dimanche 30 décembre 2012
La charade de l'usure
L'homme descend du singe et Dieu descend du signe.
Parfois, je fais l'âne pour avoir du son.
On dit que satan est le singe de dieu.
Quant à la langue des signes (ou jeu des coïncidences) qui fait moins, en ce qui me concerne, que le téléphone sonne juste au moment où j'attends un coup de fil de la personne à laquelle je pense, qu'elle ne me fait découvrir le sens d'un mot après que je viens de l'entendre pour la première fois, quant à cette langue des signes qui paraît nous promettre, si nous savions la déchiffrer, de nous trouver et de faire notre vie en suivant les coïncidences semées sur le chemin comme les cailloux du petit Poucet tandis que nous nous laissons dévorer par l'ogre aux bottes de sept lieues parce que nous ne savons pas faire le premier pas qui coûte, l'absurde est qu'à force de ne pas savoir la parler, nous croyons souvent qu'elle contribue à nous faire marcher en absurdie, jusqu'à demander à "dieu, tel que nous le concevons", comme disent les alcooliques anonymes, ou à "l'instance supérieure" pourquoi elle (ou Il) nous envoie . tant de signes, si c'est pour que nous ne les comprenions pas.
Dans le langage scientifique, dans lequel nous avons accoutumé de raisonner en répudiant le Mystère, le "signe" devient un "monument". La paléontologie moderne raisonne à partir de fosciles qui ne sont pas plus de quinze mille, et en arrive à cette conclusion impie à force d'être inesthétique que l'homme descend du singe.
Hypothèse, ce n'est qu'une hypothèse, mais la plus vraisemblable dans l'état actuel de la science, nous dit-on. Alors pourquoi ce qui n'est qu'une hypothèse devrait-il nous interdire d'enseigner l'"intelligent design", qui est une forme scientifiquement compatible de créationnisme à mi-chemin entre l'hypothèse la plus vraisemblable, fondée sur seulement quinze mille monuments et vis-à-vis de laquelle il serait interdit d'opposer un quelconque révisionnisme scientifique, et l'inerrance biblique, soit la croyance que la bible ne se trompe dans aucun détail, quand elle raconte la création du monde, le déluge et tout ce qui s'ensuit. Car quant à la création du monde, les étapes que décrit l'évolutionnisme diffèrent assez peu des "sept jours de la création", ramenés, non à une succession de jours et de nuit,, mais à une succession temporelle plus large.
La réussite onirique ou phylogénétique de l'évolutionnisme a été de faire croire avec Haeckel et sa "récapitulation ontologique" que l'homme vivrait une sorte de métempsicose intrautérine et passerait successivement par tous les états qu'a pu connaître l'évolution de l'espèce.
Mais les deux signes... de l'impiété inesthétique de l'évolutionnisme sont, l'un économique et l'autre politique.
Economiquement, Spencer, l'un des continuateurs de darwin, estimait qu'il fallait s'inspirer de "la sélection naturelle" pour donner une caution scientifique à la loi du renard libre dans le poulailler libre.
Et le même Haeckel, qui nous a plongés tout à l'heure dans le rêve métaphysique d'une métempsicose vécue dans le sein maternel, a préparé le terrain à Hitler en disant qu'il était meilleur pour l'espèce que les "tarés" soient éliminés, eux qui n'auraient pas passé la probation de la "sélection naturelle". Mais n'opérons pas une réduction ad Hitlerum à tout propos. Les gitans pensaient déjà come Haeckel, comme darwin ou comme Hitler. Ces mêmes tsiganes ou gitans qu'Hitler élimina sans vergogne.
Mais "la grande illusion" à propos de l'évolutionnisme est qu'on en fait une école de pensée optimiste. Cela vient peut-être de la manière de s'exprimer d'un bergson, qui synthétisa bien l'esprit dans lequel cette hypothèse était présentée à l'humanité à travers le titre de son ouvrage: "L'évolution créatrice".
La grande impensée de l'évolution est l'usure, la corrosion, l'érosion ou la mort.
Le P. gustave Martelet, disciple de teilhard que j'ai eu la chance de connaître et qui, plus que nonagénaire, vit encore, a consacré un livre dans lequel il tente de réconcilier la perspective chrétienne et l'évolutionnisme. Le titre de son ouvrage : "Evolution et création".
Il redonne ses lettres de noblesse à l'intuition de feuerbach selon laquelle Dieu serait une projection de toutes les qualités qui nous manquent : l'immutabilité (ou infinie permanence), l'autosuffisance, l'absence de besoin, la béatitude, la non Nécessité sans la contingence.
L'homme perçoit ces "absolus", mais sans la capacité de les réaliser.
Gustave Martelet ne songe pas à remettre un instant en doute la pertinence du postulat évolutionniste. Mais l'originalité de sa thèse est d'admettre que cette hypothèse est désespérée, si l'homme ne trouve pas un moyen de dépasser objectivement la mort, inséparable de sa condition.
Le moyen qu'il trouve, lui, est d'imaginer que l'esprit n'est pas soumis à la mort, parce que ne faisant l'objet d'aucune localisation cérébrale. Il ne lui vient pas à l'idée que l'intuition des choses qui lui manquent et qu'il fait posséder à Dieu pourrait plaider assez efficacement dans le sens de "l'immortalité de l'esprit" (exprimée plus scientifiquement que "l'immortalité de l'âme" mais avec une caducité accrue, parce que l'immortalité n'est pas "la chose de l'esprit")
Tenons-nous-en pour ces charades à rappeler que l'usure est la grande oubliée de l'évolution et que la vie se caractérise, au départ, par le point incandescent, effervescent et comme immanent à la vie de la naissance et, à l'autre extrémité, par l'énigme de ce point d'arrivée que semble être la mort.
Première charade :
mon premier est la voyelle privative ;
mon deuxième est un fleuve qui fertilise la plaine la plus riche de l'Italie du Nord ;
mon troisième est le point anatomique de la jouissance féminine ;
mon tout est le climaxe.
Mon premier est une interjection qui, couplée à une interjection plus courante, hop (absente de cette charade et dont il ne diffère que d'une voyelle), est à l'origine du RAP qui se danse ;
mon deuxième est l'assiette des animaux ;
mon troisième est la conjonction de coordination qui appelle un complément,
au moment où mon tout s'arrête, comme l'inverse du climaxe.
Troisième charade :
Mon deuxième est la voyelle privative qui est aussi celle de l'avoir ;
mon deuxième est la musique populaire issue du rock and Roll ;
mon troisième n'est pas tard ;
mon quatrième est l'article défini anglais, qu'on ne fera pas zézayer ici et qu'on rendra plus ou moins muet, pour les besoins terminaux de notre charade.
On parle beaucoup de la mémoire cellulaire, mais rarement de mon tout, qui en est l'antonyme : la mort cellulaire, pour autant que la mort soit le contraire de la mémoire.
Usez vos méninges et souvenez-vous que vous êtes poussière ici :
julien.weinzaepflen@numericable.fr
Une charade d'avant réveillon
D'alex, le félin:
hello les amis,
pas eu trop de temps ces dernières semaines pour vous concocter quelque
chose de raffiné, mais en cette avant dernière soirée de 2012, je me dois de
vous occuper copieusement les méninges!
alors, alons-y:
mon tout:
inégalité; manque d'harmonie
1 est représenté par un "X" chez nos amis de l'autre côté des Alpes
ou par les deux chiffres binaires de base
2 on en fera des milliers sur les pistes lors de ce réveillon
3 on l'aime soufflé mais pas gonflé
on utilise aussi sa paille et sa poudre
4 une unité de poids (le symbole)
voilà,
de quoi occuper votre belle soirée d'avant réveillon
qui sera le premier ou.... la première??
vendredi 28 décembre 2012
La charade qui en sait trop long pour ne pas être tordue
De Ludo :
Voici deux petites charades qui ne devrait pas vous poser trop de problèmes.
Charade une
Babette et Vale viennent de prendre un de plus de mon premier.
Avec des mon deuxième, on mettrait Paris en bouteille.
Mon troisième est fermé.
Mon quatrième est un vent sortant du tunnel du sent-fort.
Mon cinquième à sa clairette.
Mon tout est un ouvrage où l'on traite toutes la connaissance humaine.
Charade deux
Mon premier est un amas, une pile.
Mon deuxième est un rongeur;
Mon troisième est à côté d'un numéro double dans une rue.
Mon quatrième est le pays de Dieppe, Fécamp et Etretat.
Mon cinquième se prend à quatre heure chez les anglais.
Mon tout est compliqué à l'extrême.
J'attends vos réponses ici :
ludovic.thuin@sfr.fr
Amicalement,
Luddo
dimanche 23 décembre 2012
Des charades pour bien fêter Noël!
Le dernier classement, ainsi que celui de "la charade de la poussière" vous seront envoyés dans la semaine.
En attendant, je profite de la Noële qui s'annonce pour vous envoyer deux petites charades, auxquelles je n'ajouterai pas mes développements habituels, panne d'inspiration, angoisse de la page blanche, ou sentiment de culpabilité devant le devoir non accompli !
Il y a trois formes d'amour : Eros, Philia, et celle qui devraient inspirer nos agapes de demain soir, si nous avons la chance d'en vivre :
mon deuxième devrait être une fille si la fonction privative de mon premier (une voyelle) l'émasculait comme un chapon ;
mon troisième est un vent de non guerreainsi qu'une consonne sise après la voyelle pleine de rondeur (ne vous arrondissez pas à Noël, promis ?) ;
et mon tout est un amour de charité qui faisait qu'une place était laissée vide à Noël, bien que le couvert y fût mis, au cas où un convive aurait voulu y échouer.
Pour ce banquet de la Nativité, je vous souhaite plein de :
on est toujours le (mon premier) de quelqu'un ;
tant qu'il y a de mon deuxième, il y a de l'espoir ;
(bis repetita placent), et je souhaite que mon deuxième, qu'il faut bisser, plaise, car je ne voudrais pas qu'à cette Noële, il y ait à nouveau une recrudescence de suicides, j'ai même fait prier pour cela !
je ne vous souhaite pas de passer Noël mon quatrième (en trois syllabes), couchés parce que malades, de la veille ou du lendemain.
Et mon tout est un esprit de camaraderie qui doit régner dans les banquets et que la bonne chère et le bon vin peuvent entretenir.
Prions un peu, en prenant notre souffle pour accoucher de l'enfant qui va naître :
Mon premier est la première syllabe de l'amour d'amitié ;
mon deuxième est l'auteur du "traité sur le gouvernement civil" à qui rousseau a pris sans le citer sa postulation de "l'état de nature" ;
mon troisième est la seule lettre qui suffit à conjuguer un des deux auxiliaires ;
mon quatrième est votre couche où je ne vous souhaitais pas de passer Noël ;
et mon tout est "la prière du coeur".
fêtez Noël de bon coeur et, comme le chantait Yves duteil :
"au Nom du Père et pour Noël, que la trêve soit éternelle !"
Pacifiez-vous à l''océan torrentiel :
julien.weinzaepflen@numericable.fr
samedi 22 décembre 2012
La charade des trois louvetaux
"trois anges sont venus ce soir" inspirer à Ludo de nous écrire:
"Bonjour à toutes et tous,
Trois petites charades où le tout sera toujours le même : "Petits de grands mammifères".
Charade une
Mon premier n'est pas haut
Mon deuxième est produit par les mères de mon tout.
Mon troisième est une cuvette lacustre du Soudan.
Charade deux
Mon premier sert à interpeller.
Mon deuxième n'est pas beau.
Mon troisième est le petit de la biche.
Mon quatrième peut-être d'impôts, d'intérêts ou de change.
Charade trois
Mon premier est la dixième lettre de l'alphabet.
Mon deuxième est un rongeur.
Mon troisième sert à couper les blés.
Allez-y, c'est plutôt facile, non ?
Et n'oubliez pas, la visite du zoo est par ici :
ludovic.thuin@sfr.fr
Amicalement,
Ludo
dimanche 9 décembre 2012
La charade du grattage
ce matin, je me gratte la tête. C'est mon jour de charade et... je ne suis pas inspiré. Ce n'est pas que les sujets de préoccupation dont je voudrais émailler nos discussions sensées soient taris, mais près d'une semaine à devoir faire des animations musicales dont je ne suis pas à l'origine du programme m'ont plus ou moins vidé la tête, il n'en faut pas beaucoup.
Alors j'ouvre le fichier qui me sert d'antisèche pour les jours de panne, je me crois délivré et n'en suis que plus dépité. Le mot que je veux mettre en lumière (j'ai dit "mettre en lumière" et non pas en exergue), quoique je le trouve sur Internet, quoique je me souvienne parfaitement de l'avoir entendu expliqué par Pierre Rosanvallon, impossible de le retrouver au moyen des dictionnaires habituellement disponibles sur la page d'accueil de google, dont le TLF (trésor de la Langue française ou "dictionnaire du CNRS"), dont la saisie de la désignation (comme on dit sur les bons de commande) ne m'ouvre plus la possibilité d'une libre consultation en ligne.
Voici tout d'abord le mot en question. Comme il sera complété de deux autres charades, prière de ne pas trop vite vous tenir pour quittes de résolution en considérant que le baratin qui suit est superfétatoire.
Mon premier est l'exclamation des "poètes" qui ont trouvé par elle le moyen de rendre la contemplation lyrique et théâtrale ; cette exclamation peut être quelquefois remplacée par une lettre à l'accent circonflex. qui me dira la différence entre les deux?
