dimanche 22 juillet 2012

Nouveau jeu, adimots n° 1

Il s'agit de trouver l'anagramme de deux mots ajoutés. J'espère qu'etienne Klein va enrichir l'équipe de ceux qui composent ce jeu,  dont je ne suis pas, mais la réponse est à envoyer à mon adresse, je transmettrai au croissant de lune, dont vous allez lire la prose, car ce blog n'oublie pas qu'il veut être "le syllabaire du sens". A la métrique, ajoutons "Les anagrammes" de saussure, même si de les doubler rend moins électrique la connexion  de l'attraction sémantique.

Mon adresse:

julien.weinzaepflen@numericable.fr

Et voici l'affaire, c'est du bon et du beau:

Revenons aux choses sérieuses, quatre addimots que je vous sers. Ramadan est là, le meilleur des invités dans notre vie. Est-ce un temps d'âpre rigueur? Non pas, c'est à nous d'en faire un temps de douce patience. Ramadan ne se prête pas aux addimots, pas moyen, j'ai beau chercher, il ne veut pas se décomposer. Je fais donc un emprunt. En parler populaire, les Musulmans de France ne disent pas toujours à leurs voisins, "C'est le Ramadan", souvent ils disent,
 
"Moi, j'fais le ..."
 
Mot en six lettres, indice a en deuxième place,
 
mec + are
ou bien
mée + car
 
Celui-là était facile, convenons-en. En voici un qui peut-être clouera le bec de certains. Je le rencontrais la dernière fois dans Jean-François Parot, je crois l'avoir déjà lu dans Balzac et Zola. En 10 lettres, avec e en position 3
 
Définition, remèdes en poudre mêlés au miel.
 
recul + étaie
 
 
Il y a dix jours environ, j'ai suivi avec un vif intérêt l'interview d'une ministresse Marocaine, fille voilée, commise aux Affaires Sociales, à la Famille et à la Femme, vous voyez ce que je veux dire. La mémoire me trahit, je ne sais plus son nom, si quelqu'un pouvait nous le dire..., elle est du parti de la Justice et de l'égalité, elle a raison, je suis moi aussi pour l'égalité mais pas avec tout le monde... Le journaliste commença par la mettre en boîte, des piques de tous les côtés, comme quoi, ce n'est qu'un strapontin, la dernière roue du carosse, etc. Elle répondit avec hauteur et conviction, que nullement, au contraire, sa mission, l'action qu'elle mène avec son ministère, c'est le point central du gouvernement, sa justification même. J'aplaudis, parce que c'est vrai, au fond, quand on y pense. Tout le reste n'est qu'un écrin, le but final d'un bon gouvernement, c'est précisément la guérison des maux sociaux les plus divers, l'accroissement du bien-être de tous et toutes. Autrement dit, son ministère correspond à la finalité, au but du reste du gouvernement. J'aimais à l'entendre exposer et décomposer ses actions et les remèdes employés, envers la réalité sociale déplorable qui prévaut au pays du Couchant Extrême. J'eux l'impression touchante que cette fille-là, ne veut pas vivre d'une vie heureuse, tant qu'il y aura un si haut degret de misère. Non, décidément, elle n'accepte pas que le mal perdure, on n'a plus le droit de battre les femmes, de maltraiter aucun enfant, ni de mourir de misère sur les routes, ou de rester malade sans accès aux soins, c'est fini, notre ministresse n'en veut plus. Quand on y réfléchit, une partie au moins de ces fléaux auraient dû être jigulés depuis longtemps. Il faut croire que les corps sociaux Arabes s'étaient endurcis et habitués à la douleur. Rien qu'un exemple. Une partie de ceux qu'on nomme "les enfants des rues", si nombreux dans les grandes villes, le sont tout simplement et bêtement pour s'être perdus. Le cas typique, c'est après un spectacle ou une fête en plein air, il y a comme ça, des enfants qui se perdent ni plus ni moins, dans la ville, ne savent pas retrouver leur chemin. On laissait faire, ou bien, il n'est pas toujours si simple de les interroger, les omonymies sont du reste si fréquentes. Puis, si on les ramène dans leurs foyers, au bout de quelques temps, les risques de fugue sont grands, parce que l'homme est ainsi, il a une certaine nostalgie de la misère quand elle s'accompagne de je ne sais quelle aventure. Notre ministresse a mis sur pied un programme d'urgence, des équipes chargées de rechercher les enfants récemment perdus, en particulier à la suite des jours de marché ou de spectacles quelconques, afin qu'ils n'aient pas le temps de contracter cette étrange maladie du vagabondage de rues. Honte soit sur les anciens gouvernements indifférents à ces choses, qui n'ont pas même su mettre sur pied pareils programmes d'un si faible coût et de si grand effets bénéfiques. A un moment donné, l'interviewveur lui fait observer, qu'aux regard des grands chantiers qu'elle ouvre ou envisage d'ouvrir, le budget de son ministère est maigre et chétif, va-t-elle demander une réévaluation de ses crédits? "Bien sûr, répond-elle, une augmentation du budget de notre action. Mais je voudrais surtout que mes collaborateurs et collaboratrices se pénètrent bien de ceci, que nous autres, nous ne recherchons pas l'argent et les avantages, nous ne devons pas nous considérer comme des fonctionnaires mais bien comme des..."! Mot en huit lettres, avec un i en position 4
 
lit + matin
 
Notre ministresse ne reste pas au lit, le matin, loin de là! Elle se lève à l'aube, fait sa prière, puis elle s'absorbe dans ses dossiers, lutte contre la résistance des matériaux, sert son pays avec l'ardente obligation, avec cet esprit ... Souhaitons-lui bon courage, Dieu vient en aide à ceux qui luttent.
 
 
Dieu vient en aide à ceux qui luttent dans le contexte de la révolution de la liberté et de la ... comme se nomme du plus beau des noms, l'oeuvre du grand peuple du pays de Sham, qui n'engendre que des héros. Mot en sept lettres, déjà tombé, indice n en position 4
 
gîte + nid
 
 
Je veux les quatre réponses en même temps, dans le même message, s'il vous plaît, ici,
 
 
julien.weinzaepflen@numericable.fr

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