vendredi 9 mars 2012

"remue-méninges 25, première charade

Eh oui, mes amis, je suis de retour avant l'heure!

J'ai bien vu le "remue-méninges" du croissant de lune, moi qui suis préposé au dilettantisme, son tout ne me vaut pas grand-chose.

J'ai bien vu aussi la charade de Ludo, c'est pourquoi je l'ai rétablie dans ses droits numéraux, le Croissant de lune allait l'éradiquer sous prétexte qu'elle ne venait pas à son jour, je la rétablis dans ses droits numéraires.

Non, mais...

Aujourd'hui, un mot simple et court pour se mettre en bouche, dont on croit l'emploi récent alors qu'il n'est qu'une traduction de la vieille distinction aristotélicienne (les anciens disaient aristotélique) entre "puissance" et "acte".

Etait en puissance ce qui était possible ; était en acte ce qui était réellement accompli.

Les idéalistes croient au possible ; comme leur nom l'indique, les réalistes croient seulement au réel.

On se méfie de l'idéalisme, de crainte d'être dépassé par son imagination, mais le réel passe souvent l'imagination, comme le vrai peut passer le vraisemblable.

L'idéaliste, celui qui croit au possible, est optimiste. Le réalisme se contente des limites imparties à sa condition. Il dit que, là où il n'y a pas puissance de la volonté, il ne faut pas qu'il y ait volonté de puissance.

Or le latin a fait dériver la puissance en vertu, et le potentiel est devenu mon tout, mais les machines ont fait trembler le réaliste, en mettant les relations humaines, la santé et jusqu'à l'immortalité à la portée de l'homme, via la machine.

La machine comme promise à réaliser l'idéal, par impossible, n'est-ce pas contradictoire ?

Et l'intelligence artificielle, ne voilà-t-il pas que c'est elle qui se met à nous poser des questions à longueur de journée ? Des questions d'ordinateur !

""Nous avons imaginé de fabriquer un ordinateur qui arrive à penser, et certains croient que nous allons y arriver. Mais personne n'a encore sérieusement nourri l'utopie de fabriquer un ordinateur qui arrive à aimer" (Raniero Cantalamessa).

C'est le paradoxe de la modernité, qui se remet à nous parler de vertu quand il ne s'agit que de taper sur un ordinateur, résolvez plutôt cette charade en répondant à son auteur, et que je ne vous trouve pas sur "mythique" ! (mon lien au bas de l'énigme) : elle ne fera pas l'objet de compte rendu, j'en ai assez dit !

Voici :
mon premier est l'homme en latin ;
ma troisième est sa femelle ;
mon deuxième est le pronom (personnel) du vis-à-vis ;
et mon tout n'est pas réel.
Pour comprendre son rapport à la vertu, cherchez son étymologie !

Pour me répondre, le faire à cette adresse :

julien.weinzaepflen@numericable.fr

Ne faites pas que penser à me réponre, je vous attends au tournant du réel, bien que la réalité et moi...

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