Mon deuxième est ce qu'on gagne à la tombola (hier, une amie (véridique) a gagné un rouleau de p...) ;
les associations tiphlophiles ou caritatives offraient souvent des gants de toilette à leurs affidés, les pauvres et les aveugles ("ayez pitié d'un pauvre aveugle", disais-je sur les manèges pour qu'on me lance le pompon et le pompon, c'est qu'on me le lançait), craignant que ces derniers aient une hygiène de vie peu nettoyée et que leur corps ne soit plein de ma troisième ;
ma quatrième est la demoiselle du pavement ou la voyelle du sourire ;
mon tout est le régime politique où la désignation des hommes en charge du gouvernement ou de la fonction judiciaire se fait par tirage au sort.
En cherchant ce mot, j'ai vu qu'était mieux référencé un autre régime, qui m'a donné à comprendre que le "populisme" était une vieille insulte et qu'il n'y avait donc pas opposition, pour peu qu'on ait une certaine connaissance des pseudo-dégénérescences des régimes politiques en pire (toujours, cette vieille crainte du pire, qui nous fait abdiquer notre souveraineté pour un empire...), entre l'accusation de populisme et le régime politique sous lequel nous sommes censés vivre... indirectement.
Mon premier est un "hic" qui boirait de l'"o" ;
mon deuxième est un philosophe empiriste et contractuualiste qui a écrit un "traité sur le gouvernement civil" qui a beaucoup influencé rousseau, qui l'a souvent critiqué sans jamais le citer au point d'avouer que c'est lui qui lui a soufflé l'idée d'"état de nature" (je trouve de plus en plus manichéenne et stérile la controverse qui s'élève pour savoir si l'homme est "naturellement bon" ou "naturellement mauvais" ;
mon troisième est l'ancienne désignation de l'ethnie, un mot fort malsonnant dont la suffixation en "isme" a donné l'un de nos seuls délits d'opinion, et la véritable origine de la "discrimination" au sens contemporain alors que discriminer, avant cette contamination du suffixe, c'était exercer l'art de différencier par lequel la raison distingue et se distingue ;
on met des points sur mes quatrièmes ;
mon tout est le gouvernement par la foule". Que dis-je, la foule ? D'autres traduisent la rue, "la populace"...
Essai à écrire : qu'est-ce qui distingue un peuple d'une foule ? Pourquoi le premieir est réputé seul digne de détenir la souveraineté tandis que la versatilité de la seconde rendrait son exercice incompatible avec sa juridiction ?
Quant au tout de ma première charade (ou à mon premier tout), beaucoup sont tellement exaspéré de notre "logique des appareils" ou "gouvernement des partis", qu'ils préféreraient lui voir substituer le "gouvernement par le tirage au sort", qu'ils jugent en outre plus égalitaire que ce système où :
mon premier est le Molière latin auquel il faudrait enlever son "au" pour le prononcer "ou" ;
mon deuxième est une couleur jaune rouge mêlée de brun ;
mon troisième est une excellence ;
je ne sais pas pourquoi (c'est une invitation à me renseigner) ma quatrième désigne, des mails au book, tout ce qui emprunte le canal du web ;
mon tout est en quelque sorte le synonyme de l'oligarchie, le gouvernement de l'"aristocratie", non de la naissance ni du mérite, mais de l'argent, on dirait aujourd'hui de "la finance" ou du "capital". C'est le gouvernement des héritiers ou des parvenus.
Ouf ! J'en ai fini. Venez et soulagez-vous ici :
julien.weinzaepflen@numericable.fr
La charade du juron bien né
Du félin:
Mes chères et mes chers co-listiers,
bonjour!
je vous diffuse tous en choeur
le remue qui me tient à coeur!!
en espérant que celui-ci ne vous.... écoeure!!
si vous rencontrez des difficultés, je peux toutefois vous accorder
quelques... faveur!
alors, voilà le travail:
mon tout: juron agréable et rétro
1 ce n'est pas la tienne
2 on verra bientôt celui de Noël
3 en été, j'aime beaucoup traverser celui de la rivière
4 il peut être pour la poule, pour la chambre ou pour... les roses
5 il peut le faire dans la soie, au nez, des flammes ou du feu
voilà l'enigme posée
pendant que vous vous tracassez
moi, je vais me reposer
dans mon lit délicatement drappé
hi hi hi
beaucoup de subtilité encore dans ce remue, comme le félin aime bien
on verra bien, à la fin, qui est le plus malin!!
hi hi hi
le Var vous salue!
Faites passer vos réponses ici:
julien.weinzaepflen@numericable.fr
vendredi 7 décembre 2012
La charade antiraciste
De Ludo:
Bonjour à toutes et tous,
Voyons ce que je vais vous trouvez aujourd'hui, j'ai plutôt le cerveau
embrumé, comme le temps !
Essayons de vous en faire deux petites.
Charade une
Mon premier est la valeur de la carte se trouvant avant le valet.
Mon deuxième peut être d'horreur, de peur, de joie ou de surprise.
Mon troisième est une note de musique.
Mon quatrième est le symbole du sodium chez le chimiste.
Mon cinquième est un chef-lieu de canton des deux-sèvres.
Mon tout est le genre de mesures qui font que certains se sentent mis à
l'écart ou stigmatisé.
Charade deux
Mon premier sert à avancer.
Mon deuxième peut-être des bois, des champs, araignée, à crête, de
bibliothèque, de l'opéra, d'hôtel et bien sur, d'égouts.
Mon troisième n'est pas laid.
Mon quatrième se gagne à la tombola.
Mon cinquième est un poisson rouge.
J'espère que vous avez trouvé car mon tout n'est pas simple à exprimer.
Mon tout est en géométrie, une révolution engendrée par la rotation d'une
courbe autour de son axe.
Envoyez ce qui reste de vos méninges ici :
ludovic.thuin@sfr.fr
Amicalement,
Ludo
mercredi 5 décembre 2012
Compte rendue de la charade à l'épochè
(ou de la charade en pochade):
Je vous surprends en pleine inactivité, épochè de sommeil, où heureusement, vous n'êtes pas responsables de vos rêves...
Je ne peux pas dire que la définition de Dic sur la mystagogie me comble, mais je vous la donne par paresse faute de mieux :
mystagogie
n. f.
Didac. Initiation aux mystères.
- De mystagogue.
Où nous alons regarder :
mystagogue
n. m.
ANTIQ GR Prêtre qui initiait aux
mystères sacrés.
- Lat. mystagogus, gr. mustagôgos, de
mustês, «initié», et agein, «conduire».
Private jalk : Guy saintenoy appelait notre ami Mouss le "must" (à cause des quatre premières lettres de son adresse électronique) : nous savons maintenant que c'est un initié - et il nous l'a prouvé bien des fois-. Il se rend souvent dans la région d'Agen, ce qui ne veut pas dire qu'il soit toujours à jeun, ni moi non plus d'ailleurs, mais ne pas être à jeun, n'est-ce pas signe de bonne santé ? Ne vaut-il pas mieux mourir riche et en bonne santé que pauvre et malade ? Ayons pitié des à jeun faméliques !
Pour ce qui est de la "mystagogie", elle n'est pas ce que j'aurais voulu : une "théologie des mystères". comme le précisent d'autres dictionnaires en ligne, elle est l'étape du catéchuménat qui consiste en l'enseignement des Mystères. Point de discursivité qui accompagne les Mystères, il n'y a que moi pour désirer cela ! Tant pis ! Le Mystère ne sécrète pas de théologie, il communique au goutte à goutte son secret depuis le goulot de l'entonnoir qui le transvase et le transmet sans le filtrer, avec une humble fidélité, au fidèle qui le reçoit.
Ce n'est pas parce que Kundera a répété que "les organes génitaux de la femme sont intérieurs et tout de réceptivité" qu'il faut aller répétant que la jouissance de ces dames est constante, non d'intérioriser notre organe que rodomont appelle un sabre, mais d'être des réceptacles de l'amour.
La femme, comme le mystère, latéralise.
La latéralité ne laisse pas beaucoup de marge, de place au discours, un peu comme la joie, "les gens heureux n'ont pas d'histoire".
Assez sur le mystère ! Epanchons-nous sur l'épochè, cette suspension de jugement transitoire dont nos intellectuels, pour se rendre artistes, veulent faire un paradis artificiel de flottement perpétuel !
En cherchant à quel dictionnaire je pourrais recourir pour vous en donner une définition, je tombe sur ce site :
Cours d'esthetique: Sublime indéfinition (méfiez-vous, je serais bien capable d'avoir un peu trafiqué la référence).
Mais j'y prélève ceci pour vous :
"Sublime et épochè
Entre pensée et non pensée, il y a, quelque part, le doute. Epochè - du grec épikhein, suspendre - renvoie depuis les sceptiques grecs à la notion de suspension du jugement. L’épochè, au sens cartésien du terme, est définie de manière plus radicale, puisqu’elle consiste véritablement en une négation universelle, laquelle aboutit au cogito ergo sum. C’est ce mouvement qui nous intéresse, cette négation fondatrice du sujet, avec laquelle le sublime, notamment tel que l’entend Kant, entretient des liens privilégiés. Dans le sublime dynamique kantien, l’être ne nie pas le monde, mais se voit lui-même nié dans son existence physique, et fondé dans son existence morale. Ainsi observe-t-on à l’œuvre dans les deux notions le même mouvement de négation et de fondation du sujet.
L’épochè tolère d’autres définitions, devant moins à Descartes qu’aux sceptiques. La définition phénoménologique du terme qu’en donne par exemple Husserl, met moins l’accent sur la négation du monde, que sur sa mise entre parenthèses. L’épochè phénoménologique laisse le monde tel qu’il se donne, en suspendant néanmoins les discours s’y rapportant. Il ne le conteste ni ne l’atteste, laissant à l’expérience le soin de le découvrir réellement. L’expérience se voit légitimée, placée – comme dans le sublime – au cœur d’un processus de découverte d’un lien entre soi et le monde."
Ce cours de philosophie est plein de confusion. L'épochè est d'origine sceptique. Puisqu'on ne sait pas, on suspend son jugement. On suspend son jugement pour en tirer le bienfait hédoniste d'une évanescence des possibles dans un onirisme pacifiant. "Suspension" hallucinatoire du jugement, dans un sommeil des facultés qui peut tout aussi bien imiter celui dans lequel la terre recueille les germes d'une affirmation). Mais l'épochè sceptique n'est pas le doute cartésien. Pour descartes, le doute n'était que provisoire. En tout cas, il demeure une étape légitime et bénéficiaire à la raison. Mais il connaît deux dérives : la plus grave est de ne pas désespérer de trouver la vérité pour se contenter d'une ignorance infatuée. La plus banale (mais le mal est banal et banalisé) est de dégénérer en suspicion. La suspicion, le soupçon, "ce soupçon d'imprévu" (Gabrielle cluzel) dans cette "ère du soupçon", ce soupçon dont je prétends qu'il est à l'origine de toute littérature jusqu'à sa rétractation dans le "nouveau roman" et l'acception qui est celle où Nathalie sarraute le met en oeuvre, où il ne s'agit plus que de ce qu'il représente en cuisine, une épice, un zeste, le soupçon est ce qui rend l'autre suspect, par l'action accusatrice du diable, qui ne cesse de dresser des réquisitoires et dont l'un des attributs est d'être l'"accusateur". En christianisme, le diable, accusateur et diviseur, qui nous rend suspicieux à l'égard du projet de divinisation de l'homme qu'avait pour nous le Créateur, et qui lui supplée un projet de divinisation par l'intelligence et la connaissance, mais qui nous rend encore plus concrètement et directement suspicieux à l'égard de ceux qui nous entourent, qui ne peuvent rien posséder que nous n'en soyons jaloux, nous fait entrer dans l'engrenage égalitariste et judiciaro-idéaliste de la "rivalité" et de l'"envie" sans satiété ni fin, jusqu'à nous rendre "hommicides", comme il est, lui, le diable, "hommicide" depuis le commencement.
Le doute doit-il bénéficier à l'accusé ? Ludo ne le pense pas. Enfin, je caricature. Je le cite :
"Bonjour, Julien,
Avant de décomposer tes deux charades, je voudrais réagir sur quelque chose
que tu dis et je m'aperçois que ça marche de plus en plus comme ça.
Tu dis qu'on recherche toujours les responsables ou les coupables. Quelque
soit le crime, on s'occupe toujours des coupables, savoir s'ils sont
responsables et je ne sais quoi d'autres, moi, je te pose une question, on
n'oublie pas quelqu'un là dedans ? Et les victimes, elles comptent pour du
beurre ? Je sais que ce n'était pas le sens de ton message mais ça me fait
toujours bondir quand on parle de chercher des responsabilités ou non à des
coupables, ils le sont ou ils ne le sont pas mais il faut arrêter de leur
trouver des excuses au détriment des victimes !"
Quant à Rodomont, il me prie de vous signaler que les "miss france" ne le font pas bander.
Mais vous avez compétité et, en bons homo erectus (phalique ou "en défaut de pennis", comme babeth, qui est femme et dont freud craint qu'elle n'ait la nostalgie de ne pas posséder le membre sur lequel Montaigne ironisait qu'on ne pouvait exercer aucun contrôle (mais Babeth n'est pas anorexique, elle n'a pas la maladie du contrôle, elle chante avec plaisir sur la voix de Brassens :
"La bandaison, papa, ça n'se commande pas",
à la barbe de rodomont qui se vante d'être un "homo erectus" et qui ne veut pas avoir un membre, mais un sabre comme je veux avoir un goupillon, le goupillon n'est pas envieux du sabre :
"branlette, Branlette n'peut pas être père,
branlette, branlette, peut être saint-père").
