mardi 31 juillet 2012

La charade olympique

"Mens sana in corpore sano".
 
On n'entend que ça depuis des jours !
 
Vous aurez remarqué que le baron de coubertin avait commencé par l'"esprit" : "un esprit sain dans un corps sain". Avait-il le sens de la hiérarchie des priorités ou le corps passait-il à ses yeux au second plan ?
 
Pierre de coubertin n'était pas Victor Hugo.
 
Sans plus attendre, offrons-nous tout de suite une petite charade qui concerne ce poète (je vous préviens d'emblée qu'il y en aura trois, ne me quittez pas sans avoir résolu les trois).
 
Mon premier est ce qu'on peut mettre dans une pipe quand on veut fumer le narguillé de la paix ;
Debussy a écrit une pièce où il dépeignait une fille aux cheveux de mon deuxième.
Vous voulez l'écouter ? La voici !
 
Mon troisième signifie "pieu" en Italien (j'espère que vous n'avez pas le bourdon) ;
et mon tout est le surnom que victor Hugo se donnait à lui-même.
 
Victor Hugo croyait aux "Etats-Unis d'europe" comme le baron de coubertin espérait favoriser l'amitié entre les peuples par l'olympisme. 
 
Nous sommes aux trente-troisièmes jeux olympiques de l'ère moderne, qui a quand même connu deux guerres mondiales depuis qu'ils ont été réinstitués.
 
Mais il y a plus étrange :
 
la communauté européenne du charbon et de l'acier s'est réunie en 1954 pour (ou sous le prétexte de) protéger son charbon et son acier.
 
Or les entreprises de sidérurgie allemande ont presque toutes fermé, et on a noyé nos derniers gisements de charbon, dont l'impossibilité de les utiliser ne doit rien à l'épuisement des ressources planétaires.
 
Dans ma région, on a noyé pareillement les mines du bassin potassique, pour le plus grand malheur de nombreux mineurs, dont certains que j'ai connus et dont la vie dramatique (en dehors de cette noyade) reste toujours un point douloureux dans ma mémoire.
 
Que de douleurs n'ai-je vues et que d'autres n'ai-je infligées !
 
Non seulement les jeux olympiques n'ont pas réussi à éviterle scandale des deux guerres mondiales dont cet effort de paix aurait dû pourtant prémunir, mais, lorsque vous faites attention aux différentes recensions qui sont faites des exploits des athlètes, vous vous apercevez qu'il n'y en a que pour les nationaux.
 
En tout cas, chez nous, il n'y en a que pour les français.
 
Cela vaut bien une deuxième charade :
 
mon premier n'est pas froid ;
mon deuxième n'est pas la mort ;
mon troisième est la ville d'où sont originaires camille Muffat et Yannick Agnel ;
mon quatrième est un pronom personnel objectal ;
et mon tout est une forme de patriotisme qu'on dirait franchouillard, s'il n'existait qu'en france.
 
 
Certains reprochent au "sport" d'avoir détourné les valeurs guerrières en un esprit de compétition, d'où la violence  n'est pas absente.
 
En réalité, il a sans doute toujours fallu aux hommes du pain, de la guerre et des jeux.
 
Quand je suis né, j'étais persuadé que je ne verrais jamais la guerre. Aujourd'hui, j'ai beaucoup plus de doutes.
 
Un jour, devant moi, quelqu'un se moqua de l'apostrophe de Paul VI à l'UNESCO :
"Plus jamais la guerre" en répondant :
"Plus jamais les avalanches !"
 
De même qu'il est absurde de créer des délits d'opinion, on n'en enracine que plus profondément le germe ou la graine dans ceux qui auraient les opinions qu'on voudrait éviter de voir germer.
 
On se souvient d'Hitler refusant de serrer la main à  Jesse Owens aux jeux olympiques de berlin de 1936,  parce  que celui à qui on donnait encore du "Monsieur le chancelier" ne supportait pas  qu'un athlète noir ait battu l'allemand Luz Long au saut en long...ueur. Par la suite, les deux athlètes devinrent amis, consacrant une belle victoire de l'olympisme.
 
En 1980, les jeux olympiques de Moscou provoquèrent de nombreux remous, et plusieurs ligues anticommunistes demandèrent que la france les bohycote, à quoi Giscard, en pleine détente avec l'Union Soviétique au lendemain de la conférence d'Helsinki, refusa d'accéder. 
 
Aujourd'hui, certains chefs d'etat ont été considérés comme "persona non grata" à Londres : ainsi de l'iranien Mahmoud Ahmadinedjab. Côté musulman, certaines nations ont déclaré qu'ils refuseraient la compétition s'ils devaient rencontrer un adversaire israélien. Mais de nouvelles normes se sont imposées : il est désormais interdit aux nations de refuser de présenter des femmes à la compétition. Les délégations sahoudiennes, qataris et omanaises ont considéré comme un manquement
à leur souveraineté que d'être obligés à ce  que leurs compétitrices soient empêchées de concourir voilées. D'autres puissances musulmanes auraient souhaité que l'on reporte les olympiades après le ramadan. Comme celles-ci sont organisées à date fixe, on a trouvé un compromis en dispensant les athlètes de jeûner pour qu'ils aient toutes leurs chances dans  la compétition.
 
On avait reproché aux chinois, lors des jeux olympiques de Pékin, de trop faire la promotion de leur modèle de pays à l'occasion des olympiades. Les premières remarques qui furent faites à propos de la cérémonie d'ouverture londonienne est qu'elle était très humaine, faisait place à la ruralité, aux ouvriers, aux enfants anglais. Si ce n'est que, non seulement le drapeau de l'Union Jack n'a cessé de flotter durant toute la cérémonie. Mais de plus, pendant les discours de sebastian Coe, Président du comité d'Organisation des jeux Olympiques de Londres, mais aussi de Jack rogge, Président du Comité International Olympique,  n'a pas cessé d'être promus  tout ce que la grande bretagne  a apporté au sport, les orateurs allant jusqu'à dire qu'elle avait fondé le "sport" (le mot vient de l'Anglais) et que Pierre de coubertin n'avait fait que s'en inspirer.
 
Le tout sous le regard gauguenard de la statue de Churchill qui vécut quatre vingt dix ans en abusant fortement des cigares et du whisky et qui, quand on lui demandait le secret de sa longévité, répondait gaillardeuement :
"No sport !"
 
Croiriez-vous  qu'il ait pu faire sienne la devise des jeux olympiques :
 
"Mens sana in corpore sano".
 
"Les règles de santé sont les mêmes pour tout le monde",  m'asséna vertement quelqu'un des miens, avant que je ne lui cite le contr-exemple de churchill, non sans lui répartir :
 
"La santé ne serait-elle pas un peu fasciste alors" ?
 
La santé comme la langue, à ce qu'aimait dire roland barthes ; mais encore, quant à elle, il n'y a qu'à déboussoler la syntaxe, à quoi s'emploient les poètes contemporains pour défasciser la langue au-delà de toute licence poétique.
 
Mais la santé ?
 
"Fumer tue", est-il écrit sur les paquets de cigarette, de quoi redorer le moral aux abois des troupes expulsées pour fumer au dehors, quand tous sont aux abris et respirent l'air pur des cafés désertés de fumeurs.
 
"Nuit gravement à la santé", est-il écrit sur d'autres paquets.
A longueur de journée, les radios passent de la publicité sur l'alcool tout en demandant aux gens de boire avec modération. Mais j'aimerais voir un peu dans quel état serait quelqu'un qui, passant sa journée à écouter une seule de ces rradios, se mettrait en tête de boire tout ce qu'on lui proposerait de consommer, depuis le matin jusqu'au soir.
 
