dont la réponse à trouver, je le rappelle, était :
"L'honnête homme du vingt et unième siècle doit pratiquer l'interdisciplinarité".
Le Croissant de lune m'a chicané si je devrais le faire écrire "doit" ou "devra". L'envisageant dans le siècle, il estimait que le futur s'imposait ; je lui ai répondu que, comme nous étions déjà dans le siècle, le présent-futur était plus adéquat.
Malgré ses mauvais procès, qui se plaident en grammaire, soyons beaux joueurs et laissons-lui la parole.
"Mon Torrentiel, je crois que ton ami a bien raison, une charade interminable avec beaucoup de choses autour, bref.
D'abord, tu as posé une question, qui tue. C'est quoi cette affaire du niveau qui monte ou qui descend, qu'il s'agisse du niveau scolaire, encore assez mesurable, mais du niveau culturel, pardon! Si on se trouve en situation de décadence générale et culturelle, c'est l'ordinaire après tout accomplissement d'importance. La vie est ainsi faite, il est vain de s'imaginer que les arbres montent jusqu'au ciel. Il faut que d'autres arbres voient la lumière, s'afranchissent de l'ombre de leurs voisins, c'est naturel et c'est juste. Ou bien, si c'est la fin de l'histoire, ce serait, bien obligé, la déchéance générale. L'homme juste s'élève contre la fin de l'histoire humaine, il veut qu'il y ait des relèves, que le faible devienne fort et que l'arrogant soit abaissé. Il semble que tu ne partages ce point de vue qu'à contre-coeur. Bon, le niveau scolaire général, baisse à mon avis, d'après les impressions d'enseignants que je soignes. Le niveau collectif des savoirs scientifiques s'accroît, mais le niveau individuel, pas si sûr. Le niveau moral ne permet pas d'affirmer que les défis vitaux d'importance seront relevés. Il y a décadence de toutes manières, le problème est de savoir si elle est générale, ce serait en ce cas la fin de l'histoire humaine, pour ainsi dire, la fin de l'humanité, ou s'il y a possibilité de relèves salvatrices, ce qui serait la continuation de l'histoire, avec certainement des rebondissements. Qu'il ait été dit en tout temps que le siècle est singulier, n'empêche pas que notre temps est très singulier, c'est indéniable.
Ta charade à rallonge.
Ton premier est l'eau de roche,
Ton deuxième est aussi net que le cristal,
Ton troisième est l'homme, malmené par ces temps de féminisme, crise de la masculinité,
Ton quatrième est un dû,
Ton cinquième est le vin dont tu abuses,
Ton sixième est un rajout, "et", et ceci et cela,
Ton septième est la voyelle "u",
Ton huitième est un niais,
Ton neuvième me concerne,
Ton dixième est le siècle,
Ton onzième devra,
Ton douzième n'est que "pra",
Ton treizième me fait tiquer,
Ton quatorzième est l'Un, insécable et sans associé, l'Indivisible, oui!
Ton quinzième doit se taire, prends exemple sur lui,
Ton seizième est la base 10, le chiffre zéro est le seul vrai chiffre Arabe, les autres sont ainsi nommés à tort, étant d'origine Indienne, sauf erreur. La notion du zéro, celle de l'infini, a probablement quelque chose à voir avec l'Unicité de Dieu l'Immuable, l'absolu.
Ton dix-septième est la scie musicale,
Ton dix-huitième est "na", qui nous nargue,
Ton dix-neuvième rit,
Ton vingtième est le thé, qui ne pousse pas en Angleterre. Si les peuples continuent de s'afranchir, le thé de marque Anglaise cessera d'être, il a vécu trop longtemps, comme le chocolat Suisse d'ailleurs. Ce sera un effet de relocalisation, moins d'argent pour l'Occident.
J'en ai perdu un en route, ou est-ce ton énoncé qui est défectueux? Beau chercher, je ne trouve pas de vingt-et-unième, vingt me suffisent.
Ton tout, est une phrase à rallonge,
"L'honnête homme du vingt-et-unième siècle devrapratiquer l'interdisciplinarité." Tout dépends, je veux bien mais si c'est comme un dilettante qui n'aprofondit rien, on est mal barré. Et que pratiquera l'homme qui n'est pas honnête?
Il m'en a fallu du temps avant d'en venir à bout, c'que c'est tarabiscoté!
Croissant de lune
Quelques remarques en passant avant de vous poster la réponse que j'ai faite au croissant de lune :
1. Des matheux qui ont le sensn de la métaphysiquem'ont expliqué qu'entre le zéro et l'infini, étaient contenus tous les nombres supérieurs à un.