"ON s'en branle" (comme disait Font et val, du temps où ce dernier était anarchiste et pas encore directeur de "Charlie" ou de "france inter"). "On s'en branle (come on chante sur "radio libertaire" chaque lundi soir)", "on s'en branle" le classement, bordel !"
voilà, voilà !
Toute cette "mystagogie" pour tomber si bas !
1Ludo : 42 pts ;
2 Babeth : 41 pts ;
3 Abdel : 38 pts ;
4 Jean-Nicolas 37 pts.
Cette charade mystérieuse finit au-dessous de la ceinture !
Peut-être parce que le mystico-gélatineux est menacé de la rotation onaniste qui croit faire le tour du monde autour de soi en perdant sa semence.
Ah, comme je me répands!
Bon, ta vie, Moussaillon-Goupillon, "on s'en branle!"
Va conter fleurette aux pois cassés et n'oublie pas de demander à la luzerne si les lapins sont encore chauds, nous irons les chasser tout à l'heure !
Ne tirez pas en l'air, "je suis derrière", "soldats, ne tirez pas, ma femme est en danger !"
"Cécile, à moi, ils veulent tuer Jojo lapin "
dimanche 2 décembre 2012
La charade de la neutralité
"La neutralité bienveillante." Longtemps je me suis moqué de cette disposition d'esprit qui doit être celle du psychanalyste à l'égard de son patient. En bonne llogique, cette disposition devrait conduire le "soignant", l'"écoutant", le thérapeute, à ne pas non plus prendre position vis-à-vis du discours de celui qui vient le consulter et à ne pas lui donner raison dans ses allégations de souffrance imputables, selon lui, à tel de ses ascendants ou moins souvent ses amoures qui, en l'offensant, en est responsable. "Responsable, mais pas coupable", tu parles ! L'homme cherche toujours des responsables et des coupables. Pourtant, il y a une différence de taille entre le responsable et le coupable : le responsable doit répondre de l'action commise sous sa juridiction et vigilance ; mais l'action fautive ou criminelle peut très bien avoir été commise par l'un de ses employés, sans que le responsable (étymologiquement qui doit "répondre de") en ait jamais été informé. A chaque accident qui survient, on cherche un responsable. Quelqu'un a glissé par temps de neige ? Ce n'est pas la faute du mauvais temps, mai la faute du maire qui n'a pas déneigé, ou qui a construit des trottoirs sur lesquels la toison neigeuse aime tomber à foison encore plus blanche que dans les forêts vierges. Les blanches mains sont immaculées, Le coupable, ce maculé, responsable de tout le sang versé, quand le christ, affirme Pascal, murmure à notre coeur :
"J'ai versé telle goutte de sang pour toi."
Le chrétien est-il un irresponsable ? "responsable, mais pas coupable." En principe, il refuse de tenir une comptabilité macabre puisqu'"un Homme est Mort une fois pour toutes". Cela peut faire qu'on le croie indifférent, mais son indifférence est un refus de l'implacable logique de vengeance, qui fait que l'on n'en finira jamais.
Le chrétien est-il donc un terrain neutre ? Y a-t-il seulement des pays neutres ? qu'est-ce que la neutralité en matière politique ? La neutralité, ne serait-ce pas laisser chacun régler ses affaires en ne s'interposant qu'en cas de disproportion majeure des forces ou de lynchage, comme il m'est arrivé, en pleine nuit, avec Nathalie, d'avoir à téléphoner à la police parce que nous entendions, sous nos fenêtres, un gars se faire lyncher par cinq ou six de ses anciens camarades, à qui il avait dû faire une crasse.
La "neutralité bienveillante", cela consiste à laisser chacun s'exprimer, en tenant ce qu'il dit pour vrai a priori et en perdant ses oeillaires, du fait qu'on a été éclairé sur une situation de différents points de vue. C'est une forme de "bienveillance" vis-à-vis de la personne d'autrui, qui s'étend jusqu'à son propos. Mais c'est aussi une "neutralité", par laquelle on s'interdit de faire ce qu'un chrétien a tendance à prendre pour la manière la plus christique de réagir : de l'autre, "prendre la douleur", comme le chante si ingénieusement la très virtuose et pétillante Camille. Le chrétien n'est ni le "parent sauveur" de l'analyse transactionnelle, ni le saint-bernard dom quichotesque qui ne vient jamais à point nommé, se dépense beaucoup et ne règle rien, un chrétien n'est pas le christ. Ce qu'il écoute avec une neutralité bienveillante, le chrétien le dépose aux pieds du christ.
Mais il ne s'agit pas de confondre neutralité et neutralisme. Le neutralisme, c'est l'exemption diplomatique de position. Mais cela peut aller encore beaucoup plus loin, dégénérer en une espèce de culte de la neutralité. Dans son "Cours sur le neutre" que j'ai commencé de lire, Roland barthes supplie qu'on le laisse ne pas avoir une opinion. Il plaide ppour la "suspension du jugement", mais il va plus loin (trop loin) : il déclare que :
"Je ne sais pas" est une position dogmatique. Le neutralisme est un relativisme sublimé. Il y a sans doute un relativisme nécessaire. Il y a sans doute même, au plan métaphysique, une vérité du relativisme en tant que le relativisme est ce qui met en relation. La fameuse citation que l'on prête à einstein:
"Tout est relatif et cela seulest absolu"
n'est pas dénuée de vérité, en ce sens que tout est en relation. Tout est en relation, mais tout ne peut pas être vrai, au point d'abolir la vérité. La suspension du jugement n'abolit pas la seule polarité vraiment rationnelle : la polarité entre le "oui" et le "non". Elle ne rend pas obsolète le commandement évangélique :
"Que votre oui soit oui, que votre non soit non, car tout le reste vient du diable." Roland Dubillard ne s'y était pas trompé, qui avait intitulé une de ses pièces : "Diablogues." Le dialogue, c'est toujours une "lutte avec l'ange". A la fin du combat qui l'a rendu boîteux au passage du gué du Yaboq (Félin, fais-tu le gué ?), Jacob aura été déclaré "fort contre Dieu" parce qu'il Lui aura présenté des arguments forts et ne Lui aura pas opposé une résistance de pleutre. Mieux, Jacob l'aura emporté contre dieu. Dieu aura été vaincu, non sans que Jacob en perde son besoin d'être béni :
"Je ne te laisserai pas que tu ne m'aies béni."
La bienveillance, c'est cette aptitude à bénir. Le neutralisme, c'est l'idée que la finalité du jugement, c'est le doute, l'exemption d'un prononciamento, l'évitement du choix, le flottement comme commencement de la mystique, comme commencement, mais aussi comme "état vaseux". ce n'est pas pour rien que Roland Barthes prend pour exemple, dans ce qui relève plus d'un "éloge du neutre" que d'un "cours sur le neutre", l'état flottant des "hashishins", bien que ce soit de "la secte des fumeurs de chanvre" que soit venu le qualificatif d'"assassin". Ne pas prendre position pour l'autre,c'est, quand on a pesé le pour et le contre, l'assassiner beaucoup plus efficacement qu'en voulant lui éviter la mort. Moi qui n'aime pas l'intransigeance, je sais bien qu'il faut transiger. Le neutralisme substitue l'adogmatisme de la complexité à la dogmatique des Mystères.
Première charade :
mon premier est une reine de beauté ;
mon deuxième est un amas ou une pile ;
mon troisième sont les grandes Ondes ;
mon quatrième est la lettre initiale de mon prénom ;
et mon tout est la théologie des Mystères.
Deuxième charade :
Mon premier est le préfixe de l'"hors de" ;
les nourrissons mangent souvent de petits mon deuxième : Blédina, blédina ;
mon troisième est le lieu destiné à la vinification ou à la conservation des vins et des eaux de vie ;
et mon tout est la "suspension du jugement", en grec.
Ne vous déjugez pas en répondant ici :
julien.weinzaepflen@numericable.fr
La charade ablative
D'alex, notre ami le Félin:
"bonjour,
il fait froid sur la France, il est temps de réchauffer vos méninges!!
mon tout:
ablation chirurgicale
1 interpellation
2 très utile à l'assemblage de deux pièces de bois ou de métal
3 compressa
4 dernière phase d'une exportation
bon apéro et bon appéti"t
Répondre aux bons soins de:
julien.weinzaepflen@numericable.fr
vendredi 30 novembre 2012
La charade du téléton
De Ludo:
"Bonjour à toutes et tous,
Comme me l'a rappelé Julien, je suis de charade aujourd'hui. Comme je me
sens un peu débordé en ce moment, je pense passer la main pour ce jeu qui
demande quand même un peu plus de temps que pour les addimots. En attendant
que je prenne ma décision, voici ma contribution !
Ne cherchez pas, il y en aura qu'une !
Mon premier est la 12ème lettre de l'alphabet grec.
Mon deuxième est ce pays dont Dieppe, Fécamp et Etretat font parties.
Respirer, manger, se divertir, travailler font partis des choses de mon
troisième.
Mon quatrième peut-être égoïne, circulaire, à métaux et musicale.
Mon cinquième est une note de musique.
Mon sixième est le symbole du sélénium, fallait bien que je vous en place un
lol.
Mon tout est cette maladie dont le téléthon parle en ce moment, facile non ?
N'hésitez pas à répondre ici :
ludovic.thuin@sfr.fr
Amicalement,
Ludo"
Adressons tous une supplique à Ludo pour qu'il reste dans la caravane des charadiers, surtout que seule, une de ses charades a été distinguée sur ce blog, au point d'avoir été proposée à un concours.
Lu
mardi 27 novembre 2012
Le classement de la résipiscence
(et non de la résilience).
Nous devons le signalement de l'omission de ce compte rendu et de ce classement à la vigilance de Babeth.
Vous en souvenez-vous ? Je vous exposais ma "théorie du dialogue", qui consiste à laisser l'autre s'énoncer et à le suivre jusqu'au point où l'on peut, mais sans prétendre le faire venir à (et voici l'énoncé de la charade) :
le faire venir à
mon premier qui est une narration ;
mon deuxième qui est un nombre vacher, mais pas d'or ;
et mon troisième qui était ce que devaient acquitter les contribuables qui prétendaient prendre part au vote, contributions dont tirent aujourd'hui parti, pour universaliser le suffrage, les partisans du vote des étrangers ;
mon tout étant l'état d'abjuration auquel il ne faut pas aspirer, m'est avis, à retourner celui avec lequel on veut subir ensemble la transformation par le dialogue, jusqu'à un certain point.
Avant d'appeler notre dictionnaire à la rescousse pour en savoir plus sur l'étymologie et la signification du mot résipiscence, j'ajouterai quelques mots à propos du dialogue (Méfiez-vous, mon deuxième point sera une charade, il y aura même deux charades au cours de ce compte rendu-classement, donc soyez attentifs, ne baissez pas la garde, même si vous bâillez d'ennui) !
1. Ne croyez pas le "postulat de balanche" qu'"On ne discute bien que si on est d'accord". Ceci n'est valable que pour une "discussion d'opinion", où les forts en gueule veulent se gaver d'arguments, parce qu'ils ne sont pas certains de disposer de tout l'attirail. Charles Maurras, dont je ne me fais pas honte d'avoir lu un ou deux ouvrages majeurs, qualifiat de "vice de la discussion" l'usage de la démocratie. C'est qu'il n'y connaissait rien. Discutailler n'est pas discuter. Discutailler pourrait relever du café du commerce : on échange des opinions auxquelles on ne tient pas. La discussion entre gens qui sont d'accord, distincte du débat et encore plus de la polémique, qui n'est pas stérile que si les jouteurs ne se ferment pas à la possibilité de changer d'avis, la discussion est le fait de personnes qui ont besoin de se conforter dans leurs arguments, donc de s'assurer dans leur pensée. Il se peut que la polémique se place en fait entre la discussion et le dialogue. Pour ma part, je prétends dialoguer, mais je suis encore plus discuteur que polémiste, et pourtant mon attitude d'esprit est celle que je voudrais voir épouser aux polémistes : je ne donne presque jamais raison à mon contradicteur. Le croissant de lune, mon contradicteur principal depuis près de deux ans, a trouvé que mon pseudonyme cybernétique, le torrentiel, avait pour anagramme la (plus ou moins) "locution verbale" : "Nier le tort". C'est bien vu, comme à chaque fois que l'inconscient sémantique, qui est la fine fleur de la linguistique (saussuure voulait écrire un livre sur "Les anagrammes"), donne la clef des non-dits, ouvre le langage au silence éloquent des mots. Oui, je nie avoir tort ; mais en réalité, c'est pour pousser mon contradicteur dans ses retranchements les plus insoupçonnés des gardes champêtres ; et, s'il résiste à ma logique, à ma carapace, à mon refus de lui céder en rien, alors, que je l'avoue ou non, je saurai qu'il a vaincu. Plus tard viendra mon aveu. Le croissant de lune rêve de me jeter ainsi à terre, mais lointain est le jour où son rêve deviendra réalité. Le dialogue est le sommet de l'échelle qui part de la discutaillerie, monte à la discussion, puis à la polémique ou dispute et arrive à ce dernier étage. Avec qui dialogue-t-on ? Je prétends... Qu'on n'a la prétention de dialoguer qu'avec son ennemi. Mais dans quel but ? Dans trois buts principaux:
a) D'abord pour lui permettre de s'énoncer, ce qui est un acte de fraternité combattante : on presse l'autre pour qu'il s'exprime, parce qu'il a besoin de se délivrer en se livrant ;
b) ensuite pour le connaître ;
c) et enfin, pour l'aimer. Je ne prétends pas, selon l'adage, que "la connaissance soit l'amour". Non, c'est plutôt l'inconnaissance qui est l'amour, et pourtant "on n'aime que ce que l'on connaît".