Il ne serait pas seulement à ramasser à la petite cuillère, mais m'est avis qu'il serait mort, en "(consommant) avec modération"...
 
Tous les jours, on fait étalage aussi du nombre de morts que provoquent le tabac, l'alcool, les accidents cardio-vasculaires, les accidents de voiture et on atteint des chiffres astronomiques dont la seule crédibilité peut tenir au fait que certains de ces chiffres se recoupent.
 
Tous ces messages de  santé publique sous couvert de mieux soigner les gens, alors qu'on veut raccourcir la durée des hospitalisations, à commencer par celle des personnes âgées, sans s'assurer qu'elles ne vivent pas seules et ont bien quelqu'un qui peut les aider à organiser leur hospitalisation à domicile.
 
De même, on assure que les médicaments génériques ont exactement le même effet que ceux que les médecins traitants prescrivent, et cela, même dans des pathologies assez graves pour que les pharmacies ne jouent pas les prescripteurs assermentés au bénéfice de la Sécurité sociale, eux  qui n'ont même pas le droit de prescrire des médicaments à des malades atteints de la grippe.
 
Des patients qui doivent désormais être mobiles, car les médecins n'ont plus le temps de se déplacer jusqu'à leur domicile ; et s'ils insistent à souhaiter que les médecins fassent ce le déplacement, il faut qu'ils prennent rendez-vous au moins cinq ou six jours à l'avance, c'est-à-dire qu'il faut qu'ils prévoient quand ils seront malades, et que la conséquence en est très simple : les médecins n'assurent plus que des "visites de confort" chez des "malades imaginaires".
 
Churchill, dis à Pierre de coubertin qu'ils sont devenus fous et qu'ils arrêtent un peu avec leur:
 
il n'existait pas de mon deuxième en latin, ce qui faisait qu'on le transcrivait avec la voyelle précédente,  qui est aussi la voyelle qu'on utilise quand on veut rire avec le sourire, cette voyelle est mon premier ;
mon troisième est l'interjection dont on se sert pour héler le serveur, ou celui qu'on aperçoit dans la rue ;
mon quatrième est la ville dont sont originaires Yannick agnel et camille Muffat ;
et mon cinquième permet à quelqu'un de parler de lui sans dire "moi" "je".
 
Répondez ici :
La compétition reste ouverte jusqu'à jeudi soir. Vous avez le temps, mais ne traînez pas !

Compte rendu du versant culturel de la charade du progrès

dont la réponse à trouver, je le rappelle, était :
 
"L'honnête homme du vingt et unième siècle doit pratiquer l'interdisciplinarité".
 
Le Croissant de lune m'a chicané si je devrais le faire écrire "doit" ou "devra". L'envisageant dans le siècle, il estimait que le futur s'imposait ; je lui ai répondu que, comme nous étions déjà dans le siècle, le présent-futur était plus adéquat.
 
Malgré ses mauvais procès, qui se plaident en grammaire, soyons beaux joueurs et laissons-lui la parole.
 
"Mon Torrentiel, je crois que ton ami a bien raison, une charade interminable avec beaucoup de choses autour, bref.
 
 
D'abord, tu as posé une question, qui tue. C'est quoi cette affaire du niveau qui monte ou qui descend, qu'il s'agisse du niveau scolaire, encore assez mesurable, mais du niveau culturel, pardon! Si on se trouve en situation de décadence générale et culturelle, c'est l'ordinaire après tout accomplissement d'importance. La vie est ainsi faite, il est vain de s'imaginer que les arbres montent jusqu'au ciel. Il faut que d'autres arbres voient la lumière, s'afranchissent de l'ombre de leurs voisins, c'est naturel et c'est juste. Ou bien, si c'est la fin de l'histoire, ce serait, bien obligé, la déchéance générale. L'homme juste s'élève contre la fin de l'histoire humaine, il veut qu'il y ait des relèves, que le faible devienne fort et que l'arrogant soit abaissé. Il semble que tu ne partages ce point de vue qu'à contre-coeur. Bon, le niveau scolaire général, baisse à mon avis, d'après les impressions d'enseignants que je soignes. Le niveau collectif des savoirs scientifiques s'accroît, mais le niveau individuel, pas si sûr. Le niveau moral ne permet pas d'affirmer que les défis vitaux d'importance seront relevés. Il y a décadence de toutes manières, le problème est de savoir si elle est générale, ce serait en ce cas la fin de l'histoire humaine, pour ainsi dire, la fin de l'humanité, ou s'il y a possibilité de relèves salvatrices, ce qui serait la continuation de l'histoire, avec certainement des rebondissements. Qu'il ait été dit en tout temps que le siècle est singulier, n'empêche pas que notre temps est très singulier, c'est indéniable.
 
Ta charade à rallonge.
 
Ton premier est l'eau de roche,
Ton deuxième est aussi net que le cristal,
 
Ton troisième est l'homme, malmené par ces temps de féminisme, crise de la masculinité,
 
Ton quatrième est un dû,
 
Ton cinquième est le vin dont tu abuses,
Ton sixième est un rajout, "et", et ceci et cela,
Ton septième est la voyelle "u",
Ton huitième est un niais,
Ton neuvième me concerne,
 
Ton dixième est le siècle,
 
Ton onzième devra,
 
Ton douzième n'est que "pra",
Ton treizième me fait tiquer,
 
Ton quatorzième est l'Un, insécable et sans associé, l'Indivisible, oui!
Ton quinzième doit se taire, prends exemple sur lui,
Ton seizième est la base 10, le chiffre zéro est le seul vrai chiffre Arabe, les autres sont ainsi nommés à tort, étant d'origine Indienne, sauf erreur. La notion du zéro, celle de l'infini, a probablement quelque chose à voir avec l'Unicité de Dieu l'Immuable, l'absolu.
Ton dix-septième est la scie musicale,
Ton dix-huitième est "na", qui nous nargue,
Ton dix-neuvième rit,
Ton vingtième est le thé, qui ne pousse pas en Angleterre. Si les peuples continuent de s'afranchir, le thé de marque Anglaise cessera d'être, il a vécu trop longtemps, comme le chocolat Suisse d'ailleurs. Ce sera un effet de relocalisation, moins d'argent pour l'Occident.
J'en ai perdu un en route, ou est-ce ton énoncé qui est défectueux? Beau chercher, je ne trouve pas de vingt-et-unième, vingt me suffisent.
 
Ton tout, est une phrase à rallonge,
 
"L'honnête homme du vingt-et-unième siècle devrapratiquer l'interdisciplinarité." Tout dépends, je veux bien mais si c'est comme un dilettante qui n'aprofondit rien, on est mal barré. Et que pratiquera l'homme qui n'est pas honnête?
 
 
Il m'en a fallu du temps avant d'en venir à bout, c'que c'est tarabiscoté!
 
 
Croissant de lune
 
Quelques remarques en passant avant de vous poster la réponse que j'ai faite au croissant de lune :
 
1. Des matheux qui ont le sensn de la métaphysiquem'ont expliqué qu'entre le zéro et l'infini, étaient contenus tous les nombres supérieurs à un.
 
2. Le croissant de lune n'a pas relevé qu'une des questions qui étaient contenues dans ma charade était de parier ce que je pensais, moi, de la baisse ou de la remontée du niveau culturel. Après tout, n'était-ce pas le plus important ? Je galège, car j'attache une extrême importance aux développements d'autrui. Je suis un narcissique, mais pas un égoïste. Autrement dit, je ne suis pas du  genre à chanter comme guy Béart :
 
"Parlez-moi d'moi,
y a qu'ça qui m'intéresse,
Parlez-moi, parlez-moi d'moi."
 
Certes, ne vous privez pas d'en parler d'abondance. Ca m'intéresse beaucoup, mais pas exclusivement.
 
