi, à nous les hommes, d'après Jacques brel, et les chasseurs sont les leurs : on dit même que, lorsqu'un chasseur a tué l'une d'elles, elle pleure comme un enfant ;
mon onzième est le suffixe de la petitesse ;
et mon tout fait qu'on est dans un réseau où, si tu te mets à table et me balances, je sors mes dossiers et ne te fais par reluire.
Répondre à
julien.weinzaepflen@numericable.fr
Eh oui, il faut vous préparer, je suis votre préparateur en pharmacie, si la charade est votre médicament.
Mieux vaut une bonne charade que des antibiotiques (pas automatiques).
Une bonne charade, c'est bon comme une rasade d'huile de foie de morue.
Cette charade va vous faire trouver un adage concussionnaire, justificatif de la corruption des caciques.
Attention, j'ai dit concussionnaire, pas proxénète.
Non, il s'agit tout simplement de la manière dont se serrent les coudes les notables.
On y va ?
Mon premier est ce qu'on trouve dans une ludothèque...
mon deuxième est le pronom personnel de la deuxième personne du singulier quand je lui parle et qu'il n'est pas le sujet :
"Je ne te dis plus tu" ! La réponse se trouve dans ce petit extrait d'une chanson de bourvil. Et avec ça que mes charades sont difficiles ?
Mon troisième n'est pas Lucien, mais le... (pronom possessif)
mon quatrième est un verbe conjugué, homonyme du pronom personnel du vis-à-vis, et qui révèle qu'on n'est pas nécessairement bien intentionné à son endroit, pire, qu'on peut avoir envers lui des intentions éradicatrices, il se trouve aussi dans l'extrait de Bourvil cité ci-dessus ;
(mon premier et mon quatrième ont fait l'objet d'un livre de Martin buber, le "mon premeir" et le "mon quatrième", que j'aimerais bien lire ;
mon cinquième est l'onomatopée qui imite le meuglement de la vache ;
un "mon sixième" vaut mieux que deux "tu l'auras" ;
mon septième est la proposition du complément d'agent dans une phrase à la voix passive ;
mon huitième est la note enquartée au mi quand on en grimpe ;
mon neuvième fait souvent tabac ou PMU, et on y joue souvent au 421
mes dixièmes (de quinze ans) sont notre premier ennemi, à nous les hommes, d'après Jacques brel, et les chasseurs sont les leurs : on dit même que, lorsqu'un chasseur a tué l'une d'elles, elle pleure comme un enfant ;
mon onzième est le suffixe de la petitesse ;
et mon tout fait qu'on est dans un réseau où, si tu te mets à table et me balances, je sors mes dossiers et ne te fais par reluire.
Répondre à
julien.weinzaepflen@numericable.fr
Dix-neuvième charade, la charade des présentations
remue-méninges 42, de Ludo
Bonsoir la liste,
Voici pour égayer votre soirée une petite charade toute simple,
Mon premier est un préfixe qui ajouter à un adjectif qualificatif le
transforme en son contraire,
Mon deuxième est le contraire de peu,
Mon troisième est le titre de noblesse le plus élevé sous l'ancien régime,
Mon quatrième est un brin très fin qui termine la canne à pêche,
Mon tout est l'action d'entrer quelque chose dans une autre chose, ou
quelqu'un quelque part,
Amicalement,
Ludo
Répondre à:
ludovic.thuin@sfr.fr
Bonsoir la liste,
Voici pour égayer votre soirée une petite charade toute simple,
Mon premier est un préfixe qui ajouter à un adjectif qualificatif le
transforme en son contraire,
Mon deuxième est le contraire de peu,
Mon troisième est le titre de noblesse le plus élevé sous l'ancien régime,
Mon quatrième est un brin très fin qui termine la canne à pêche,
Mon tout est l'action d'entrer quelque chose dans une autre chose, ou
quelqu'un quelque part,
Amicalement,
Ludo
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ludovic.thuin@sfr.fr
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