2. Le dialogue ainsi conçu est susceptible de tomber dans deux pièges :
a) Le premier est l'interdiction que l'on se donnerait a priori d'amner l'autre moins à soi qu'à cette idée, à cet élan, à cette foi qui nous fait vivre et qu'on croit être la meilleure pour lui, la meilleure pour nous, la meilleure pour le monde entier. En un mot, il ne faut pas s'interdire de pratiquer charade...
Mon premier veut dire qu'on est pour ;
il y a des grèves de mon deuxième ; et, quand on n'en fait pas la grève, faire de mon deuxième est, soit le fait d'un faillot, soit le fait d'un consciencieux ou d'un perfectionniste ; celui qui est un spécialiste de mon deuxième a, son premier qui est un poisson et son deuxième aussi, mais l'homonyme du poisson de son deuxième est ce patriarche dont la femme se changea en statue de sel ; il y avait Simon de sirène et simon le tout de cette sous-charade, qui est celui qui fait presque par profession mon deuxième de la charade principale de ce 2. a) ;
mon troisième est le titre américain d'un film touchant sur un extraterrestre qui voulait "téléphoner" à "sa maison" pour y rentrer ;
et mon quatrième, qui n'est pas une syllabe, est le cigle de l'ancien système Monétaire Européen ;
mon tout est ce qu'il ne faut pas s'interdire dans le dialogue sous peine d'insincérité, d'hyypocrisie ou de tartuferie ;
b) Mais il ne faut pas non plus vouloir faire venir l'autre à résipiscence.
que dit Dic de ce mot ? Il est assez concis.
résipiscence
(du latin resipiscere, revenir à la raison)
nom féminin
Littéraire. Venir, amener à résipiscence : reconnaître, amener à
reconnaître une faute avec la volonté de s'en corriger.
La résipiscence, essentiellement employée dans des expressions verbales, constitue donc une espèce de repentir d'opinion.
3. J'ai rédigé cette charade au plus fort de notre dernière querelle avec le croissant de lune, qui ne "tolérait pas" qu'on lise en sa présence "Les versets sataniques" ; mais, comme il n'avait pas donné d'explications à son intolérance, ce qu'il a fait par la suite dans un courrier privé qu'il m'a adressé et que j'ai relayé à quelques-uns d'entre nous, on pouvait croire qu'il n'avait fait qu'intérioriser la fatwa lancée par l'imam Kohmeini contre salman rushdi. Il estimait que c'était le sous-estimer. Il aurait été plus direct qu'on se serait économisé une polémique. Mais il avait ses raisons. La genèse du "dialogue entre le torrentiel et le croissant de lune" est imputable au refus d'un autre forum "glaucosphérique", qui se prétend pourtant intellectuel, de nous permettre de croiser le fer. "On échange et ils censurent", m'écrivit le croissant de lune. Il me proposa que nous continuions la controverse en privé. J'acceptai et bientôt publiai ce que je pus, tant il me semblait que les contributions de mon adversaire étaient de qualité. Mais nous n'employions pas le même mot pour décrire ce qui était en train de se passer : je lui servais du "dialogue", quand il me proposait un "face à face dialectique". C'est que ce cavalier, qui se prétend pourtant ennemi de l'esprit chevaleresque, prenait le tournoi ou la joute au sérieux. Il voulait qu'entre nous, il y eût un gagnant et un perdant. De mon côté, sans jamais lui céder outre ce que je croyais juste, ni me mésaimer assez pour me donner le coup de poignard dans les entrailles par lequel il aurait voulu me voir soumis, je me rendais compte, tout de même, que le dialogue était inégal. Ce n'était pas que je manquais d'argument. Mais pour lui, cette dispute était essentielle, où j'avais l'impression de n'être là que pour lui donner la réplique. Nous envisageâmes de faire de ce dialogue un ouvrage, mais je ne disposais pas de l'infrastructure en "petites mains" éditrices qui m'eussent permis de mettre l'objet en forme. Lui rêvait que je préface l'ouvrage comme si, moi, l'adversaire de sa nation, je devenais son avocat, à force de subir la pertinence et la justesse de ses arguments. Il se méprenait sur le degré où ceux-ci portaient sur moi. Et deux raisons le faisaient se méprendre. La première était que nous n'étions pas d'accord sur la prémice intellectuelle. Lui ne concevait pas que ce dialogue se poursuivît sans que l'un de nous l'emportât. Pour moi, ce qui importait était que celui qui avait le plus à dire et à crier puisse s'énoncer jusqu'au bout. Le deuxième ressort tient aux origines psychologiques de la guerre. Trouvez cette science dans cette deuxième charade :
mon premier est magnétique et dialectique, il y en a toujours un pour s'opposer à l'autre, le malade atteint du trouble de mes premiers était autrefois qualifié de cyclothimique ou de magnaco-dépressif, sur terre, il y a le (premier) Nord et le (premier() sud (qui n'est pas le courrier), il donne aussi un prénom en quatre lettres, qui est celui d'un comique provençal dont on ne dit pas qu'il est mort dans son pucier, mais qu'il serait mort puceau, sans avoir vu, non la louve, mais la féline, féminine et coquine ;
mon deuxième est le pluriel de l'émail ;
mon troisième est le suffixe du discours (charadier, tu es non seulement discuteur, mais discoureur) ;
et mon tout est une science crée par gaston Bouthoul dont le croissant de lune a selon moi sous-estimé l'influence des ressorts comme conditions de possibilité de notre conciliation avant terme (à moins que notre réconciliation n'intervienne trop tard, passés les besoins de lh'istoire).
4. Mais j'ai parlé du croissant de lune, il est temps que je lui donne la parole et vous livre sa décomposition de la résipiscence :
"
Torrentiel, avec tes valeurs,
Ton premier n'est-il pas le récit de la vie?
Ton second serait donc un certain nombre de pis, six au justes, trois vaches donc, si je compte bien,
Ton dernier est le sens, qui vaut plus que les valeurs,
Ton tout est la récipiscence, là où je suis sensé te réduire à tout prix.
Est-cela? Donc, s'il en est ainsi, n'es-tu pas arrivé à récipiscence? Ou à quelle distance es-tu de ce terme, moitié, trois quarts? Et moi-même, n'as-tu pas quelquefois emporté mon adhésion? Qui est allé le plus loin sur le chemin de l'autre?
Satisfais ma curiosité, sans erreur, ne trébuches pas. Quelles sont ces valeurs de la France profonde que je suis sensé ne pas partager? Si c'est qu'il faut pas marcher sur les pieds des autres, je suis d'accord, alors après? Tolérance, moralité, ça signifie quoi exactement?"
Aux questions qu'il me posait, j'ai répondu au croissant de lune :
"
Tout d'abord, bonne réponse, à un détail orthographique près : "résipiscence" s'écrit r, é, s, i et non pas r, é, c, i.
Mais je veux répondre à tes questions :
"
N'es-tu pas arrivé à récipiscence?"
Je pourrais te répondre que cette question est mal posée ou n'a pas de sens, puisque , précisément, pour moi, la finalité du dialogue n'est pas de faire venir son vis-à-vis à résipiscence. Or souviens-toi : dans le projet de livre que tu m'avais proposé, tu voulais faire de moi, ton vis-à-vis, ton interlocuteur, l'avocat de "ta nation".
Question :
"Ou à quelle distance es-tu de ce terme, moitié, trois quarts?"
Autre question dont je n'apprécie pas le libellé, mais je n'esquiverai pas, là non plus : je dirais qu'à mon corps défendant, j'évaluerai de 40 à 50 % la prise qu'ont eue sur moi tes arguments.
"Et moi-même, n'as-tu pas quelquefois emporté mon adhésion?"
C'est à toi de le dire, mon impression est que oui, mais sur des sujets mineurs.
"Qui est allé le plus loin sur le chemin de l'autre?"
Je crois que c'est moi, sans nul doute possible. Je ne le regrette pas, mais d'une part aimerais avoir ta propre réponse à ton propre questionnaire, et d'autre part précise que vouloir faire venir l'autre à résipiscence, c'est éradiquer son vis-à-vis, pas seulement dialectiquement, mais dans son propre esprit. Il y a là comme une éradication métaphysique, la pire de toutes, si tu tiens absolument à maintenir ce paradigme de l'"éradication" qui serait l'apanage des chrétiens, selon toi, je crois t'avoir démontré à l'instant que non.
Je te précise d'emblée que moi aussi, je préfère le sens aux valeurs, mais le sens n'exclut pas les valeurs. Je fais le choix du sens incluant les valeurs et des vertus surplombant les valeurs, et la tolérance consiste à "se supporter les uns les autres" pour soutenir le monde et porter la responsabilité de l'aventure vivante de son prochain hétéronyme et dissemblable".
5. Mais voici, pour finir, le classement que vous attendez tous :
1 Croissant, : 25 points ;
2 Benoîte, 20 points ;
3 Mustapha : 18 points ;
4 Cathou, 16 points.
Adimots bien balancé!
Du Croissant de lune:
Chers amis de l'amitié,
Encore un mot ancien, pioché dans Jean-François Parot, en 13 lettres.
Deux indices, r en postion 4 et n en position 5, lettres voisines, donc,
routine + allier
Définition, hésitation. Contexte, Nicolas Le Floch, commissaire au Grand Châtelet, interroge un plumassier, "métier de la plume", mais il essaie de l'aborder sans exiper de sa fonction. L'homme pour l'encourager, lui dit ceci,
"Déballez votre paquet sans ..."!
Voilà, maintenant, je ne peux plus rien faire pour vous. Je crois que le mot ne se trouve pas sur Dic, ou bien il sera dans la version "mots rares et précieux" de Dic. A vous de jouer, répondez ici,
julien.weinzaepflen@numericable.fr
Compte rendu plutôt familial de l'"adimots" de circonstance
Chers amis de l'amitié,
Dimanche 25 novembre, c'était la fête de Sainte Catherine, je m'en souviens toujours, puisque ma femme porte ce nom. Et il se trouve que c'est tout ensemble le jour de la fête et de l'anniversaire de notre chère Cathou, modératrice et animatrice, l'addimots était de circonstance, facile. C'était
chère + naît
Avec un t en position 3
C'était un beau dimanche, ici, le soleil brillait avant neuf heures, presque toute la journée. Il n'y eut pas tant de réponses que ça, contrairement à ce que croyait Ludo. Ou bien c'était facile et de circonstance, presque donné dans l'énoncé, on ne répondit pas, ou bien au contraire, la facilité et l'évidence fait se méprendre et on ne trouve pas, ou encore, le temps était si beau qu'on n'était pas chez soi. Dans l'ordre, il y eut, Babette à 9h24, Ludo à 9h 46, Cathou elle-même à 10h11, suivi d'un co-listier une minute plus tard, il y eut ce coquin d'Alex le Félin à 10h25, qui se plaignit de la facilité du jeu, comme quoi, j'étais si fatigué que je ne pouvais rien produire de trop dur. Enfin, la série fut close par Jean-Nicolas à 16h19. Le Torrentiel n'a pas trouvé, peu doué pour les jeux addimots. Enfin, c'est pas tout-à-fait si simple, c'est moi qui lui cassais le jeu, en le prenant en copie non-visible, quand je m'attaquais à ma pauvre Babette, pourtant malade ce jour-là, et en insistant lourdement, avec force étreinte et embrassement, pour qu'elle se fende de quelques jeux, ainsi que Valérie d'ailleurs. Je renouvelle ma demande, les filles, je ne vous oublie pas! J'allais oublier, mais Benoîte aussi a répondu, pourtant nous sommes fâchés, parce que cette dame est une Chrétienne du genre qui ne trouve pas tout à fait agréable que moi, je campe dans mon camp. Bref... J'oubliais, un kidam m'a reproché de trop manier la cravache, donc, je manierai plus souvent le sabre, ce sera plus fort encore. Combien ça fait au total? Pas dix, comme il arrive que Ludo en fasse, c'est lui, le maître des jeux. Pourquoi attire-t-il autant? Il faut reconnaître que la gentillesse transparaît à travers ses messages, il donne envie de jouer, ne tient pas de cravache, amicalement, il dit. Est-ce que Rodomont doit en prendre de la graine? Un peu mais pas trop, puisque ce serait contrevenir à l'Ordre de Dieu, à qui il plaît de faire les hommes divers et dissemblables. Il n'est ni mouvement ni force sans sa volonté. Donc, en résumé, Rodomont garde la cravache en main, rejoignons-nous pour un truc plus difficile, celui-là.
Croissant de lune.
dimanche 25 novembre 2012
La charade de la sécurité
"Attachez vos ceintures", et clic ! sauf que, si l'accident vous vient vous surprendre, la ceinture peut devenir un étrangleur.
Autrefois, pour s'assurer de la fidélité de sa dame, le "preux chevalier" qui partait en croisade, attachait à sa femme une ceinture de chasteté. Il faisait peu de confiance à la pèlerine non marcheuse.
On dit que l'obésité fonctionne comme une ceinture de graisse que l'on s'attache, de part et d'autre de la taille, au niveau de la ceinture, pour se protéger du monde extérieure. L'obésité comme une forme d'autisme corporel ? Sauf qu'on en est revenu des analyses de l'autisme héritées de "La forteresse vide" de Bruno Bettelheim.