C'est pourquoi, pour vous montrer le peu d'intérêt que j'y attache,  voici venu le temps de vous poster ma réponse au croissant de lune.
 
Je vous préviens, elle est relativement courte et peu inspirée :
 
"Bonsoir, mon croissant de lune,
 
Tu y es presque, Tu as simplement mis "devra" pour "doit". Mais je ne sais pas ce que tu as oublié, bien que tu en aies oublié un.
 
 
Ma question portait sur la baisse du niveau culturel.
 
Je te suivrais assez sur la baisse du niveau scolaire. Elle me paraît peu contestable. En fait, il se produit qu'émergent de cette baisse, dans une élévation globale du savoir scientifique, pour reprendre ton exemple, des "têtes", un peu comme dans l'école américaine, ce qui n'est pas de très bon augure. En même temps les chercheurs se doivent d'être des hommes d'exception. Mais, comme le faisait remarquer georges dilinger dans son livre "Le politiquement correct", il ne faudrait pas qu'on observe une trop grande différence entre la capacité de se servir d'un objet  technique et celle de le produire. Me concernant, il n'y a aucun danger : je ne sais rien produire, ni me servir de rien. M'enverrait-t-on me faire cuire un oeuf ? A peine le saurai-je. Un jour, ayant des invités, je préparai des spaghetti bolognaise et je mis les pâtes dans l'eau avant de faire bouillir le tout. Nous avons dû manger à la pizzeria pour ne pas avaler ma bouillie. (Cette anecdote ne figurait pas dans ma réponse au croissant de lune, je vous le fais savoir de crainte qu'il vous le signale.
 
Le niveau moral baisse-t-il aussi ? Je crois qu'il mute. Mais je ne sais pas ce qu'il en est dans les jeuenes générations, qui me paraissent guettées par un individualisme force-né, mais je peux me tromper et me trompe certainement.
 
(En réalité, ce qui est très préoccupant en ce qui regarde notre relève, c'est que, quoique d'une lucidité que nous n'avions pas à son âge, elle met tout sur le même plan).
 
Quant au niveau culturel, je suis d'avis qu'il ne baisse pas, si l'on admet que la culture n'est pas la simple reproduction, mais la création  d'un savoir. Et même dans cette création, rien ne dit que la moyenne soit en baisse, car je sors de la lecture d'un livre féminin d'une écrivain en vue, une autre de ces amies de mon frère qu'il ne m'a jamais présentées, chloé delaume, qui brille franchement par une énorme culture et agilité littéraire, à lui faire faire des alexandrins raciniens ou shakespeariens tout au long de son récit tragédien et néanmoins autofictif. 
 
Je ne crois pas non plus que la baisse du niveau moral, scolaire et culturel des uns soit nécessaire au relèvement des autres.
 
La thèse de "la fin de l'histoire" me paraît d'un fixisme absurde, un dévoiement de l'eschatologie chrétienne.
 
Or je te vois d'ici me répondre que le développement ou la décadence d'une société est global, et qu'il ne peut pas y avoir de baisse du niveau moral sans une baisse corrélative du niveau culturel.
 
Ce que je crois surtout, c'est que l'Occident vit une baisse de moral (au masculin), d'appétance, de goût de vivre.
 
Il a trop fait l'histoire et est fatigué de ne pas la subir.
 
Ceci pourrait plaider dans ton sens."
 
Je rends au croissant de lune, qui ne renonce jamais, qu'autant je suis passé au-dessus du morceau de ma charade qu'il ne m'avait pas servi, autant il n'a été satisfait qu'il ne l'ait trouvé et voici un extrait de son message (je cite des extraits des siens et je rallonge les miens, voyez comme je suis honnête) :
 
"Si, j'ai trouvé mon erreur, j'ai omis le pli, parce que moi, Rodomont, je ne plie pas. Je suis passé directement de la scie musicale au stupide "na", le compte n'y fut pas." 
 
Maintenant, le compte y est, et j'ai d'autres contes à vous faire.
dont la réponse à trouver, je le rappelle, était :
 
"L'honnête homme du vingt et unième siècle doit pratiquer l'interdisciplinarité".
 
Le Croissant de lune m'a chicané si je devrais le faire écrire "doit" ou "devra". L'envisageant dans le siècle, il estimait que le futur s'imposait ; je lui ai répondu que, comme nous étions déjà dans le siècle, le présent-futur était plus adéquat.
 
Malgré ses mauvais procès, qui se plaident en grammaire, soyons beaux joueurs et laissons-lui la parole.
 
"Mon Torrentiel, je crois que ton ami a bien raison, une charade interminable avec beaucoup de choses autour, bref.
 
 
D'abord, tu as posé une question, qui tue. C'est quoi cette affaire du niveau qui monte ou qui descend, qu'il s'agisse du niveau scolaire, encore assez mesurable, mais du niveau culturel, pardon! Si on se trouve en situation de décadence générale et culturelle, c'est l'ordinaire après tout accomplissement d'importance. La vie est ainsi faite, il est vain de s'imaginer que les arbres montent jusqu'au ciel. Il faut que d'autres arbres voient la lumière, s'afranchissent de l'ombre de leurs voisins, c'est naturel et c'est juste. Ou bien, si c'est la fin de l'histoire, ce serait, bien obligé, la déchéance générale. L'homme juste s'élève contre la fin de l'histoire humaine, il veut qu'il y ait des relèves, que le faible devienne fort et que l'arrogant soit abaissé. Il semble que tu ne partages ce point de vue qu'à contre-coeur. Bon, le niveau scolaire général, baisse à mon avis, d'après les impressions d'enseignants que je soignes. Le niveau collectif des savoirs scientifiques s'accroît, mais le niveau individuel, pas si sûr. Le niveau moral ne permet pas d'affirmer que les défis vitaux d'importance seront relevés. Il y a décadence de toutes manières, le problème est de savoir si elle est générale, ce serait en ce cas la fin de l'histoire humaine, pour ainsi dire, la fin de l'humanité, ou s'il y a possibilité de relèves salvatrices, ce qui serait la continuation de l'histoire, avec certainement des rebondissements. Qu'il ait été dit en tout temps que le siècle est singulier, n'empêche pas que notre temps est très singulier, c'est indéniable.
 
Ta charade à rallonge.
 
Ton premier est l'eau de roche,
Ton deuxième est aussi net que le cristal,
 
Ton troisième est l'homme, malmené par ces temps de féminisme, crise de la masculinité,
 
Ton quatrième est un dû,
 
Ton cinquième est le vin dont tu abuses,
Ton sixième est un rajout, "et", et ceci et cela,
Ton septième est la voyelle "u",
Ton huitième est un niais,
Ton neuvième me concerne,
 
Ton dixième est le siècle,
 
Ton onzième devra,
 
Ton douzième n'est que "pra",
Ton treizième me fait tiquer,
 
Ton quatorzième est l'Un, insécable et sans associé, l'Indivisible, oui!
Ton quinzième doit se taire, prends exemple sur lui,
Ton seizième est la base 10, le chiffre zéro est le seul vrai chiffre Arabe, les autres sont ainsi nommés à tort, étant d'origine Indienne, sauf erreur. La notion du zéro, celle de l'infini, a probablement quelque chose à voir avec l'Unicité de Dieu l'Immuable, l'absolu.
Ton dix-septième est la scie musicale,
Ton dix-huitième est "na", qui nous nargue,
Ton dix-neuvième rit,
Ton vingtième est le thé, qui ne pousse pas en Angleterre. Si les peuples continuent de s'afranchir, le thé de marque Anglaise cessera d'être, il a vécu trop longtemps, comme le chocolat Suisse d'ailleurs. Ce sera un effet de relocalisation, moins d'argent pour l'Occident.
J'en ai perdu un en route, ou est-ce ton énoncé qui est défectueux? Beau chercher, je ne trouve pas de vingt-et-unième, vingt me suffisent.
 