2. Le croissant de lune n'a pas relevé qu'une des questions qui étaient contenues dans ma charade était de parier ce que je pensais, moi, de la baisse ou de la remontée du niveau culturel. Après tout, n'était-ce pas le plus important ? Je galège, car j'attache une extrême importance aux développements d'autrui. Je suis un narcissique, mais pas un égoïste. Autrement dit, je ne suis pas du genre à chanter comme guy Béart :
"Parlez-moi d'moi,
y a qu'ça qui m'intéresse,
Parlez-moi, parlez-moi d'moi."
Certes, ne vous privez pas d'en parler d'abondance. Ca m'intéresse beaucoup, mais pas exclusivement.
C'est pourquoi, pour vous montrer le peu d'intérêt que j'y attache, voici venu le temps de vous poster ma réponse au croissant de lune.
Je vous préviens, elle est relativement courte et peu inspirée :
"Bonsoir, mon croissant de lune,
Tu y es presque, Tu as simplement mis "devra" pour "doit". Mais je ne sais pas ce que tu as oublié, bien que tu en aies oublié un.
Ma question portait sur la baisse du niveau culturel.
Je te suivrais assez sur la baisse du niveau scolaire. Elle me paraît peu contestable. En fait, il se produit qu'émergent de cette baisse, dans une élévation globale du savoir scientifique, pour reprendre ton exemple, des "têtes", un peu comme dans l'école américaine, ce qui n'est pas de très bon augure. En même temps les chercheurs se doivent d'être des hommes d'exception. Mais, comme le faisait remarquer georges dilinger dans son livre "Le politiquement correct", il ne faudrait pas qu'on observe une trop grande différence entre la capacité de se servir d'un objet technique et celle de le produire. Me concernant, il n'y a aucun danger : je ne sais rien produire, ni me servir de rien. M'enverrait-t-on me faire cuire un oeuf ? A peine le saurai-je. Un jour, ayant des invités, je préparai des spaghetti bolognaise et je mis les pâtes dans l'eau avant de faire bouillir le tout. Nous avons dû manger à la pizzeria pour ne pas avaler ma bouillie. (Cette anecdote ne figurait pas dans ma réponse au croissant de lune, je vous le fais savoir de crainte qu'il vous le signale.
Le niveau moral baisse-t-il aussi ? Je crois qu'il mute. Mais je ne sais pas ce qu'il en est dans les jeuenes générations, qui me paraissent guettées par un individualisme force-né, mais je peux me tromper et me trompe certainement.
(En réalité, ce qui est très préoccupant en ce qui regarde notre relève, c'est que, quoique d'une lucidité que nous n'avions pas à son âge, elle met tout sur le même plan).
Quant au niveau culturel, je suis d'avis qu'il ne baisse pas, si l'on admet que la culture n'est pas la simple reproduction, mais la création d'un savoir. Et même dans cette création, rien ne dit que la moyenne soit en baisse, car je sors de la lecture d'un livre féminin d'une écrivain en vue, une autre de ces amies de mon frère qu'il ne m'a jamais présentées, chloé delaume, qui brille franchement par une énorme culture et agilité littéraire, à lui faire faire des alexandrins raciniens ou shakespeariens tout au long de son récit tragédien et néanmoins autofictif.
Je ne crois pas non plus que la baisse du niveau moral, scolaire et culturel des uns soit nécessaire au relèvement des autres.
La thèse de "la fin de l'histoire" me paraît d'un fixisme absurde, un dévoiement de l'eschatologie chrétienne.
Or je te vois d'ici me répondre que le développement ou la décadence d'une société est global, et qu'il ne peut pas y avoir de baisse du niveau moral sans une baisse corrélative du niveau culturel.
Ce que je crois surtout, c'est que l'Occident vit une baisse de moral (au masculin), d'appétance, de goût de vivre.
Il a trop fait l'histoire et est fatigué de ne pas la subir.
Ceci pourrait plaider dans ton sens."
Je rends au croissant de lune, qui ne renonce jamais, qu'autant je suis passé au-dessus du morceau de ma charade qu'il ne m'avait pas servi, autant il n'a été satisfait qu'il ne l'ait trouvé et voici un extrait de son message (je cite des extraits des siens et je rallonge les miens, voyez comme je suis honnête) :
"Si, j'ai trouvé mon erreur, j'ai omis le pli, parce que moi, Rodomont, je ne plie pas. Je suis passé directement de la scie musicale au stupide "na", le compte n'y fut pas."