Le besoin de sécurité est l'avers d'une peur d'être abandonné. Mais peut-on conjurer cette peur autrement que par de la confiance en soi (ou en dieu, à condition qu'Il ne soit pas un alibi du "moi" - ce qui est difficile à prouver -, sans quoi il serait là comme une de ces fausses sécurités multiples) ?
Trois petites charades pour rendre compte de ce besoin sans fond (et j'attends vos développements sur la "sécurité intérieure") :
Première charade :
Mes deux premiers sont les deux articles indéfinis (masculins ou neutres), au singulier et au pluriel ;
mon troisième est l'acronyme du foyer des etudiants catholiques (il existe à strasbourg, notre ami Patrick valet-bello, que, peut-être certains d'entre vous ont connu, y a vécu pendant trente ans) ;
mon quatrième est la moitié du canari qui se disputait toujours avec le chat Rominet dans le dessin animé ;
mon cinquième est ce qu'on se fait quand on est d'un naturel angoissé ou colérique ;
mon sixième est l'envoi qui conclut la messe ;
et mon tout est le caractère de ce qui ne peut faire défaut.
Deuxième charade :
mes deux premiers sont, respectivement, le deuxième nombre de la première série de la base dix et le premier nombre de la deuxième série (rappelez-vous que la base dix part de zéro à neuf) ;
ma troisième peut être plate ou gazeuse ;
ma quatrième (en deux syllabes) est une obsession qu'on ne comprend pas tant qu'on ne la partage pas : elle se termine comme la peur maladive, mais commence par le participe passé du verbe lire, donc elle est plus noble que la peur sans raison d'un objet (trouver cette peur maladive peut vous rapporter des points supplémentaires) ;
mon cinquième est ma couche ;
et ma sixième est sa finale ;
mon tout est un des caractères du Sacrement du mariage (dans le mariage, distinguer le Sacrement de l'institution, on fait beaucoup la confusion ces temps-ci, du fait d'un certain débat).
Troisième charade :
mon premier est une note de musique insulaire ;
mon deuxième est le petit de maman vache ;
mon troisième est un berbère ;
mon quatrième est la formule d'envoi de la fin de la messe ;
et mon tout est le caractère de ce qui est susceptible, non d'envoi, mais de renvoi et de répudiation.
Je vous rappelle le sujet de dissertation (pouvant valoir de 1 à 10) :
Existe-t-il une vrai sécurité intérieure ?
Rassurez-moi ici :
julien.weinzaepflen@numericable.fr
Un "adimots" de circonstance
et en vers, du croissant de lune:
Chers amis de l'amitié,
La njuit dut être froide, le ciel est dégagé,
Le vent violent d'hier, aura tout nettoyé,
Tel un cadeau festif, le soleil apparaît,
Voici donc l'addimots que je tenais tout prêt.
En neuf lettres, en troisième place il porte un T,Nom propre il est formé de deux mots ajoutés,
chère + naît
Du jour propice à tout planter,
Répondre à mon adresse:
julien.weinzaepflen@numericable.fr
vendredi 23 novembre 2012
Compte rendu de l'"adimots de la guidance"
Bonne fête aux Cécile
et bon anniversaire à Caty!
Les listes étant chronophages, je m'efforce de faire c o u r t en faisant c o u r s.
Fallait repondre:
*d é m i u r ge (démiurge).
Radio-Coulisses
De Julien, le premier à dégaîner:
Je crois que ce qui fait l'anagramme donne mieux la définition que celle que tu propose. Je m'explique : "le démiurge" de socrate inspirait ses idées, et c'est ainsi qu'on a pu dire avec raison que les grecs, avec leurs "démons" ou leurs "démiurges", furent à la racine de l'idée chrétienne des"anges gardiens".
dans l'acception la plus courante, le "démiurge" est un guide.Mais je crois en effet me souvenir lointainement queSocrate donnait une cosmogonie qui faisait intervenir un "démiurge" à l'origine de la "manifestation", conception dont se sont emparés les néo-platoniciens pour en faire l'aspect historique de leur idée philosophique ou religieuse que le monde n'était qu'une émanation.
De Robert:
Si tu en veux, bien que je le doive ici à DicoMots, voici :
Démiurge.
Bonne journée,
Robert
Je voulais citer à l'ordre de l'addimots Ludo mais, dans ma déroute, je l'ai perdu en route.
De Jean-Nico au modèle de réponse stéréotypé (pléonasme):
Bonjour, Mustapha,
Ma réponse est démiurge
Amicalement
Jean-Nicolas
ça faisait deux mois environ que j'avais ce mot *démiurge (déjà posé en charade) en tête et en réserve. En écoutant
Dominique Bourrel: "histoire du judaïsme" (hier jeudi, Prague). Il était question de ce rabbin du 17ème siècle qui décida de modeler un homme avec de l'argile. Le travail fut si parfait que la pièce d'argile s'anima et devint un autre lui-même (du rabbin). Dominique Bourrel dit que ce rabbin était le créateur du golem, un démiurge.
Cherchons dans Dic "encyclopédie", faute de ne le trouver dans "Bible et Christianisme":
*golem
n. m.
Créature artificielle à forme humaine de
la tradition magique juive et des
légendes d'Europe centrale.
- Mot hébreu.
Les historiens de la littérature disent que les voyages initiatiques sont faits par un personnage ayant un guide. Dans $"la divine comédie", le poète est guidé par Virgile. Le narrateur des $"Etats et Empires de la Lune" de Cyrano de Bergerac est guidé, conseillé, informé par le Démon.
Voici le passage, lequel passage illustrera en l'éclairant le propos de Julien:
Enfin le ciel, fléchi de mes douleurs et fâcher de voir profaner. le temple de son maître, voulut qu'un jour, comme j'étais attaché au bout d'une corde, avec laquelle le charlatan me faisait sauter pour divertir le badaud, un de ceux qui me regardaient, après m'avoir considéré fort attentivement, me demanda en grec qui j'étais. Je fus bien étonné d'entendre là parler comme en notre monde. Il m'interrogea quelque temps ; je lui répondis, et lui contai ensuite généralement toute l'entreprise et le succès de mon voyage. Il me consola, et je me souviens qu'il me dit :
" Eh bien ! mon fils, vous portez enfin la peine des faiblesses de votre monde. Il y a du vulgaire ici comme là qui ne peut souffrir la pensée des choses où il n'est point accoutumé. Mais sachez qu'on ne vous traite qu'à la pareille, et que si quelqu'un de cette Terre avait monté dans la vôtre, avec la hardiesse de se dire homme, vos docteurs le feraient étouffer comme un monstre ou comme un singe possédé du Diable. "
Il me promit ensuite qu'il avertirait la cour de mon désastre; il ajouta qu'aussitôt qu'il m'avait envisagé, le coeur lui avait dit que j'étais un homme parce qu'il avait autrefois voyagé au monde d'où je venais, que mon pays était la Lune, que j'étais gaulois et qu'il avait jadis demeuré en Grèce, qu'on l'appelait le démon de Socrate, qu'il avait depuis la mort de ce philosophe gouverné et instruit à Thèbes Épaminondas, qu'ensuite, étant passé chez les Romains, la justice l'avait attaché au parti du jeune Caton, puis après son trépas, qu'il s'était donné à Brutus. Que tous ces grands personnages n'ayant rien laissé au monde à leur place que l'image de leurs vertus, il s'était retiré avec ses compagnons tantôt dans les temples tantôt dans les solitudes.
" Enfin, ajouta-t-il, le peuple de votre Terre devint si stupide et si grossier que mes compagnons et moi perdîmes tout le plaisir que nous avions pris autrefois à l'instruire. Il n'est pas que vous n'ayez entendu parler de nous; on nous appelait oracles, nymphes, génies, fées, Dieux foyers, lémures, larves, lamies, farfadets, naïades, incubes, ombres, mânes, spectres, fantômes; et nous abandonnâmes votre monde sous le règne d'Auguste, un peu après que je me fus apparu à Drusus, fils de Livia, qui portait la guerre en Allemagne, et que je lui défendis de passer outre. Il n'y a pas longtemps que j'en suis arrivé pour la seconde fois; depuis cent ans en çà, j'ai eu commission d'y faire un voyage, je rôdai beaucoup en Europe, et conversai avec des personnes que possible vous aurez connues.
Mes excuses pour la longueur de la citation, mais quand on veut donner un extrait, il est difficile de limiter au minimum.
Je peux envoyer à qui me le demandera $"l'autre monde, ou les Etats et Empires de la Lune" de Cyrano de Bergerac (1619-1655), auteur passionnant; on verra dans cette fiction qu'il imaginait ou inventait déjà le walkman ou le mp3.
Enfin, Julien parle de $"cosmogonie". D'abord, quézaco?
*cosmogonie
n. f.
Théorie (mythique, philosophique ou
scientifique) de la formation de
l'Univers. Les cosmogonies de
l'Antiquité.
>> ASTRO Théorie de la formation des
corps célestes.
- Gr. kosmogonia.
Toutes les civilisations (ou cultures ou peuple) ont eu leur cosmogonie. Les cosmogonies disent la représentation qu'on avait de la $"la naissance" (est-ce le mot) ou de l'apparition de l'homme.
J'ai annoncé "je ferai court" mais j'ai fait "long c o u r s". Impénitent bavard. Le timide trouvera toujours bavard le disert (des Tartares).
En p.J. $"le mauvais vitrier", 9ème $"Petit poème en prose" (ou $"spleen de Paris") de Baudelaire. Je l'envoie parce que je suis allé voir si c'était là-dedans que Baudelaire disait: "Socrate avait son démon, mais à la différence du mien, le sien ne lui inspirait que de bons conseils" (ou quelque chose de ce goût). Finalement, ce n'est pas là, mais j'envoie quand même le poème parce que riche de notations bien senties sur l'âme humaine.
Classement
1 Julien
2 Ludo
3 Robert
4 Cécile
5 Jean-Nico
Classement
1 Julien
2 Ludo
3 Robert
4 Cécile
5 Jean-Nico
jeudi 22 novembre 2012
L'adimots de la guidance
De Vigny, $"la mort du loup" (deuxième moitié):
J'ai reposé mon front sur mon fusil sans poudre,
Me prenant à penser, et n'est pu me résoudre
A poursuivre sa Louve et ses fils qui, tous trois,
Avaient voulu l'attendre, et, comme je le crois,
Sans ses deux louveteaux, la belle et sombre veuve
Ne l'eut pas laissé seul subir la grande épreuve;
Mais son devoir était de les sauver, afin
De pouvoir leur apprendre à bien souffrir la faim,
A ne jamais entrer dans le pacte des villes,
Que l'homme a fait avec les animaux serviles
Qui chassent devant lui, pour avoir le coucher,
Les premiers possesseurs du bois et du rocher.
Hélas! ai-je pensé, malgre ce grand nom d'Hommes,
Que j'ai honte de nous , débiles que nous sommes!
Comment on doit quitter la vie et tous ses maux,
C'est vous qui le savez sublimes animaux.
A voir ce que l'on fut sur terre et ce qu'on laisse,
Seul le silence est grand; tout le reste est faiblesse.
--Ah! je t'ai bien compris, sauvage voyageur,
Et ton dernier regard m'est allé jusqu'au coeur.
Il disait: " Si tu peux, fais que ton âme arrive,
A force de rester studieuse et pensive,
Jusqu'à ce haut degré de stoique fierte
Où, naissant dans les bois, j'ai tout d'abord monté.
Gémir, pleurer prier est également lâche.
Fais énergiquement ta longue et lourde tâche
Dans la voie où le sort a voulu t'appeler,
Puis, après, comme moi, souffre et meurs sans parler."
Ce matin, mon coeur était vide, vide d'inspiration (d'expiration aussi), puis en entendant un mot, à la façon de Proust (mémoire involontaire), ç'a réveillé un addimots conçu il y a plus d'un mois.
papa, rigole pas, on joue. Oui, virgule ma chérie. Voilà! voilà ou (Wuala!)
Définition: créateur
en huit lettres
dont un u en 5
duex mots etc.
me guider (g u i d e r.
papa, rigole pas, on joue, ici:
mustapha.tarabhat75@orange.fr
mercredi 21 novembre 2012
Compte rendu de l'"adimots" perfectionniste
Hier,
fallait (René Fallet) repondre:
*h o r m o n e.
Radio-Coulisses
De Babette tombée du lit:
Bonjour, Mouss
hormone
bises
bon mardi!
Babette
Merci. $"ciel, mon mardi!"
D'André:
bonjour, Mouss. hormone , les déséquilibres sont sources de maladies et peut être de paranoïa?
bonne journée
André
De Ludo, que je ne sais où classer tant j'ai perdu les pédales:
Bonjour, Mustapha,
Pas bien compliqué, avec deux O et un H et vu que tu nous donne la place du
R, le reste coule de source. Moi, pour corser la chose, j'aurai plutôt donné
la place d'un des O.
Amicalement,
Ludo
De Julien:
du pastis que je parie, tu n'aimes pas plus que moi (les amateurs de whisky aiment rarement le pastis. Moi, le goût du whisky m'est revenu sur le tard, mais je crois plutôt que je n'aime pas l'anisparce que je n'aime pas la menthe. En général, les amateurs de menthe aiment l'anis, on les appelle des "mentaniste" (et non pas des "mentalistes"), mais leur amour du pastis (comme, aux amateurs de whisky, leur amour du whisky) a un effet sur leur mental, un effet sur leurs hormones, c'était ton "adimots" et j'ai dit tout ça pour en arriver là, d'un bout de la chaîne à l'autre : c'était la cinquante et unième fois que tu proposais ce jeu, 51 comme le pastis et, comme, dans le pastis, il y a de l'alcool, que l'alcool est une substance psycho-active, je suppose qu'il a des effets sur les hormones, sauf que les effets psychotropes des substances psycho-actives ne se manifestent pas sur les hormones, enfin, pas que je sache, mais je ne sais pas tout, car je ne suis pas parfait !.