Ton tout, est une phrase à rallonge,
 
"L'honnête homme du vingt-et-unième siècle devrapratiquer l'interdisciplinarité." Tout dépends, je veux bien mais si c'est comme un dilettante qui n'aprofondit rien, on est mal barré. Et que pratiquera l'homme qui n'est pas honnête?
 
 
Il m'en a fallu du temps avant d'en venir à bout, c'que c'est tarabiscoté!
 
 
Croissant de lune
 
Quelques remarques en passant avant de vous poster la réponse que j'ai faite au croissant de lune :
 
1. Des matheux qui ont le sensn de la métaphysiquem'ont expliqué qu'entre le zéro et l'infini, étaient contenus tous les nombres supérieurs à un.
 
2. Le croissant de lune n'a pas relevé qu'une des questions qui étaient contenues dans ma charade était de parier ce que je pensais, moi, de la baisse ou de la remontée du niveau culturel. Après tout, n'était-ce pas le plus important ? Je galège, car j'attache une extrême importance aux développements d'autrui. Je suis un narcissique, mais pas un égoïste. Autrement dit, je ne suis pas du  genre à chanter comme guy Béart :
 
"Parlez-moi d'moi,
y a qu'ça qui m'intéresse,
Parlez-moi, parlez-moi d'moi."
 
Certes, ne vous privez pas d'en parler d'abondance. Ca m'intéresse beaucoup, mais pas exclusivement.
 
C'est pourquoi, pour vous montrer le peu d'intérêt que j'y attache,  voici venu le temps de vous poster ma réponse au croissant de lune.
 
Je vous préviens, elle est relativement courte et peu inspirée :
 
"Bonsoir, mon croissant de lune,
 
Tu y es presque, Tu as simplement mis "devra" pour "doit". Mais je ne sais pas ce que tu as oublié, bien que tu en aies oublié un.
 
 
Ma question portait sur la baisse du niveau culturel.
 
Je te suivrais assez sur la baisse du niveau scolaire. Elle me paraît peu contestable. En fait, il se produit qu'émergent de cette baisse, dans une élévation globale du savoir scientifique, pour reprendre ton exemple, des "têtes", un peu comme dans l'école américaine, ce qui n'est pas de très bon augure. En même temps les chercheurs se doivent d'être des hommes d'exception. Mais, comme le faisait remarquer georges dilinger dans son livre "Le politiquement correct", il ne faudrait pas qu'on observe une trop grande différence entre la capacité de se servir d'un objet  technique et celle de le produire. Me concernant, il n'y a aucun danger : je ne sais rien produire, ni me servir de rien. M'enverrait-t-on me faire cuire un oeuf ? A peine le saurai-je. Un jour, ayant des invités, je préparai des spaghetti bolognaise et je mis les pâtes dans l'eau avant de faire bouillir le tout. Nous avons dû manger à la pizzeria pour ne pas avaler ma bouillie. (Cette anecdote ne figurait pas dans ma réponse au croissant de lune, je vous le fais savoir de crainte qu'il vous le signale.
 
Le niveau moral baisse-t-il aussi ? Je crois qu'il mute. Mais je ne sais pas ce qu'il en est dans les jeuenes générations, qui me paraissent guettées par un individualisme force-né, mais je peux me tromper et me trompe certainement.
 
(En réalité, ce qui est très préoccupant en ce qui regarde notre relève, c'est que, quoique d'une lucidité que nous n'avions pas à son âge, elle met tout sur le même plan).
 
Quant au niveau culturel, je suis d'avis qu'il ne baisse pas, si l'on admet que la culture n'est pas la simple reproduction, mais la création  d'un savoir. Et même dans cette création, rien ne dit que la moyenne soit en baisse, car je sors de la lecture d'un livre féminin d'une écrivain en vue, une autre de ces amies de mon frère qu'il ne m'a jamais présentées, chloé delaume, qui brille franchement par une énorme culture et agilité littéraire, à lui faire faire des alexandrins raciniens ou shakespeariens tout au long de son récit tragédien et néanmoins autofictif. 
 
Je ne crois pas non plus que la baisse du niveau moral, scolaire et culturel des uns soit nécessaire au relèvement des autres.
 
La thèse de "la fin de l'histoire" me paraît d'un fixisme absurde, un dévoiement de l'eschatologie chrétienne.
 
Or je te vois d'ici me répondre que le développement ou la décadence d'une société est global, et qu'il ne peut pas y avoir de baisse du niveau moral sans une baisse corrélative du niveau culturel.
 
Ce que je crois surtout, c'est que l'Occident vit une baisse de moral (au masculin), d'appétance, de goût de vivre.
 
Il a trop fait l'histoire et est fatigué de ne pas la subir.
 
Ceci pourrait plaider dans ton sens."
 
Je rends au croissant de lune, qui ne renonce jamais, qu'autant je suis passé au-dessus du morceau de ma charade qu'il ne m'avait pas servi, autant il n'a été satisfait qu'il ne l'ait trouvé et voici un extrait de son message (je cite des extraits des siens et je rallonge les miens, voyez comme je suis honnête) :
 
"Si, j'ai trouvé mon erreur, j'ai omis le pli, parce que moi, Rodomont, je ne plie pas. Je suis passé directement de la scie musicale au stupide "na", le compte n'y fut pas." 
 
Maintenant, le compte y est, et j'ai d'autres contes à vous faire.

jeudi 26 juillet 2012

La charade du progrès, le versant culturel

(Charade 43, on va dire comme ça).

Où en étions-nous ?
 
L'autre jour, un ami, Jean-Pierre, qui joue épisodiquement à nos "remue-méninges", me disait que mes charades, c'étaient beaucoup de choses avec de la charade autour.
 
Un homme inélégant, qui avait l'excuse de l'adolescence,  disait de sa mère que c'était "une friandise enrobée d'une fine couche de graisse".
 
J'espère qu'on n'a jamais dit ça d'aucune maman de la liste.
 
Où en étions-nous ?
 
"Autrefois, pour faire sa cour, on parlait d'amour", et je vous avais promis le versant culturel de mon discours, non sur la décadence de la civilisation, mais sur la régression de la croyance dans la civilisation.
 
Faut avoir de la suite dans les idées.
 
Je vous pose une question :
 
Croyez-vous en la décadence de la culture ?
 
J'attends votre réponse dans la décomposition de la charade et je vous donne un point en plus (je bonifie sans cesse comme le vin dont j'use et j'abuse) si vous me donnez celle que vous croyez que je fais à cette question, et un point de plus si vous avez juste.
 
Je vais quand même vous donner un indice :
 
De tout temps, on a dit que le niveau culturel baissait parce que la culture changeait.
 
Après le siècle des Lumières, il a fallu faire ses humanités, parce que les philosophes des lumières avaient des lettres, en quoi ils se croyaient vaccinés contre la possibilité de forger des systèmes monstrueux.
 
"Ecrire, c'est sortir du rang des criminels", voilà la synthèse que Gilles deleuze faisait de cette croyance et à laquelle il était trop intelligent pour croire lui-même, d'autan qu'il avait étudié Nietzche et l'usage qui en fut fait, donc il ne pouvait pas ignorer qu'un système philosophique fait des morts.
 
Jean guitton, dans "Le travail intellectuel", faisait en quelque sorte sienne cette devise magnifique :
"Décider dans le doute et agir dans la foi",
mais estimait qu'une fois que le choix était fait, il fallait ne plus reculer dans la mise en oeuvre de la décision et "compter les morts ensuite..."
 