Maintenant, le compte y est, et j'ai d'autres contes à vous faire.
dont la réponse à trouver, je le rappelle, était :
"L'honnête homme du vingt et unième siècle doit pratiquer l'interdisciplinarité".
Le Croissant de lune m'a chicané si je devrais le faire écrire "doit" ou "devra". L'envisageant dans le siècle, il estimait que le futur s'imposait ; je lui ai répondu que, comme nous étions déjà dans le siècle, le présent-futur était plus adéquat.
Malgré ses mauvais procès, qui se plaident en grammaire, soyons beaux joueurs et laissons-lui la parole.
"Mon Torrentiel, je crois que ton ami a bien raison, une charade interminable avec beaucoup de choses autour, bref.
D'abord, tu as posé une question, qui tue. C'est quoi cette affaire du niveau qui monte ou qui descend, qu'il s'agisse du niveau scolaire, encore assez mesurable, mais du niveau culturel, pardon! Si on se trouve en situation de décadence générale et culturelle, c'est l'ordinaire après tout accomplissement d'importance. La vie est ainsi faite, il est vain de s'imaginer que les arbres montent jusqu'au ciel. Il faut que d'autres arbres voient la lumière, s'afranchissent de l'ombre de leurs voisins, c'est naturel et c'est juste. Ou bien, si c'est la fin de l'histoire, ce serait, bien obligé, la déchéance générale. L'homme juste s'élève contre la fin de l'histoire humaine, il veut qu'il y ait des relèves, que le faible devienne fort et que l'arrogant soit abaissé. Il semble que tu ne partages ce point de vue qu'à contre-coeur. Bon, le niveau scolaire général, baisse à mon avis, d'après les impressions d'enseignants que je soignes. Le niveau collectif des savoirs scientifiques s'accroît, mais le niveau individuel, pas si sûr. Le niveau moral ne permet pas d'affirmer que les défis vitaux d'importance seront relevés. Il y a décadence de toutes manières, le problème est de savoir si elle est générale, ce serait en ce cas la fin de l'histoire humaine, pour ainsi dire, la fin de l'humanité, ou s'il y a possibilité de relèves salvatrices, ce qui serait la continuation de l'histoire, avec certainement des rebondissements. Qu'il ait été dit en tout temps que le siècle est singulier, n'empêche pas que notre temps est très singulier, c'est indéniable.
Ta charade à rallonge.
Ton premier est l'eau de roche,
Ton deuxième est aussi net que le cristal,
Ton troisième est l'homme, malmené par ces temps de féminisme, crise de la masculinité,
Ton quatrième est un dû,
Ton cinquième est le vin dont tu abuses,
Ton sixième est un rajout, "et", et ceci et cela,
Ton septième est la voyelle "u",
Ton huitième est un niais,
Ton neuvième me concerne,
Ton dixième est le siècle,
Ton onzième devra,
Ton douzième n'est que "pra",
Ton treizième me fait tiquer,
Ton quatorzième est l'Un, insécable et sans associé, l'Indivisible, oui!
Ton quinzième doit se taire, prends exemple sur lui,
Ton seizième est la base 10, le chiffre zéro est le seul vrai chiffre Arabe, les autres sont ainsi nommés à tort, étant d'origine Indienne, sauf erreur. La notion du zéro, celle de l'infini, a probablement quelque chose à voir avec l'Unicité de Dieu l'Immuable, l'absolu.
Ton dix-septième est la scie musicale,
Ton dix-huitième est "na", qui nous nargue,
Ton dix-neuvième rit,
Ton vingtième est le thé, qui ne pousse pas en Angleterre. Si les peuples continuent de s'afranchir, le thé de marque Anglaise cessera d'être, il a vécu trop longtemps, comme le chocolat Suisse d'ailleurs. Ce sera un effet de relocalisation, moins d'argent pour l'Occident.
J'en ai perdu un en route, ou est-ce ton énoncé qui est défectueux? Beau chercher, je ne trouve pas de vingt-et-unième, vingt me suffisent.
Ton tout, est une phrase à rallonge,
"L'honnête homme du vingt-et-unième siècle devrapratiquer l'interdisciplinarité." Tout dépends, je veux bien mais si c'est comme un dilettante qui n'aprofondit rien, on est mal barré. Et que pratiquera l'homme qui n'est pas honnête?
Il m'en a fallu du temps avant d'en venir à bout, c'que c'est tarabiscoté!
Croissant de lune
Quelques remarques en passant avant de vous poster la réponse que j'ai faite au croissant de lune :
1. Des matheux qui ont le sensn de la métaphysiquem'ont expliqué qu'entre le zéro et l'infini, étaient contenus tous les nombres supérieurs à un.