Réponse rédigée un peu à la manière de Jean-Luc Parent.
Qui est Jean-Luc Parent?
De Sylvène, qui joue irrégulièrement à mon grand regret:
Bonsoir, Mustapha,
je te propose hormone.
belle soirée.
Sylvaine
Merci pour le souhait, mais encore plus pour la bonne injection puisqu'il n'y a que l'injection qui compte
De Jean-Nico, que j'ai dû déplacer à l'avance de sixième à septième, ne prévoyant pas Sylvène (voir plus haut):
Bonjour, Mustapha,
Ma réponse est hormone.
Amicalement
Jean-Nicolas
Je disais à André que du temps où je faisais des études en kinési (1967-1969), j'aimais beaucoup l'étude des hormones. C'est fantastique qu'une quantité infinésitésimale de ces substances a des répercussions considérablement dans le fonctionnement du corps et du psychisme. J'aimais bien, par exemple, ce qui est dit d'une maladie par excès ou insuffisance d'hormone (je viens de chercher B a s e d a w
et C u s h i n g) entraîne l'idéation lente. Retenez: idéation lente. Ce n'est pas votre cas.
On vient de juger après plus de 20 le scandale de l'hormone hypophysaire (de croissance).
De plus en plus d'hormones sont des hormones de synthèse.
"Il faut savoir ce que l'on aime
Et rentrer dans son HLM
Manger du poulet aux hormones.
Dans le cerveau, il y a une petite glande, d'environ 150 grammes, de la taille d'une noisette, l'hypophyse, considérée comme le chef d'orchestre de tout le fonctionnement hormonal, commandant donc d'autres glandes.
Mes amis, quand elle glande! J'vous dis pas!
L'adrénaline est l'hormone de l'émotion (positive ou négative) ou du stress. C'est une glande surrénaline (coiffant les reins). Je viens encore à l'instant d'en avoir une décharge (d'adrénaline). C'est pénible: sensation dans les reins d'un torrent de liquide (comme d'une chasse d'eau) ou colique, avec impossibilité d'arrêter et tremblement et tout le tremblement.
$"Adrénaline" était le titre d'une émission. Peut-être de Jean-Louis Foulquier?
Clin d'oeil à qui ne se reconnaîtra pas, et pour cause:
"le cerveau ne s'use que si on ne s'en sert pas".
que dit Dic "médical"?
*HORMONE
substantif féminin (Bayliss et Starling, 1905) (grec hormaô, j'excite) [anglais
hormone]. Substance produite dans un organe (glande endocrine) et transportée par la
circulation sanguine dans un autre organe ou un tissu (organe ou tissu-cible) dont elle
excite ou inhibe le développement et le fonctionnement (voir récepteur).
On divise chimiquement les hormones en 3 groupes :
groupe phénolique (adrénaline, thyroxine),
groupe stéroïde (hormones surrénales et génitales),
groupe protéique (hormones hypophysaires, pancréatiques, parathyroïdienne).
Voir les différentes hormones à l'adjectif qualificatif
correspondant. Par exemple hormone androgène. Voir androgène.
- hormone antidiurétique. Voirvasopressine.
hormone antipolyurique. Voir vasopressine.
hormone azotée. Voir androgénoprotéique (hormone).
hormone de croissance. Voir somatotrope (hormone).
hormone externe (L. Randoin et Simonnet, 1928). Terme inusité proposé pour désigner les vitamines.
hormone galactogène. Voir prolactine.
gonadotropin releasing hormone Voir gonadolibérine.
hormone interne. Hormone proprement dite.hormone lutéinisante. Voir gonadostimuline B.
luteinizing
hormone releasing h. Voir gonadolibérine.
hormone lutéotrophique. Voir prolactine.hormone mâle
Voir androgène.
hormone oligurique. Voir vasopressine. - Voir aussi cytokine.
Un peu comme le fait Ludo quand il nous envoie un résumé, j'ai remanié un peu la présentation typographique de cet article:
j'ai cru qu'il convenait d'aller à la ligne pour chaque groupe ou pour chaque hormone à rechercher (dans le dictionnaire).
En tout il y a du sens et du bon sens.
Le temps passé sans fruit pour autrui est du temps perdu (faute d'autrui?)
Classement
1 Babette
2 André
3 Abdel
4 Robert
5 Julien
6 Sylvène
7 Jean-Nico
Enrichissez ce classement en jouant avec Mustapha!
mardi 20 novembre 2012
Compte rendu du premier "adimots" de notre blog
(Rédigé par Mustapha)
Oh, la la la! quelle journée.
"Au niveau de la communication... de la consommation... c'est pas la joie"
(ça va [comme ça) dors! = Salvador)
Fallait
René Fallet
pondre et repondre, bande de morphèmes!
l y c o p è n e (lycopène).
Bande de morphèmes,
pourquoi mets-je un *?
Ici, y en a pas!
Et pourquoi?
Dis, Tarabhat,
on n'est pas des enfants,
on n'est pas des gamins!
Vrai, mais:
"papa, rigole pas, on joue!"
Radio-Coulisses
j'écris le nom de la rubrique sans savoir s'il y aura de la matière
Générique (comme on dit maintenant, alors qu'autrefois (de génisse) c'était indicatif (de chemins-de-fer)
de Julien Weinzaepflen (j'épèle ce nom à coucher dehors un billet de logement:
W e i n z a e p f l e n)
De Hocine, bien que ce ne soit pas sa réponse, mais demande intéressante (mais difficile à satisfaire par moi) puisque posant un problème (blême comme l'aube de Verlaine (ou la Somme):
bonjour, mouss: peux-tu me l'envoyer par skype?
depuis hier matin huit heures, nous ne recevons rien .
ça sera sympa de ta part
à plus.
De Babette, pour une fois le soir, plutôt en fin de journée. Chez qui fricotait-elle?:
Bonsoir, Mouss
lycopène
pas trouvé dans dic...
Bises
Bonne soirée!
Babette
De Ludo, peut-être déjà cité, je perds la tête:
Bonjour, Mustapha,
Très facile celui-là par contre, je ne trouve pas le 50.
Ma réponse est donc : "Embourbé".
Amicalement,
Ludo
Je viens de passer beaucoup de temps, le coeur vide ou ulcéré, à parcourir la liste des messages et ne trouve, apparemment, pour le Radio-Coulisses et le classement, que Babette.
"On est deux, mon amour,
et l'amour chante et rit,
mais dans les draps de l'ennui,
on se retrouve seul" (belle chanson de Brel).
C'était donc l y c o p è n e (lycopène).
Moi non plus, comme Babette, je ne l'ai pas trouvé dans Dic, ni "noms communs", ni "encyclopédie", ni même médical.
Je connaissais le mot; il s'est réveillé dans ma mémoire par la lecture d'un article sur les bienfaits de la tomate, présenté justement comme un anti-oxydant. Il y a des, je ne sais pas comment dire, corpuscules qu'on appelle des radicaux libres. Je ne saurais vous expliquer, mais j'ai cru comprendre que ce n'était pas bon pour le corps, la physiologie, bref, la santé. Peut-être sont-ils nocifs car
o x y d a n ts = provoquant le vieillissement des cellules, donc du bonhomme pas trop bonhomme.
Au contraire des oxydants, existent des anti-oxydants, qui combattent, logiquement, les oxydants et empêchent donc le vieillissement. Conclusion, manger des tomates au lieu de les jeter à la figure du brave Tarabhat. Dulcinée réussit bien les tomates en salade avec des échalotes ou des ognons. Vous voyez que qu'elle est aux petits oignons avec moi?
Dic me laissant le bec dans l'eau, je n'ai plus qu'à la fermer, d'autant plus que j'ai mes couleuvres (et couleuvrines) à avaler.
Les amis de Julien sur ses blogs, salut et fraternité!
Classement
Babette
L'adimots perfectionniste
comme le pastis.
Il en est qui disent: "je suis perfectionniste", pensant exprimer par là une qualité. Un beau jour de je ne sais plus quelle année (peut-être 92, 500ème anniversaire de la découverte de l'Amérique), moi-même, j'ai fait cette découverte, depuis relayée assez largement par les psy et autres médecins de l'âme:
"finalement, être perfectionniste, c'est plutôt un $"défaut", un problème, une g ê n e. Pourquoi? Quand vous recevez une lettre, elle vous déclenche par son contenu le désir, l'envie, la motivation d'y répondre? Masi presque aussitôt, vous vous dites: pour bien répondre à cette lettre, pour que ce soit $"parfait", il faut préparer longuement la tâche; il faut donc attendre le moment favorable, moment où j'aie le temps, la liberté d'esprit, l'inspiration disponible... Bref, moment parfait pour une action qu'on veut parfaite... Alors, comme ce moment on ne le juge jamais favorable, parfait (parce que, selon la sagesse populaire, la perfection n'est pas de ce monde) ne vient jamais, on ne fait pas. J'ai appris de Baudelaire que ça s'appelle la $"procrastination": tendance à remettre toujours au lendemain $"ce qu'on ferait d'une seule main".
"Méfiez-vous du premier mouvement, c'est le bon" (et pas toujours le $"b o n d") (Talleyrand, mais la parenthèse est de votre serviteur")
Papa, rigole pas, on joue!"
Définition: production des glandes (ça pète à Notre-Dame-des-G l a n d e s)
en sept lettres (comme les sept sages)
dont un r en 3 (oui, bien un r en 3! l'ai-je bien descendu? dit le tueur à gage)
deux mots etc.
renom (r e n o m) + oh
(oh, renom, que de crimes (Belkacem) on commet en ton nom et renom.
Papa, rigole pas, on joue" ici
mustapha.tarabhat75@orange.fr
lundi 19 novembre 2012
Enoncé alternatif pour la charade de la poussière
Gille Perrault voit rouge quand il voit mon premier ;
mon deuxième est la couleur obtenue par l'association du bleu et le jaune, m'explique Nathalie ;
mon troisième est la moitié du cri de la chouette ;
mon quatrième est le temps que prend la terre pour faire le tour du cadran solaire ;
et mon tout est le même que celui de l'énoncé précédent.
Aportez votre balai ici :
julien.weinzaepflen@numericable.fr
Un nouveau jeu sur le blog des charades
Les "adimots" de Mustapha tarabhat, à qui je dois la forme sous laquelle je rédige mes propres charades.
voici sa première contribution sur ce blog, bien qu'il y ait longtempps déjà (au moins cinquante jours) qu'il ait lancé ses "adimots".
Le principe de l'"adimot" consiste à trouver l'anagramme, non pas d'un mot seulement mais de deux, "adimots" come "addition de mots".
Mais je vous laisse jouer avec Mustapha:
"
""Papa, rigole pas, on joue!" (on joue! (la petite fille d'alexandre Jollien à son père).
On joue? alors feu!)
Aujourd'hui, la même définition pour deux fois deux mots qui s'ajoutent (oratoire):
définition: un anti-oxydant (non! qui a dit que c'était le Croissant de lune?)
en 8 lettres (timbrées)
deux mots, etc.
1 Lyon (L y o n( + cèpe (c è p e)
2 yen (y e n) + clope (c l o pe).
C'est bon?
Alors "papa, rigole pas, on joue" ici
mustapha.tarabhat75@orange.fr
dimanche 18 novembre 2012
La charade de la poussière
(et non pas de la soupière)
"Souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras en poussière". Je vous parais lugubre ? ce n'est pas moi qui suis lugubre, c'est Fillon, courrage, Fillons ! Au fait, il a gagné ? Je n'ai pas encore écouté les infos.
Lorsque les chrétiens entrent en carême (on n'y est pas, on entre dans l'avent, enfin, bientôt), le mercredi des cendres (Mustapha dirait descendre et non point remonter), le prêtre, en vous marquant le front de cendres, a le choix entre deux formules. La première est optimiste et a tellement enthousiasmé Henry bonnier qu'elle lui a inspiré son "Journal d'une conversion" :
"Convertissez-vous et croyez à l'Evangile".
La deuxième est pessimiste et est celle que j'ai mise en en-tête, en chapeau de cette charade :
"Souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras en poussière".
Mais, à bien retourner ces deux formules (dans toute conversion ou metanoia, pénitence, il y a une idée de retournement), on pourrait se demander si la première formule n'est pas pessimiste et la seconde optimiste. est-ce un jeu purement idéatoire ? voyons voir ! La formule où il est question de "conversion" peut aussi être traduite par :
"Repentez-vous et croyez à l'evangile", ce qui fait dire à un pasteur de mes amis, puisque l'Evangile signifie "bonne Nouvelle", que "la bonne nouvelle" commence par une mauvaise nouvelle.
Un jour, j'ai interrogé une de mes amies sur cette question du repentir préalable à la conversion et qui me paraît à moi le rabat-joie de la conversion. Elle n'était pas de cet avis. Je la poussai dans ses retranchements :
"Mais comment peux-tu considérer que le repentir est stimulant ?"