Vous comprendrez pourquoi je n'ai jamais su choisir, mais ça ne m'a pas empêché de faire des morts, autrement dit, du mal, avec cette excuse trop facile que c'était involontairement.
 
Les scrupuleux ne sont pas moins destructeurs que les autres. Ils sont plus autodestructeurs, mais leur démolition se propage. On ne fait jamais rien sur son corps qui n'ait des conséquences sur celui des autres et de l'humanité tout entière. L'humanité est régie par une sorte de télépathie générale.
 
 J'ai parlé d'humanité, le XIXème siècle parlait d'humanité(s)  comme le XVIII7ME SI7CLE de lumière(s) au pluriel, il n'y avait que Kant pour parler d'Aufklärung, d'explication au singulier.
 
Curieusement, je me suis toujours méfié du pluriel que l'on mettait devant les réalités les plus vivantes, or quoi de plus vivant que la lumière ou l'humanité. La lumière est en mouvement perpétuel comme la vie, et elle a une telle puissance de voyage qu'elle peut transporter à notre vision des étoiles déjà mortes. Notre croyance en l'immorrtalité  s'origine sans doute immédiatement de là. .
 
quant à l'humanité au pluriel  transformée en savoir, cet encyclopédisme de l'homme pour connaître l'Homme ne me dit rien qui vaille.
 
Y a-t-il une  baisse de notre niveau culturel ? Notre époque est infiniment polygraphe, mais cela ne tranche pas la question.
 
Je trouve qu'il y a quantité de gens qui écrivent furieusement bien et profond, mais qui écrivent en puisant sur leur fonds propre.
 
De plus, la culture est un arbitraire rétrospectif qui a intériorisé son filtre.
 
Je m'explique : le filtre éditorial sanctionne impitoyablement ceux qui ne paraissent pas se situer dans le sens de l'histoire de l'art ou du progrès de la pensée.
 
Mais le désir de régression de la civilisation a également touché la culture : alors qu'il existe de plus en plus de supports sur lesquels la création pourrait s'exprimer, du cinéma à la chanson, la télé ne diffuse plus de films et la radio repasse des musiques des années 80.
 
"Autrefois, pour faire sa cour, on parlait d'amour" et l'on était "honnête homme", moins si l'on était galant que si l'on savait beaucoup de latin et de grec, si l'on connaissait "les vies parallèles" de Plutarque, qui devinrent plus tard celles des "hommes illustres" de l'abbé Laumont (avec son célèbre "de viris", autant manuel de latin sur textes que d'histoire romaine.
 
Etre érudit, est-ce un gage d'honnêteté ?
 
Pourtant, il ne fallait pas s'y fier. Certes, Montaigne citait souvent par coeur, mais il plongeait aussi dans sa bibliothèque pour trouver un exemple au hasard de ce qu'il prétendait illustrer. de là que ses exemples tombaient parfois comme un cheveu sur la soupe.
 
Aujourd'hui, l'encyclopédie est à la portée de tous, mais dès qu'on se lasse, on clique.
 
Le clic, c'est le zaping, mais n'a-t-on pas toujours cliqué ?
 
C'est aussi le dernier mot de ma phrase-charade à trouver.
 
Allez-y, c'est de l'escalade, il y avait longtemps que nous n'en avions pas fait.
 
Mon deuxième est net
comme de mon premier de rochhe ;
mon troisième n'est pas une femme ;
première halte, vous devez avoir trouvé un adjectif et un nom ;
mon quatrième est le participe passé du devoir ;
halte : vous devez avoir trouvé un article ;
Jésus a transformé mon premier en mon cinquième , on dit qu'il y en a eu six jarres de cent litres ;
mon sixième est la conjonction de l'ajout ;
mon septième est la cinquième voyelle ;
mon huitième est idiot ou puceau ;
mon neuvième est un pronom personnel égoïste qui se prend pour objet (il est dans l'énoncé même de sa définition)
halte : vous devez avoir trouvé un adjectif ordinal ;
mon dixième dure cent ans ;
halte : c'est un mot donné !
mon onzième est le  semi-auxiliaire de la dette ;
mon douzième est la proposition "par" dont on inverse les deux dernières lettres;
je sais que la définition de mon douzième vous fait mon treizième (le verbe d'un insecte ou de celui qui a des tocs);
Halte : mes deux précédents forment un tout : ce tout est le verbe qui s'oppose à ceux qui se contentent de croire ou de théoriser ;
soufflez un peu. Vous êtes prêts ? On y va pour notre dernier mot : il compte seulement huit syllabes, comme ça nous arriverons jusqu'à l'adjectif numéral cardinal dont notre troisième mot était l'ordinal. C'était reposant, n'est-ce pas, cette petite promesse et l'indication de recherche qu'elle vous donnait, de quoi vous faire penser en rêvant. On y retourne, plus qu'un dernier effort :
mon quatorzième est le contraire du multiple ;
mon  quinzième est le contraire de parler ;
mon  seizième est la base dans laquelle nous comptons et dont le premier groupe va de 0 à 9 ; vous croyez dans l'existence du zéro ? C'est une invention du croissant de llune ;
quand elle est musicale, ma dix-septième rend un son de sifflet chromatique ;
mon dix-huitième s'adapte aux  circonstances comme une feuille peut être diminuée de volume, de deux à quatre fois si habileté du conditionneur qui la met sous enveloppe et la mon dix-huitième ;
mon dix-neuvième émet cette interjection parce qu'il est content de vous avoir bien eu ;
nos zygomatiques sont en travaillorsqu'on mon  vingtième ;
tout cela mérite un bon mon vingt et unième, qui n'est pas de l'eau, ni du vin, ni du café, mais infuse dans l'eau et pousse en Angleterre, dans les champs de Libton.
 
Répondre à cic :
 
 
Vous pouvez répondre en plusieurs fois. Un point par syllabe trouvée plus des points de bonification si vous répondez à mes questions. La compétition reste ouverte jusqu'à dimanche soir. C'est un jeu d'enfant.
 

En guise de compte rendu à "la charade du progrès",


Après ce que j'ai intitulé "la charade du progrès", je vous reproduis ici la décomposition du croissant de lune, ses réflexions, suivies de mes réponses.
 
"Salut Torrentiel, belle journée, le soleil brille franchement, ça va faire du bien aux jardins.
 
Première charade.
 
Ton premier est le thé
Il infuse dans l'eau, ton deuxième,
Ton troisième sont les dix commandements,
Ton quatrième est "et", quand on en rajoute,
Ton tou serait donc "théodisset", moi pas connaître.
 
Deuxième charade.
 
Ton premier est un dé,
Ton deuxième est "crois", du verbe croire, accessoirement ta croix,
Ton dernier est le sens qu'on cherche à sa vie, parfois trop longtemps, comme s'il y avait un sens précis à trouver, vaste blague, responsable de beaucoup d'échecs, c'est énorme. Trop de gens se cherchent, sérieux.
Ton tout est la décroissance, oui, elle suppose qu'on aille contre la nature humaine, qu'on s'oppose à la concurrence pour la vie. S'il faut en plus que cette décroissance soit juste, ça suppose que les peuples riches et bien mangeants, voient leur pouvoir d'achat et de consommation réduit drastiquement par dix au moins, afin que les peuples faméliques en aient plus, au contraire, avec au total, une baisse de la production mondiale de richesse. Savoir. Je crains hélas un tout autre scénario, l'éradication des peuples faméliques produirait le maintien ou l'augmentation du pouvoir de consommation des peuples repus, avec une éventuelle diminution mondiale de l'empreinte écologique et de la pression sur les ressources. Il n'en reste pas moins vrai, que les ressources disponibles sur terre sont finies, par définition, tandis que l'exploitation d'autres planète est au-dessus des moyens de la terre.
 
