jeudi 22 mars 2012

Quatorzième charade

(Remue-méninges 37)

Bonjour à toutes et tous,

Les charades ne sont pas seulement des jeux de l'esprit, prétextes à calembours, à chroniques marrantes et virvoltantes.

Aujourd'hui, je vais vous en poser trois et puis... Je laisserai au croissant de lune le soin de nous expliquer, avec vingt points de bonus pour lui s'il le fait, et qu'il s'applique à dissiper une partie de notre perplexité.

Le pari est risqué, mais j'en prends la responsabilité et prie qu'on n'impute pas au Croissant de lune ce que pourront avoir d'éventuellement choquant ses explications, mais à moi qui le mets au défi de s'expliquer, non pour attiser le feu, mais afin d'aiguiser notre compréhension des événements.

Les charades peuvent aussi ne pas être une simple occasion de divertissement. C'est ce que j'ai mesuré en acceptant d'en prendre ma part. Elles peuvent nous aider à épeler le monde, et celles-ci sont posées au lendemain d'une tuerie d'enfants et de soldats qui ne peut laisser personne indifférent.

Sur ce, la parole est à "la défense" (ou à l'événementologue), mais les charades d'abord ! Leur résolution étant à m'adresser via ce lien :

julien.weinzaepflen@numericable.fr

Première charade :

1 Mon premier n'est pas dur ;
2 mon deuxième (le début d'une syllabe) est la manière dont je parlerais du directeur général si je n'épelais pas son cigle dans ma phrase ; il est aussi le son formé par les deux dernières lettres du pèlerin en arabe ;
mon troisième est ce que je crie quand j'ai mal ;
mon quatrième est "la rigueur" en Hébreu. C'est aussi ce que je fais quand je dors en ayant sauté un repas.
Mon tout est un soldat qui fait dans la rigueur et pas dans la dentelle.

Deuxième charade :

mon premier est la lettre du point de l'orgasme féminin, prononcé à l'anglaise ;
mon deuxième est le préfixe qui va vers ;
mon troisième est l'adjectif démonstratif péjoratif latin ; on le retrouve en suffixe des adjectifs dérivés des noms qui se terminent en bras de terre ;
le bras de fer ne fait pas peur à mon tout.

Troisième charade :

mon premier est l'instance de l'impulsion dans la deuxième topique freudienne ;
on donne mon deuxième aux instrumentistes pour que l'orchestre s'accorde ;
mon troisième est le descendant du père et l'acronyme du Front Islamique du salut ;
mon quatrième est le pronom que j'emploie pour parler à quelqu'un que je tutoie quand il n'est pas le sujet de ma phrase ;
et mon tout se voudrait, dit-on, d'une piété médiévale.

Rappel : veuillez adresser vos réponses ici :

julien.weinzaepflen@numericable.fr

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