"tu n'as qu'à prendre le mot et le dérouler, tu verrras que le repentir, c'est un changement de pente. En quelque sorte, se repentir, c'est remonter la pente." Je ne peux plus souffrir cette expression depuis que mon pauvre père (expression méridionale pour dire "mon défunt papa" ou "feu mon père"), dans une pause de la maladie qui l'a emporté, l'a prononcée en y croyant vraiment :
"Je suis en train de remonter la pente."
Peut-être, au sens figuré, était-il en train de juguler l'abandon dont il avait souffert toute sa vie et était-il en train, en effet, mais spirituellement, de "remonter la pente" vers son créateur, Celui qui ne l'abandonnerait jamais, "ne le laisserait pas orphelin".
Quant à moi, le voir, non pas spirituellement, mais physiquement, dégringoler dans la maladie m'a fait tant de peine que j'ai écrit quelque choose comme:
"Je ne laisserai plus personne dire qu'il est au bout du tunnel tant que je ne l'en verrai pas sorti."
Et aussi, sur la guérison, ceci :
En un sens, la guérison n'existe pas. Car, pour qu'elle existe, il faudrait qu'elle soit définitive. Et les sceptiques ont raison de ne pas croire au miracle, même si le scepticisme avec lequel ils n'y croient pas relève d'un nihilisme qui endeuille. Ils ont raison de nepas y croire, car le miracle n'existe pas. Le miracle n'existe pas, car il n'est jamais qu'un "signe" et un "prodige" destiner à émerveiller pour un moment, non à résorber pour jamais le mal de vivre. La résorption, que même l'harmonie ne réussit pas, on me dira qu'il y a l'éternité pour cela. Le miracle n'existe pas, car la guérison relève du miracle et elle n'est pas définitive. Elle n'est qu'un signe avant-coureur de l'arrêt espéré de toute maladie, avant que l'homme doive mourir condamné et puis ressusciter peut-être. Cette réalité est beaucoup plus grave et beaucoup moins triviale que cette galégeade pourtant vraie, qui rend à la tristesse de ce qu'elle énonce la politesse du désespoir :
"La vie est une maladie incurable et constamment mortelle."
Mais laissons là mes élucubration faussement désespérées sur l'invraisemblance de la guérison. Moi-même, je n'y crois pas. Ce qu'il m'importait d'établir est qu'il y a une version optimiste du repentir, du repentir comme retournement d'une pente descendante à une pente que l'on remonte, avec le remonte-pente de la grâce ? De la Grâce qui élargit, délivre ?
Examinons à présent s'il existe une version moins poussiéreuse de la poussière.
Selon la révélation de la genèse, l'homme serait né du souffle de dieu animant de la poussière d'argile en un pot. L'homme serait donc une sorte de sphère d'argile creusée en son milieu comme par un trou d'air ou une "blessure d'amour" (Sainte Thérèse d'avila), tour à tour (de potier), tour à tour, ce trou d'air, attrait du vide ou vasque du désir, ce qui est tout un, d'après le bouddha et l'abbé de tanoüarn. L'affaire est plus sérieuse que ma feinte ironie ne s'ingénie à le déguiser. En quoi a consisté le péché originel ? Pas tellement à consommer le fruit défendu qu'à vouloir séparer le bien du mal. L'arbre du fruit duquel il était interdit de manger était en effet, non pas l'arbre de la connaissance (il n'y a pas de contradiction de principe entre amour et connaissance), mais l'arbre de la connaissance du bien et du mal. Et la première honte que conçut l'homme, ce fut de se voir nu devant dieu, nu en Présence de Dieu. En latin, il n'y a qu'un mot, "pudet", pour désigner la honte et la pudeur. C'est tout un que de la honte et de la pudeur. L'homme fut pudique devant Dieu qui, "au souffle du jour" (au soir, dans les vêpres de dieu), lui posa la question qui ne cesse de retentir à l'oreille de la condition humaine :
"Adam, où es-tu ?"
"Mon enfant, comment te situes-tu ? Où en es-tu, que veux-tu ?"
L'homme avait perdu le paradis et sa situation. D'où il infère que, si l'on se demande en quoi consistait le paradis, il consistait à vivre nu, humble poussière à la Face de dieu qui avait donné "la Vie" pour "Lumière des hommes", mais les hommes en avaient insulté la transparence, ils s'étaient mis à juger, puis à déprécier la vie et, comme de juste, ils devenaient révocables de jugement, leur jugement avait entraîné la mort et leur mort serait suivie de leur jugement. La mission du christ consistait à redonner à Dieu la Création dans la transparence dans laquelle il l'avait faite et de redonner à l'homme le paradis. En cela consistait la rédemption. Savoir si elle est acquise, "accomplie" ou "inaccomplie", c'est-à-dire en voie d'accomplissement. Le programme du paradis retrouvé est qu'il redevient licite de vivre "à nu, à la face de dieu", sans honte et sans pudeur, merveille d'innocence et d'harmonie pour laquelle il n'y aura jamais de chant assez beau ! En d'autres termes, le paradis, c'est la poussière, CQFD : il y a une version optimiste de la poussière.
Mais encore ?
Une question que je me pose :
A valeur non constante du nombre de la population des créatures qui peuplent la terre, est-ce que la naissance d'un être vivant augmente la masse terrestre ? Nous discutions de ça hier, ma mère, Nathalie et moi, et aucun de nous trois n'a pu trancher la question. Si non, cela voudrait dire que nous sommes vraiment de "la matière organique" constituant la terre et que, selon le titre du livre de Marguerite duras, "LA VIE" est vraiment "MATERIELLE". - Quel était ce philosophe musulman qui croyait en l'éternité de la matière - ? Si oui, le mystère s'épaissit. Mais je préfère que la poussière que je suis ne change rien et que les saveurs lui survivent, elle se coulant dans les saveurs en une métempsicose de l'engrès.
Mon premier se porte au-dessus du maillot de corps, quand on n'aime pas les chemises blanches ;
mon deuxième est une lettre qui fait un coude ; sans trop lever le coude, on peut faire des plans de table selon la forme de cette lettre qui est directement la voisine dans l'alphabet, de la lettre à deux angles droits avec laquelle on peut aussi faire des plans de table ;
J.P. raffarin (pas fillon, Raffarin était pour copé) a dit que ma troisième ne doit pas gouverner. Les petits ruisseaux font les grandes rivières et un homonyme de ma troisième est un petit ruisseau ;
mon deuxième et mon troisième donne des boutons, enfin un bouton à faire enlever par le dermatologue. (Après la honte que l'homme conçut d'être nu devant Lui, dieu lui a fabriqué une "tunique de peau", cette seconde peau qui cache notre être derrière le masque de la personne) ;
mon quatrième est le chef-lieu de l'aine ;
et mon tout est l'adjectif de la poussière, dérivant d'un verbe qui signifie "réduire en poussière".
Essuyez-vous les pieds avant de répondre ici :
julien.weinzaepflen@numericable.fr
je viens de faire les poussières !
La charade de l'assistanat UMpiste
D'Alex, notre félin pas fêlé:
bonjour,
en ce jour d'élection au sein de l'U MP, voici un petit remue qui vous fera
attendre patiemment les résultats, promis.... dans la nuit!!
hi hi hi
bonne journée à tous!
mon tout: privé de ressources suffisantes, ou bénéficiaire du R S A
1 celui de Cléopâtre ne pouvait être ignoré
2 adjectif démonstratif
3 éléments de base, essentiels au principe même de la communication par
internet
4 pronom personnel
répondre ici:
alx83@orange.fr
vendredi 16 novembre 2012
Tubes et autres bateaux
De Cathou:
Bonjour,
Charade1
mon premier est une règle graduée, utilisée pour effectuer des mesures
techniques
on dort dans mon deuxième
mon troisième est un adjectif possessif
mon tout est un Tube musical.!
Charade2
mon premier est étudié par un avocat quand il est de divorce.
mon deuxième est un rongeur
mon troisième est une volonté faible qui reste sans effet
mon tout est un bâteau
Merci de répondre ici
catherine.doleac@sfr.fr
La charade de l'émotion stellaire
De Ludo:
Bonjour à toutes et tous,
Je me dépêche de vous faire ce remue-méninges car je vais partir pour tout
le week-end.
Deux petites pour la forme.
Charade une
Mon premier est aux extrémités.
Mon deuxième est un article défini.
Mon troisième compose les poèmes.
Mon quatrième peut-être bleu, rouge ou être froid ou chaud.
Mon tout se dit d'un film qui provoque une forte émotion par exemple.
Charade deux
Mon premier est le meilleur.
Mon deuxième est en excès.
Mon troisième est une cuvette lacustre du Soudan.
Mon quatrième est une note de musique.
Mon tout est l'étude des étoiles.
Envoyez vos réponses ici :
ludovic.thuin@sfr.fr
Amicalement,
Ludo
dimanche 11 novembre 2012
La charade du logement
Qu'on se le dise, les écologistes me font rire et cela ne date pas d'hier.
voilà cécile Duflot nommée au gouvernement. Elle est ministre du logement. et que s'empresse-t-elle de faire ? Construire cinq cent mille logements sociaux, alors que les politiques de "grands travaux" déforestent la terre, épuisent les ressources de la planète et qu'il y a je ne sais combien de logements vides. L'association Droit Au Logement, le collectif du "jeudi noir" attirent son attention là-dessus, lui rappellent ces vérités toutes simples qu'elle connaît depuis longtemps, elle saute dessus comme un cabri et milite vent debout pour qu'on se serve de ces logements vides pour y héberger les "sans abri" (bon, on se dit qu'elle découvre l'eau chaude, que, cinquante-huit ans après la loi qu'a déclenchée l'appel de l'abbé Pierre, rien n'a vraiment changé), mais ce ne sera valable qu'en hiver... ah bon, mais pourquoi seulement en hiver ?
A propos d'hiver, avez-vous remarqué cette ineptie qui consiste à reculer d'une heure au moment précis où les jours raccourcissent ? sous prétexte, paraît-il, qu'on ferait des économies. Ah bon, mais comment pourait-on faire des économies s'il faut allumer la lumière une heure plus tôt pour lutter contre la nuit qui tombe à cinq heures ?
J'avais une amie (que devient-elle ?) qui ne supportait pas l'heure d'été. Comme, à l'époque, je ne m'étais pas rendu compte de cette donnée ubuesque, je compatissais aux troubles de son "horloge biologique" qu'elle disait que provoquait l'heure d'été. Si je m'étais avisé que l'heure d'été nous faisait vivre une heure de plus de jour, je n'aurais pas été aussi complaisant à ses plaintes. Mais cette amie avait l'habitude de lancer, comme cécile duflot, quand elle n'était pas d'accord avec un argument qui tombait dans une conversation:
"Mais pas du tout, criquet, ou alors en été !"
Mais revenons à cécile duflot.
Première charade :
Sur cet île, ma première, il y a beaucoup de logements vides, mais l'etat ne les préemptera pas pour l'hiver, car Jospin y prend ses quartiers d'été, et beaucoup de "people" font comme lui.
mon deuxième est un questionnaire ;
mon troisième est un adverbe de lieu, qui sert de titre à un des livres de Nathalie Sarraute, un des derniers, mais pas un des meilleurs ;
mon quatrième est le pronom du neutre ;
et mon tout est ce que fait cécile duflot en paroles et partout, sauf sur l'île, ma première, mais seulement en hiver.
deuxième charade :
1 Mon premier a planté la petite graine, mais est toujours présumé, ce qui fait qu'on se demande (pronom interrogatif, mon deuxième) est mon premier ;
mon troisième est la désinence finale du nom de l'ancien Président de la république ;
ma quatrième est circulaire, sauteuse ou musicale ;
mon cinquième est le pronom du neutre ;
et mon tout est souvent confondu avec ce que fait cécile duflot, alors que c'est un acte de police qui consiste à mettre une maisons sensdessus-dessous, un peu comme un cambriolage, et sans la ranger après, pour trouver quelque chose qu'on a souvent caché ailleurs.
Troisième charade :
lors de la dernière élection présidentielle américaine, il y avait les (mon premier) Obama et les (mon premier) romnay ;
mon deuxième est l'onomatopée qui imite les pleurs ;
mon troisième est le rappel que l'on fait aux chanteurs, aux musiciens et aux charadiers ;
mon quatrième est l'agrégat de matière chargée positivement ou négativement ;
et mon tout fut une expérience américaine d'interdiction des boissons désinhibantes, mais peut s'étendre à toute interdiction en général.
Ne vous interdisez pas de m'apporter vos clefs ici :
julien.weinzaepflen@numericable.fr
La charade de l'équipement
Elle nous est aujourd'hui offerte par le félin:
bonsoir,
je me libère de mes obligations conjug.... euh non, dominicale!!
hi hi hi
Rodomon en est friand, Félin est surprenant!
deux remus pour ce jour de l'Armistice!!
on est le 11 11 12
la première:
indispensable à la bonne gestion d'un Etat
1 reçu
2 ville où fût signé le traité du 26 février 2001 par les États membres
de l' Union européenne (UE), entré en vigueur le 1 février 2003
3 empreinte
4 coupons
et la seconde:
rééquiper un pays pour qu'il puisse utiliser une certaine énergie
1 note de musique
2 débarrassé de toute enjolivure
3 pièce d'un instrument de musique à vent servant à obturer les trous du
tuyau
4 possède
5 petite brise légère sur la mer
à vous de jouer...
la nuit porte conseil!!
le félin.... va se coucher serein!!
hi hi hi
__._,_.___
samedi 10 novembre 2012
Deux charades de la droite cathou
Bonjour,
Charade 1
Mon premier est le participe passé du verbe dire
Mon deuxième est une note de musique
Mon troisième est une ville de Niue
mon quatrième est une note de musique
Mon tout est un adjectif retardataire.