Dernière charade.
 
Ton premier est encore un dé, cube rond, tu y repasseras, il y a antinomie dans les termes, ce n'est pas un cube, comment s'apelle cette forme?
Ton deuxième est le lot qu'on achète aux tombolas,
Ton troisième est un cas,
Ton quatrième est lisse,
Ton cinquième est un às,
Ton dernier est un ion et non pas un nion.
Ton tout est délocalisation. L'Occident en souffre aujourd'hui, encore que. Il y eut des temps où il l'imposa par la force. A coup de canons, on a forcé des marchés à s'ouvrir, des industries à cesser de produire. En 1820, le produit annuel de l'Asiatique était supérieur au produit de l'Européen, en individuel. En 1840, après la guerre dite de l'opium, les données se sont inversées. Il n'est que jusqu'à ma Tunisie Verte qui dut subir les textiles Français au détriment de nos tisserands. Un chant populaire en témoigne qui dit ceci,
"Portes la laine de ton pays, non pas le tissu étranger."
 
 
Ton histoire sur la décolonisation et cette sorte de colonisation pacifique, j'y crois pas. Elle est aussi militaire et brutale qu'avant, mais la disproportion des forces étant plus grande, on obtient des effets sans usage de la force et encore. Tu connais beaucoup de pays libres et francs d'occupation étrangères, toi?
 
 
Croissant de lune"
 

"Bravo, Croissant de lune, pour ta résolution des charades, mais surtout pour les développements qu'elle contient. Je ne suis pas d'accord avec tout, je vais m'en expliquer un peu, mais en gros...
 
Oui, chercher un sens à sa vie dans le vague revient à estimer a priori qu'il n'y a pas de sens.J'ai toujours été insupporté par l'expression "quête de sens", qui me paraît signifier qu'on se résout d'emblée à ne rien trouver du tout.
 
Décidément, l'éradication est une de tes craintes viscérales. En fait, il me semble qu'ilne faudrait pas du tout en passer par là : il suffirait qu'on applique les principes de l'économie de fonctionnalité, consomer au plus près de ce que l'on produit sans intimer aux pays émergents quelle serait leur marge de manoeuvre pour que l'on arrive à une gouvernance juste. Si toutefois on estimait que leur mode de productivité écologiquement épuisant ne convenait pas, il suffirait que l'on fasse preuve de taxes à l'importation, de protectionnisme, quoi. Mais on n'en prend pas le chemin : pas plus la TVA sociale n'aurait été une solution (quelle blague) que ce qu'on ne voit point venir dans la transformation des mécanismes européens. Quand tu parles de mesurer l'empreinte écologique, c'est que tu as intégré le fait qu'on doit gouverner le monde selon des logiques macroéconomiques et chiffrées. Or la macroéconomie, la mesure de l'empreinte écologique, par définition impossible, pour obtenir un résultat exact, voilà l'ennemi de la vraie gouvernance mondiale humaniste.
 
J'ai l'habitude de dire que la bureaucratie financière a remplacé la bureaucratie  soviétique. Cette logique chiffrée comme mode de gouvernance, c'est ni plus, ni moins que l'intégration dans tous les esprits et tous les gouvernements de la financiarisation du monde. Si cette financiarisation était en phase avec l'économie réelle, il n'y aurait rien à redire, mais ce n'est pas le cas.
 
Au passage, as-tu vu comme l'idéologie mondialiste tend à se propager, quels que soient les régimes ? vois l'intitulé de ton ministère des affaires sociales marocain. Bassima Hakkaoui est ministre de la Solidarité, de la Femme, de la Famille et du Développement social. "Redressement productif et "développement social", il y a une ligne de continuité entre ces deux intitulés ministériels. On en a plein la bouche et on se ferait même des idées, mais "surtout des idées", comme disait  coluche.
 
Ici, en france, la ministre verte du logement propose qu'on empiète un peu plus sur l'espace forestier ou arable plutôt que de réaménager les friches industrielles ou, mieux encore, de réaménager l'habitat existant. La gauche française, après avoir trahi le prolétariat, se prépare à trahir les classes moyennes, son électorat de substitution.
 
est-il besoin que l'on réduise par dix le pouvoir d'achat de l'Occident ? Il y a juste besoin que la production du superflu se tempère. Mais là encore, vois-tu  venir quelque chose de ce côté ? Propose-t-on un minimum de planification ? Envisage-t-on de corréler l'orientation scolaire de chaque élève selon des critères qui tiennent à la fois compte des goûts de l'élève et des besoins du pays ? 
 
Enfin, où m'as-tu entendu parler de "colonisation pacifique" ? Parce que tu crois, toi, que l'esclavage industriel est pacifique ?  L'Occident y est seulement plus sensible parce qu'il y perd ses emplois et, comme l'organisation mondiale du commerce ne prend  aucune norme fiscale et a fortiori salariale, il perd ses emplois et son pouvoir d'achat, dans cette "division (mondiale) du travail".
 
Quant à la troisième étape que je vois poindre après une démondialisation forcée, c'est le dernier soubresaut de l'âne gouvernant qui cherchera à imposer des normes de frugalité cyniques pour continuer à vivre à sa vitesse en prétendant interdire aux autres de créer des TGV du développement. Mais cette proposition a toutes les chances de se ramasser et c'est justice.
 
tu es troisième à toutes les charades, donc tu as 31 points, car ta décomposition est formidable, et je la retiendrai, sinon tout cet échange, pour le compte rendu que je ne ferai plus que sous ce genre de formes.
 
Le torrentiel"
 
 

mercredi 25 juillet 2012

La charade du progrès


"Autrefois, pour faire sa cour, on parlait d'amour.
Maintenant, c'est plus pareil, ça change, ça change !"
Ces deux vers (qui n'en ont pas l'air) forment le début de "La complainte du progrès" de boris vian.
 
Croyez-vous au progrès ? Il paraît que d'être moderne, ce serait d'y croire. L'autre jour, j'ai entendu je ne sais plus quel esprit réputé très avancé dire précisément ceci :
"On m'a dit que le bonheur et le progrès, c'était la même chose ; or c'était toujours le progrès, ce n'était jamais le bonheur."
 
Le progressisme, c'est de croire qu'il y a une corrélation entre le progrès technique, indéniable, et le progrès philosophique, l'élargissement de l'esprit ;  de là, on en infère qu'il y a aussi un sens de l'histoire, qui ne peut aller que vers le mieux.
 
L'optimisme de naguère  disait que dieu avait créé "le meilleur des mondes possibles" (voir Candide s'opposant à Leibnitz et à sa... (On verra dans la première charade) ; l'optimisme d'aujourd'hui pense que tout ira pour le mieux.
 
Celui-ci est une sorte d'espérance historique ; celui-là prend la condition humaine au départ comme elle est et dit qu'elle n'aurait pas pu être meilleure. 
 
Or il se produit un phénomène curieux : saturés de progrès, nous n'avons plus le moral. Nous aspirons même à ce que le progrès s'arrête, s'arrête jusqu'à... (on verra dans la deuxième charade).
 
En fait, nous sommes blasés, parce que nous avons été des enfants gâtés du progrès.
 
Nous sommes tellement blasés que nous voudrions empêcher les émergents d'émerger, d'atteindre le niveau de civilisation que nous avons atteint.
 