2. Le croissant de lune n'a pas relevé qu'une des questions qui étaient contenues dans ma charade était de parier ce que je pensais, moi, de la baisse ou de la remontée du niveau culturel. Après tout, n'était-ce pas le plus important ? Je galège, car j'attache une extrême importance aux développements d'autrui. Je suis un narcissique, mais pas un égoïste. Autrement dit, je ne suis pas du genre à chanter comme guy Béart :
"Parlez-moi d'moi,
y a qu'ça qui m'intéresse,
Parlez-moi, parlez-moi d'moi."
Certes, ne vous privez pas d'en parler d'abondance. Ca m'intéresse beaucoup, mais pas exclusivement.
C'est pourquoi, pour vous montrer le peu d'intérêt que j'y attache, voici venu le temps de vous poster ma réponse au croissant de lune.
Je vous préviens, elle est relativement courte et peu inspirée :
"Bonsoir, mon croissant de lune,
Tu y es presque, Tu as simplement mis "devra" pour "doit". Mais je ne sais pas ce que tu as oublié, bien que tu en aies oublié un.
Ma question portait sur la baisse du niveau culturel.
Je te suivrais assez sur la baisse du niveau scolaire. Elle me paraît peu contestable. En fait, il se produit qu'émergent de cette baisse, dans une élévation globale du savoir scientifique, pour reprendre ton exemple, des "têtes", un peu comme dans l'école américaine, ce qui n'est pas de très bon augure. En même temps les chercheurs se doivent d'être des hommes d'exception. Mais, comme le faisait remarquer georges dilinger dans son livre "Le politiquement correct", il ne faudrait pas qu'on observe une trop grande différence entre la capacité de se servir d'un objet technique et celle de le produire. Me concernant, il n'y a aucun danger : je ne sais rien produire, ni me servir de rien. M'enverrait-t-on me faire cuire un oeuf ? A peine le saurai-je. Un jour, ayant des invités, je préparai des spaghetti bolognaise et je mis les pâtes dans l'eau avant de faire bouillir le tout. Nous avons dû manger à la pizzeria pour ne pas avaler ma bouillie. (Cette anecdote ne figurait pas dans ma réponse au croissant de lune, je vous le fais savoir de crainte qu'il vous le signale.
Le niveau moral baisse-t-il aussi ? Je crois qu'il mute. Mais je ne sais pas ce qu'il en est dans les jeuenes générations, qui me paraissent guettées par un individualisme force-né, mais je peux me tromper et me trompe certainement.
(En réalité, ce qui est très préoccupant en ce qui regarde notre relève, c'est que, quoique d'une lucidité que nous n'avions pas à son âge, elle met tout sur le même plan).
Quant au niveau culturel, je suis d'avis qu'il ne baisse pas, si l'on admet que la culture n'est pas la simple reproduction, mais la création d'un savoir. Et même dans cette création, rien ne dit que la moyenne soit en baisse, car je sors de la lecture d'un livre féminin d'une écrivain en vue, une autre de ces amies de mon frère qu'il ne m'a jamais présentées, chloé delaume, qui brille franchement par une énorme culture et agilité littéraire, à lui faire faire des alexandrins raciniens ou shakespeariens tout au long de son récit tragédien et néanmoins autofictif.
Je ne crois pas non plus que la baisse du niveau moral, scolaire et culturel des uns soit nécessaire au relèvement des autres.
La thèse de "la fin de l'histoire" me paraît d'un fixisme absurde, un dévoiement de l'eschatologie chrétienne.
Or je te vois d'ici me répondre que le développement ou la décadence d'une société est global, et qu'il ne peut pas y avoir de baisse du niveau moral sans une baisse corrélative du niveau culturel.
Ce que je crois surtout, c'est que l'Occident vit une baisse de moral (au masculin), d'appétance, de goût de vivre.
Il a trop fait l'histoire et est fatigué de ne pas la subir.
Ceci pourrait plaider dans ton sens."
Je rends au croissant de lune, qui ne renonce jamais, qu'autant je suis passé au-dessus du morceau de ma charade qu'il ne m'avait pas servi, autant il n'a été satisfait qu'il ne l'ait trouvé et voici un extrait de son message (je cite des extraits des siens et je rallonge les miens, voyez comme je suis honnête) :
"Si, j'ai trouvé mon erreur, j'ai omis le pli, parce que moi, Rodomont, je ne plie pas. Je suis passé directement de la scie musicale au stupide "na", le compte n'y fut pas."
Maintenant, le compte y est, et j'ai d'autres contes à vous faire.
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