Charade 2
Mon premier est la première lettre de l’alphabet
Mon deuxième est le symbole chimique du titane
Mon troisième est une bordure de sécurité en métal , qui se situe le long
des routes
on tout est un équipement
Merci de répondre ici
catherine.doleac@sfr.fr
vendredi 9 novembre 2012
La charade du corps et des invariances
De Ludo:
Bonjour à toutes et tous,
Comme tous les vendredis, voici ma contribution à ce jeu, il y en a deux
pour vous tenir en haleine plus longtemps !
Charade une
Mon premier est une interjection qui exprime une vive émotion.
Mon deuxième est une interjection exprimée par les enfants boudeurs.
Mon troisième n'est pas tard.
Mon quatrième est la partie la plus moelleuse du pain.
Les partisans du "gender" mieux de regarder plus attentivement mon tout de la femme,
et il verrait qu'on n'est pas si semblable lol.
Charade deux
Mon premier sert à mesurer notre âge.
Mon deuxième est en quantité excessive.
Mon troisième recouvre notre corps.
Mon quatrième se gagne dans une tombola.
Mon cinquième est écrit sur une tombe après ci-.
Les partisans du "gender" (encore eux) feraient bien d'étudier mon tout pour vraiment
faire la différence entre un homme et une femme lol.
Amusez-vous bien et n'oubliez pas de répondre ici :
ludovic.thuin@sfr.fr
Amicalement,
Ludo
dimanche 4 novembre 2012
La charade du certain point
A quoi sert-il de dialoguer, de se parler ?
On a cru longtemps que les maïeuticiens voulaient faire accoucher les hommes de leur personne en leur posant des questions... ironiques. On s'est aperçu, à mieux relire socrate, que celui-ci savait très bien d'où partait son interlocuteur et où il voulait le faire arriver. Ce n'est pas qu'il ironisait sur des broutilles, des peccadilles, il se moquait de son disciple, qu'il appelait son aimé (d'ailleurs il fut condamné pour "corruption de la jeunesse" et pour irréligion), avec intention. Ou bien on se sera moqué de nous quant à l'enseignement prétendument libératoire de ce penseur despotique, qui prétendait mépriser l'art de persuader des sophistes, dans lequel il était passé maître, et se servait de la tendance naturelle qu'a la conscience à se tutoyer en pensant, pour en faire épouser le mouvement au sujet qui lui servait de miroir aux questions.
Lorsque je dialogue avec quelqu'un, je n'ai pour ambition que de lui permettre de s'énoncer ou, si vous préférez une expression plus simple, d'exprimer sa qualité d'être, de présence au monde, sa relation à la vie, de presser son jus, non à mon intention, mais pour qu'il se répande. Je peux m'imaginer être incontinent transformé à son contact, mais je suis trop sûr de moi pour oser parier que cette transformation sera plus que superficielle. L'autre, me voyant si bien disposé à le laisser se dire, se dit qu'il va trouver en moi un levier pour me soulever et me retourner, non seulement à son expression, mais à son identité, au point de changer la mienne, patte à crêpe. Combien il est déçu quand il me voit plus indéracinable que le plus entêté des arbres. Il se peut que l'enraciné ne soit que cabré en terre, en fait de certitude de soi. Peu importe. Le dialogue permet une transformation réciproque, mais il ne la permet jamais telle que l'un des discoureurs devienne l'autre. Il ne le peut jamais jusqu'à ce que la somme des points d'accord dessine un neutre signifiant absolument définitif. Il ne le peut jamais jusqu'à ce que la somme des torts d'un seul devienne la raison des deux. Comment dire ? Le dialogue ne peut aller que jusqu'à un certain point, et c'est son point d'honneur s'il va jusque là. Si l'un des dialogueurs n'est pas d'accord sur cette prémice, le point où n'aura pas voulu le rejoindre celui qu'il escomptait transformer de fond en comble deviendra point de non retour. Beaucoup de dialogues expirent sur des malentendus parce que l'un espère secrètement s'assimiler l'autre, pour qu'il admette et vienne à reconnaître qu'il n'était rien avant que l'aiguillon de l'autre l'ait entièrement refait, et qu'il n'était qu'erreur avant cette prise de parole, erreur sans justification, égarement sans chemin, errement sans voie. L'autre à tort d'essayer de le faire venir à :
mon premier qui est une narration ;
mon deuxième qui est un nombre vacher, mais pas d'or ;
et mon troisième qui était ce que devaient acquitter les contribuables qui prétendaient prendre
part au vote, contributions dont tirent aujourd'hui parti, pour universaliser le suffrage, les partisans du vote des étrangers ;
mon tout étant l'état d'abjuration auquel il ne faut pas aspirer, m'est avis, à moins d'un miracle, à retourner celui avec lequel on veut subir ensemble la transformation par le dialogue, jusqu'à un certain point.
Ne vous parjurez pas ici :
julien.weinzaepflen@numericable.fr
samedi 3 novembre 2012
La charade canardière
bonsoir toute la liste!
avant de fermer les paupières, je m'affranchis de mon devoir dominical
afin qu'au petit matin, en lisant votre journal
vous puissiez réfléchir sur ce remue génial!
ne vous inquiétez pas, je ne fais pas dans le paranormal
ni dans des attrocités bestiales
mais un remue bien tourné, quelque chose de très banal!
j'espère que vous en serez satisfait, Rodomon, Mon général!!
mon général, c'est pour la rime, je n'ai rien trouvé d'autre!
hi hi hi
mon tout:
le canard du matin, on le trouve dans sa boutique
1 : pronom relatif
2 élément de charpente
3 pronom relatif
4 conjonction de coordination
euh...
attendez, avant de vous l'envoyer, je m'en vas vous démarrer la dépanneuse!!
..... ..... ..... .....
quelques minutes plus tard...
ouf..., ça y est, le moteur est chaud!!
avis aux amateurs!!
euh...
j'ai pas dit avis aux mateurs!!
bonne nuit et bonne digestion... cérébrale!!
Alex
Répondre à
Transmettre au blogueur qui retransmettra.
Symbolisme et chovinisme
De Ludo:
Bonjour à toutes et tous,
En voici deux petites pour vous occuper les neurones.
Et comme d'habitude, envoyez vos réponses ici :
ludovic.thuin@sfr.fr
Charade une
Mon premier sert à avancer.
Mon deuxième sert à classer.
Mon troisième n'est pas bas.
Mon quatrième n’est pas tôt.
Mon tout est chauvin.
Charade deux
Mon premier est un oiseau grimpeur.
Mon deuxième peut être d’impôts, d’intérêts ou de change.
Mon troisième est adipeux.
Mon quatrième marque le dégoût, le dédain, le mépris.
Mon tout est la communication par les symboles, les images, le graphisme…
Amicalement,
Ludo
vendredi 26 octobre 2012
Trois charades de Ludo
Bonjour à toutes et tous,
Voici un remue-méninges qui devrait vous tenir en haleine un peu plus
longtemps car il n'y a pas une, pas deux mais trois charades, alors au
boulot les ciboulots.
Et n'oubliez pas de répondre ici :
ludovic.thuin@sfr.fr
Charade une
Mon premier est cette demoiselle qui bat les pavés.
Mon deuxième est un fleuve d’Italie.
Mon troisième est une conjonction de coordination.
Avoir du mon quatrième, c’est avoir de la chance.
Mon cinquième est un oiseau.
Mon tout se dit des plantes dont les fruits mûrissent sous terre.
Charade deux
Mon premier est une note de musique.
Mon deuxième est un organe filtrant.
Mon troisième est un jeu japonais.
Vous mettrez un trait d’union ici.
Mon quatrième est une note de musique.
Mon cinquième est un fleuve prenant sa source en Suisse et se jetant dans la
mer du nord aux Pays-Bas.
Mon sixième est l’abri du lièvre.
Mon tout est une inflammation de la gorge.
Charade trois
Mon premier est une planète du système solaire.
Mon deuxième sert à faire des phrases.
Mon troisième n’est pas faible.
Mon quatrième était trois pour aller visiter Jésus à sa naissance.
Mon tout est le modelage par chauffage tels les plans que l’on nous donne
dans les musées où autres lieux accessibles.
Amicalement,
Lu
mercredi 24 octobre 2012
La charade irréversible
Du Croissant de lune:
Chers amis de l'amitié,
Je vous ferai quelque-chose de court, les soucis me dévorent, le temps me manque, hélas.
Tous ceux qui pensent rigoureusement, s'accorderont à dire que l'homme s'efforce et lutte pour sa vie, son bien, son devenir. Quiconque refuse cet effort, convenons-en sans discussion, ne mérite pas sa part de vie. C'est encore plus vrai, à l'échelle des peuples et des nations, puisque ces entités-là, ne vivent pas sous la protection supérieure d'une véritable loi, d'une vraie règle du jeu. La loi éternelle, semble bien être de prouver son droit à l'existence en combattant pour exister. La liberté se gagne, elle n'est pas un droit, à cette échelle, mais une conquête, le fruit d'un combat. Refuser de payer le prix de la liberté, ou fléchir dans cet effort, c'est bien n'être pas digne de la liberté. Qu'on ne vienne pas objecter un quelconque droit international, une loi qui aurait cours entre les nations. Si cette loi existe, il faudra admettre, que ce sont les plus forts qui l'écrivent. La véritable loi, qui a cours entre les nations, d'une manière ou d'une autre, c'est la loi du plus fort. Loi du plus fort et en tout cas, la loi de ceux qui sont le plus prêts à lutter pour leur préservation. Il s'en suit qu'une nation faible, doit et se doit à elle-même, de lutter afin de croître en force, parce qu'en définitive, à cette échelle, la force et la liberté sont une seule et même chose. Croître en force est le devoir de toute entité politique, soucieuse du peuple qu'elle représente. Ce devoir est de loin supérieur à toute considération oiseuse, telle qu'un supposé droit international, largement fictif ou ambiguë. Il en va de la nation des Musulmans comme de toute autre, la loi éternelle s'impose à elle. Au service de ses peuples, elle se doit de croître en force ou si on veut, en liberté, en souveraineté. Ce n'est qu'ainsi que les nations préservent leurs subsistances, autrement, elle leur est disputée jusque sur leur sol et précaret. Qui ne veut gravir les montagnes vivra au fond des trous, dit un poète. A la forme poétique, manque encore cette lucidité insupportable qui s'impose dans ces affaires, parce que le poète suppose que celui qui ne gravit pas les montagnes, vivra misérablement mais qu'il vivra quand-même. Or, nul n'a plus besoin de misérables ni d'esclaves. Renoncer à la lutte éternelle pour la vie, c'est abruptement perdre la vie. Si vous vous demandez quelle mouche m'a piqué, d'où je sors ça? La réalité concrète objective, pour peu qu'on l'examine, l'enseigne parfaitement. Si j'ai lu un auteur? Oui, un très désagréable, pas un livre de chevet, le manifest du combat. C'est un livre désagréable, mais hélas, il contient des vérités irréfutables. L'auteur est d'un matérialisme presqu'insensé, brutal, au point que l'Arabo-Musulman à la pensée douce et nuancée, a du mal à concevoir que pareille oeuvre fut aussi populaire, elle le fut, incontestablement. Si ce livre contient une vérité, c'est une vérité qui pouvait se découvrir sans le livre, la vérité de la lutte éternelle pour la vie. Cette loi éternelle implacable, s'impose à la nation des Musulmans et à ceux qu'elle groupe, comme à toute autre entité, hélas.
Or, il arrive qu'au moment où les hôtes du Miséricordieux remplissent les terres saintes, venus de tous les continents et couleurs, toute langues et climats, il arrive que la tyrannie au pays de Sham, tergiverse au sujet de la trêve proposée, j'ignore à cette heure si l'accord est conclu et s'il y aura une pause dans les violences. Quoi qu'il arrive, rien ne sera plus jamais comme avant. Quand un peuple sort contre un gouvernant, celui-ci, bafoué, devient aussi dangereux qu'un monstre blessé. C'est alors une lutte dont la seule issue décente est la défaite du gouvernant, la victoire du peuple. Pas plus que l'eau d'un fleuve ne revient à sa source, le soulèvement ne peut cesser et les masses regagner leurs foyers et occupations régulières, sans la concrétisation de l'heureuse victoire. Pourquoi arbitrer en faveur des peuples quand ils se heurtent à leurs gouvernants? C'est en vertu du simple fait, que le peuple crée le gouvernant, il en est la matrice, et non pas l'inverse. Souvenez-vous de cette phrase qui valait la pendaison, aux temps où l'usurpateur Plantagenet, s'était saisi de la majeure partie des terres du royaume de France. On murmurait, "Un peuple fait un roi, un roi ne fait pas un peuple".
Voici donc une charade illustrative, une seule, le temps me fait défaut.
Mon premier finit les phrases,
Espace,
Mon deuxième est un nombre premier très particulier,
Espace,
Mon troisième afflige de la part d'une femme, comme il est beau, dans la bouche d'un résistant!
Espace,
Mon dernier, en deux syllabes se fait vers la terre ou vers Dieu, selon chacun, croyant ou incrédule,
Mon tout est une expression qui suggère qu'on a atteint un seuil décisif.
Très bonne fête du sacrifice, elle arrive les prochains jours, vendredi peut-être.
Vos réponses ici,
julien.weinzaepflen@numericable.fr
(qui transmettra)!
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