C'est une forme de "troisième colonisation" qui dit :
"Restez comme vous êtes, car la terre n'en peut plus de nous".
On connaît la prmeière forme de colonisation : la colonisation brute, la  conquête pure et dure ; les indépendances l'ont éradiquée presque partout, sauf dans le Commonwealth et en Canaquie (pardon, en Nouvelle calédonie), et plus généralement dans les DOM TOM ; la deuxième forme de colonisation est à l'oeuvre pour remplacer la première : c'est l'esclavage industriel, qui chez nous s'exprime en termes de (on verra dans la troisième charade) ;  la troisième forme de colonisation prépare le monde pour le cas où on mettrait en oeuvre l'économie de fonctionnalité préconisée par les écologistes, et qui serait un retour au bon sens dont il n'est que trop clair qu'ils n'y croient pas eux-mêmes, l'idée étant que l'on consomme au plus près du lieu où l'on produise, avec la conséquence, comme on ferait un pas en arrière par rapport à la mondialisation, d'enjoindre aux émergents de ne plus émerger.
 
Je suis obligé d'arrêter là, j'avais prévu de vous donner le versant culturel de ce discours, mais on le verra jeudi. Pour lors, aux charades :
 
mon prmier infuse ;
dans mon deuxième presque bouillante ;
mon troisième est le nombre des commandements ;
mon quatrième annonce que la phrase n'est pas finie, est donc la conjonction de l'ajout ;
et mon tout est la justification de la Création par l'étude de son harmonie. (Pour trouver un autre indice, voir plus haut).
 
Deuxième charade :
 
lancez deux mon premier, je vous souhaite le double six ;
mon deuxième est cette variante de la pensée qui espère ; c'est aussi la forme géométrique dont on a tiré l'adjectif cruciforme ;
on cherche souvent à donner un mon troisième à sa vie ;
et mon tout est un désir de sobriété jusqu'à une moindre production.
 
 
Troisième charade :
 
mon premier a six faces et est un cube rond ;
mon deuxième est ce qu'on achète à une tombola ;
mon troisième est la onzième lettre de l'alphabet ;
mon quatrième n'est pas rugueux ;
mon cinquième est une carte et quelqu'un de fortiche ;
mon sixième est une particule chargée ;
on a beaucoup parlé de mon "tout" dans l'argumentaire des partisans du "non" au référendum sur le traité constitutionnel de l'Union européenne en 2005.
 
La compétition reste ouverte jusqu'à mercredi soir. Mes charaades étant nombreuses, chacune ne rapportera plus que dix points, pour ne pas pénaliser ceux qui n'y jouent pas. Les critères de bonification et de malification restent les mêmes. J'attends vos réponses ici :
 
 

Charade africaine

Charade 42. De Ludo. Bonjour à toutes et tous, Voici une petite charade qui ne devrait pas vous poser de problème. Mon premier sert à faire des phrases. Mon deuxième est une céréale d’Asie. Mon troisième est le symbole du tantale. Mon quatrième réfute. Mon tout est un pays d’Afrique. Amicalement, Ludo Répondre à: ludovic.thuin@sfr.fr

La charade en branches

De Ludo, lui répondre à:

ludovic.thuin@sfr.fr


Charade 41

Bonjour à toutes et tous,
Voici une petite charade pour faire fonctionner vos neurones sous cette
chaleur mais on ne va pas se plaindre depuis le temps qu'on l'attend.

Mon premier est un rongeur.
Mon deuxième est une note de musique.
Mon troisième marque le dédain ou le dégoût.
Mon quatrième peut-être de conscience, de guerre ou de divorce.
Mon cinquième est le brin fin qui termine la canne à pêche.
Mon tout est une subdivision en plusieurs branches.

Amicalement,
Ludo

dimanche 22 juillet 2012

Nouveau jeu, adimots n° 1

Il s'agit de trouver l'anagramme de deux mots ajoutés. J'espère qu'etienne Klein va enrichir l'équipe de ceux qui composent ce jeu,  dont je ne suis pas, mais la réponse est à envoyer à mon adresse, je transmettrai au croissant de lune, dont vous allez lire la prose, car ce blog n'oublie pas qu'il veut être "le syllabaire du sens". A la métrique, ajoutons "Les anagrammes" de saussure, même si de les doubler rend moins électrique la connexion  de l'attraction sémantique.

Mon adresse:

julien.weinzaepflen@numericable.fr

Et voici l'affaire, c'est du bon et du beau:

Revenons aux choses sérieuses, quatre addimots que je vous sers. Ramadan est là, le meilleur des invités dans notre vie. Est-ce un temps d'âpre rigueur? Non pas, c'est à nous d'en faire un temps de douce patience. Ramadan ne se prête pas aux addimots, pas moyen, j'ai beau chercher, il ne veut pas se décomposer. Je fais donc un emprunt. En parler populaire, les Musulmans de France ne disent pas toujours à leurs voisins, "C'est le Ramadan", souvent ils disent,
 
"Moi, j'fais le ..."
 
Mot en six lettres, indice a en deuxième place,
 
mec + are
ou bien
mée + car
 
Celui-là était facile, convenons-en. En voici un qui peut-être clouera le bec de certains. Je le rencontrais la dernière fois dans Jean-François Parot, je crois l'avoir déjà lu dans Balzac et Zola. En 10 lettres, avec e en position 3
 
Définition, remèdes en poudre mêlés au miel.
 
recul + étaie
 
 
Il y a dix jours environ, j'ai suivi avec un vif intérêt l'interview d'une ministresse Marocaine, fille voilée, commise aux Affaires Sociales, à la Famille et à la Femme, vous voyez ce que je veux dire. La mémoire me trahit, je ne sais plus son nom, si quelqu'un pouvait nous le dire..., elle est du parti de la Justice et de l'égalité, elle a raison, je suis moi aussi pour l'égalité mais pas avec tout le monde... Le journaliste commença par la mettre en boîte, des piques de tous les côtés, comme quoi, ce n'est qu'un strapontin, la dernière roue du carosse, etc. Elle répondit avec hauteur et conviction, que nullement, au contraire, sa mission, l'action qu'elle mène avec son ministère, c'est le point central du gouvernement, sa justification même. J'aplaudis, parce que c'est vrai, au fond, quand on y pense. Tout le reste n'est qu'un écrin, le but final d'un bon gouvernement, c'est précisément la guérison des maux sociaux les plus divers, l'accroissement du bien-être de tous et toutes. Autrement dit, son ministère correspond à la finalité, au but du reste du gouvernement. J'aimais à l'entendre exposer et décomposer ses actions et les remèdes employés, envers la réalité sociale déplorable qui prévaut au pays du Couchant Extrême. J'eux l'impression touchante que cette fille-là, ne veut pas vivre d'une vie heureuse, tant qu'il y aura un si haut degret de misère. Non, décidément, elle n'accepte pas que le mal perdure, on n'a plus le droit de battre les femmes, de maltraiter aucun enfant, ni de mourir de misère sur les routes, ou de rester malade sans accès aux soins, c'est fini, notre ministresse n'en veut plus. Quand on y réfléchit, une partie au moins de ces fléaux auraient dû être jigulés depuis longtemps. Il faut croire que les corps sociaux Arabes s'étaient endurcis et habitués à la douleur. Rien qu'un exemple. Une partie de ceux qu'on nomme "les enfants des rues", si nombreux dans les grandes villes, le sont tout simplement et bêtement pour s'être perdus. Le cas typique, c'est après un spectacle ou une fête en plein air, il y a comme ça, des enfants qui se perdent ni plus ni moins, dans la ville, ne savent pas retrouver leur chemin. On laissait faire, ou bien, il n'est pas toujours si simple de les interroger, les omonymies sont du reste si fréquentes. Puis, si on les ramène dans leurs foyers, au bout de quelques temps, les risques de fugue sont grands, parce que l'homme est ainsi, il a une certaine nostalgie de la misère quand elle s'accompagne de je ne sais quelle aventure. Notre ministresse a mis sur pied un programme d'urgence, des équipes chargées de rechercher les enfants récemment perdus, en particulier à la suite des jours de marché ou de spectacles quelconques, afin qu'ils n'aient pas le temps de contracter cette étrange maladie du vagabondage de rues. Honte soit sur les anciens gouvernements indifférents à ces choses, qui n'ont pas même su mettre sur pied pareils programmes d'un si faible coût et de si grand effets bénéfiques. A un moment donné, l'interviewveur lui fait observer, qu'aux regard des grands chantiers qu'elle ouvre ou envisage d'ouvrir, le budget de son ministère est maigre et chétif, va-t-elle demander une réévaluation de ses crédits? "Bien sûr, répond-elle, une augmentation du budget de notre action. Mais je voudrais surtout que mes collaborateurs et collaboratrices se pénètrent bien de ceci, que nous autres, nous ne recherchons pas l'argent et les avantages, nous ne devons pas nous considérer comme des fonctionnaires mais bien comme des..."! Mot en huit lettres, avec un i en position 4
 
lit + matin
 
Notre ministresse ne reste pas au lit, le matin, loin de là! Elle se lève à l'aube, fait sa prière, puis elle s'absorbe dans ses dossiers, lutte contre la résistance des matériaux, sert son pays avec l'ardente obligation, avec cet esprit ... Souhaitons-lui bon courage, Dieu vient en aide à ceux qui luttent.
 
 
Dieu vient en aide à ceux qui luttent dans le contexte de la révolution de la liberté et de la ... comme se nomme du plus beau des noms, l'oeuvre du grand peuple du pays de Sham, qui n'engendre que des héros. Mot en sept lettres, déjà tombé, indice n en position 4
 
gîte + nid
 
 
Je veux les quatre réponses en même temps, dans le même message, s'il vous plaît, ici,
 
 
julien.weinzaepflen@numericable.fr

La charade bulle

Charade 38 (ou 39).

De Ludo:

Les canards se baignent dans mon premier.

Mon deuxième se dit d’une leçon bien apprise.

Mon troisième est une lettre grecque.

Mon quatrième est une note de musique.

Mon cinquième est une note de musique.

Mon tout est un animal mythique de la BD.



 Amicalement,

Ludo

Répondre ici:

ludovic.thuin@sfr.fr

samedi 21 juillet 2012

Trente-huitième charade, la charade industrielle

De Ludo (lui répondre à l'adresse:

ludovic.thuin@sfr.fr

Bonjour à toutes et tous,
J'espère que vos neurones se sont bien reposés après la triple charade de
Julien, moi, je vais faire simple.

Mon premier est un adjectif possessif.

Mon deuxième est sans vêtements.

Les étudiants se rendent à mon troisième.

Mon quatrième est un pronom personnel.

Mon cinquième est le symbole du Rhénium chez le chimiste.

Mon tout est une usine où l’on travaille à la main



N'oubliez pas de répondre ici : mhtml:{F78EB8FC-9B8F-4A7C-B797-EBAA5F35EAD3}mid://00000035/!x-usc:mailto:ludovic.thuin@sfr.fr

Amicalement,

Ludo

vendredi 20 juillet 2012

Trente-sixième charade, la charade de la trop grande Miséricorde

Ludo, tu ne m'en veux pas ? Mais je ne vois rien venir, alors je me lance, trop heureux de renouer avec le plaisir de parader/charader. Fixe-moi un jour ou interdis-moi de rien poser, et je me tairai à tout jamais, comme on dit dans les mariages, au cas où un témoin aurait quelque chose à redire à l'union, car il a déjà fait une OPA sur l'épouse, se l'est réservé dans un coin secret de sa tête .
 
Trois petites charades pour se remettre en jambe :
 
Première charade :
pour mon premier, je serai bref ;
mon deuxième attache, mais ce n'est pas en cuisine ; un homonyme de mon deuxième exige que les supports sur lesquels on prend connaissance des textes soient réattachés (participe passé de mon deuxième avec le préfixe précité) ;
mon troisième possède ;
le pape écrit mes quatrièmes, le pape, dont alphonse daudet parla de la mule, champagne ? vous voulez vous charger la mule, d'autant que dans le champagne,  il y en a aussi, des "mon quatrième" ?
mon tout désigne de petites discussions secrètes entre gens qui se parlent dans les oreilles devant la compagnie, comme la mariée et le témoin qui a quelque chose à redire à ce que je charade. S'il le prononce, je me tais à tout jamais.
 
Deuxième charade, en l'honneur de ceux qui entrent dans le ramadan, avec lesquels nous voulons être en communion, mais existe-t-il une unanimité du sentiment religieux qui se retrouverait dans l'adoration du même dieu unique ? 
 
Mon premier est "mis à part", d'après l'Hébreu "Qadosh" ; Dieu seul possède cette qualité, ce qui fait que les protestants refusent qu'on vénère comme tels (mon premier) des serviteurs de dieu ;
mon deuxième fait, agit, compose, poétise, puise sonn art dans les combinatoires, mais ajoute des combinaisons ; contentez-vous d'imaginer qu'il fait ou qu'il invente, même si cette invention est discutable ;
mon troisième fait la même chhose que mon deuxième, mais avec du métier ;
mon quatrième est un pronom personnel de la première personne employé comme complément ;
mon tout s'oppose à l'oeuvre qui divise ; et pourtant, ce qu'on appelle ainsi en matière religieuse, qui est une tentative d'unification des religions, est réputé par tous les religieux, allez savoir par quel paradoxe sémantique, venir du diviseur, cherchez-en l'étymologie, je vous aide : le diviseur est le diabolos ; en un sens, l'opposé de son oeuvre est le symbole ; c'est pourquoi la Foi s'exprime en un "symbole" que l'on jette sous la voûte céleste ; mais le symbolisme n'est pas ce que l'on cherche ici, c'est bien l'unification des religions.
 
Dans la foisonnante et incompréhensible galaxie des intégristes catholiques, l'abbé de Nantes (c'était son vrai nom) trouva une manifestation de mon tout dans ce qu'il appela le MASDU : Mouvement d'Animation Spirituelle de la démocratie Universelle.
 
Troisième et dernière charade :
 
Mozart s'est servi de mes premiers (en deux syllabes) dans "la symphonie des jouets" pour imiter le chant des oiseaux" ;
mon deuxième est de conscience ou de divorce ;
mon troisième est un récipient dans lequel on boit le café chez Ludo ;
mon quatrième est une pile (qui n'a pas de face), Mouss aime le définir autrement dans ses charades, cherchez un synonyme de la pile qui n'est pas électrique ;
mon cinquième est le bruit des ailes que fait l'insecte en bourdonnant aux oreilles de ceux qui ont fait des ("le tout de ma première charade") ; ou encore c'est ainsi qu'il prononce le "g" quand il zézaye" ;
et mon tout est la doctrine conçue par Origène et condamnée comme hérétique qui  disposait qu'au Jugement dernier, même le diable serait sauvé.
On va un pas plus loin que dans ma deuxième charade, pensez-vous qu'on ait raison ?
 
 
Merci de me répondre ici :
 
Je vous enverrai un classement sans compte rendu (je pense qu'on peut poser les charades de manière à pouvoir s'abstenir de comptes rendus, qui demandent un travail considérable, honneur à Mouss de l'avoir mené  quotidiennement pendant longtemps) .
 
Dans ma manière de "noter", vingt points sont disponibles par charade ; mes nouvelles bonifications iront à ceux qui auront fait une décomposition (un point), à ceux qui auront essayé de la rédiger de manière originale) ; j'enlèverai un point à ceux qui auront fait appel à la dépanneuse.